mirage au dessus des nuages sages n 3
J'empoigne une des deux clés rouillé accroché en
dessus d'une statuette de phoque qui par son
regarde, m'observe. Je les décroche pour
connaître l'utilité. Je l'introduit dans la fente de
la porte de mon logement, la serrure produit un
déclic mécanique. L'ouverture demande une
force au-dessus de la normal, je me tourne vers
Martin et lui demande,
- Cela fait longtemps que cette porte est resté fermé?
IL faut que je graisse le mécanisme. Où peut on
trouvé de la graisse ?
Une bande d'enfants de tout âge forme un demi-cercle
autour de moi sans porter de chaussure. leur curiosité
les guide. Je force un peu sur cette porte qui se mit a
grincer. Une bouffé d'air, sentant le renfermé,
transforme l'odorat. Cette odeur se repend dans
l'église et la clarté du jour pénètre dans cette pièce. Je
refais un signe de croix et me met à genou. Martin
m'a suivi avec des valises qu'il pause, puis il recule de
une méditation profonde.
- Père Sylvain, je pose les valises où ?
- Ils sont bien là, un grand merci Martin.
En me relevant je constate une auréole humide
sur mon pantalon. Elle a dû venir du toit car
en levant mes yeux, je découvre la provenance
des gouttelettes d'eau. Cette petite infiltration
ne doit pas être bien grave, je m'en occuperais
plus tard. Je visite l'église accompagné des
enfants qui me suivent machinalement. Par
endroit je dois me baisser car un long tubage,
qui sert à l'évacuation de la fumée, traverse
l'église depuis le fourneau en fonte laqué blanc.
Ce tuyau est retenu par du fils de fer attaché
au plafond. Ce grand fourneau en fonte émaillé
de blanc est orné de nombreux personnages
travaillant les champs. A coté se trouve
quelques morceaux de bois difforme prêt à
être utiliser. Mon observation entraîne ma
laisse surprendre par le matelas enroulé
autour de planches courbé et ficelé de petite
cordelette. Je continue ma découverte et me
dirige vers la cuisine qui occupe une petite
partie de l'église. Je regarde vers le tabernacle
et remercie cette croix de bois accroché contre
le mur, à haute voix.
- Merci mon Dieu pour ce que tu m'as donné.
Je me suis dit qu'a partir de là , tous ce qui se
trouve autour représente le bonheur que je
chérirai toute ma vie. Martin et les enfants sont
restés au centre de l'église pendant tout le
temps de ma découverte. Une voix résonne,
- Père Sylvain, ci cette endroit ne vous convient
pas, vous pouvez revenir sur votre
engagement, le commandant du navire ma
fait passé ce message il vous ramène s'il le
faut.
- Merci Martin, ce n'est pas la peine je
mes cotées la bénédiction de Dieu.
- Bien Père Sylvain je ferais savoir au
commandant que la place vous convient et
qu'il fait parvenir les objets manquant à
votre inventaire.
Je continu la visite et mon ambition prend forme
pour la suite de ma vocation. Je repère la corde
qui me permettra d'appeler mes fidèles pour les
différents prêche. Mon coeur est en émois quelle
joie. Je place un sceau sous la fuite du toit pour
récupérer cette eau. Il doit être 17 heures, qu'un
marin du navire vient me trouver.
- Père Sylvain, nous venons de recevoir un
appel de détresse du Cap Farval. Notre
départ est avancé. Le commandant de
bord a fait parvenir la suite des bagages
que la radio émetteur. Tout l'équipage
vous souhaite une bonne continuation.
Nous revenons dans un mois si la banquise
- De rien , faite votre travail je prie pour que
votre devoir permet de sauver les personnes
en détresse.
Je raccompagne les compagnons marins à leur
embarcation. Me voilà livré à moi -même avec
en prime une église et ses fidèles.
Je retourne vers l'église et, comme par habitude
je ne rencontre de pierres dangereuses c'est
devenu une démarche d'habitué.
A l'horizon le soleil rejoint la mer, il a l'air de si
noyer pour s'éteindre. Sa couleur rosâtre est de
toute beauté. L'oublie le froid qui enlace mes
pieds et mes oreilles. Sur le chemin un habitant
sur une grosse pierre sculpte, avec l'aide d'une
hachette une statuette représentant un phoque.
Je le regarde travailler et reste étonné, quel
savoir faire, je suis émerveillé de cet artisanat.
IL faut que je rentre pour ranger mon attirail
avant ma première messe du soir. Ma montre
de temps pour manger avant ma première messe
du soir.
De ma main droite je tire sur la corde pour faire
sonner la cloche, je l'actionne par quatre fois.
Personne ne vint, j'attends cinq minutes, et
recommence mes quatre coups de cloches. Je
tente de tirer un peu plus fort sur la corde, celle-ci
casse et tombe a mes pieds. Une personne
m'interpelle, Martin,
- Père Sylvain que signifie cette alerte ?
- C'est pour la messe du soir que j'ai l'intention
de donner.
Martin ne répond pas, il se retourne et ferme la
porte brutalement. Cette intervention transforme
mes intentions, j'eus pris peur et m'abstenais de le
montrer. Je sors de l'église pour tenter de
rencontrer une ou plusieurs fidèles. Personnes,
plus une âme ne se déplace seul l'aboiement des
chiens résonne aux alentour. Sur les toits
maisons. Pas un brin de vent ne les déstabilise.
Je patiente quelques minutes, puis j'abandonne
mon espoir. Je commence la messe seul devant
Dieu.
Le lendemain une nouvelle journée se présente
à moi, quelle joie. La brume couvre tous les toits
les monts et les chemins. Le silence est roi. Où
sont passé les enfants ? Personne ne donne signe
de vie. Je retourne dans l'église et me suis racé.
Je ressors de l'église et j'aperçois un vieillard
accompagné d'un jeune enfant venir dans ma
direction. Notre rencontre se consolide par une
formule de politesse de ma part,
- Bonjour monsieur, il fait une belle journée.
- C'est l'été par ici Père Sylvain.
- Où sont les autres personnes, dorment elles ?
- Non ils sont à la pêche depuis ce matin de
bonheur.
- Les enfants les ont accompagnés ?
- Les chiens sont-ils parti avec ?
- Oui Père Sylvain pour tirer les traîneaux.
- Ce n'est pas aujourd'hui qu'ils reviennent ni
demain, tout dépend de la chasse qu'ils fond.
- Merci mon brave et que Dieu les protège.
Je me tu et reprit la direction de l'église. Le
personnage me dit,
- Arrête ton feu, il fait asses chaud c'est l'été.
- Je suis tes conseilles, je te remercie.
- Plus tard on récupérera du bois en bord de
mer car en hiver les courants changent et il
n'y aura plus de possibilité d'en trouver. Il
faut faire des réserves.
Il n'a pas tort, son raisonnement est constructif.
Je termine mes engagements pour prier puis je
le rejoins pour faire un ramassage de bois que
la mer a viré sur la plage de galets.
C'est vers les 13 heures que nous revenons de la
plage avec sur nos traîneaux du bois. Je tente de
montent de l'église. Le vieille homme vient me
rejoindre avec l'enfant et me fait comprendre,
- On est en été, pas besoin de faire du feu on
peut manger froid.
Il me donne un morceau de poisson séché avec
des l'écumes sec. Ils se placent à mes coté puis
nous les dégustons sur un banc de l'église.
Après avoir avalé ce repas, je me sers du mode
d'emploi du poste émetteur en ma possession et
l'installe selon les indications.
Le soleil est au zénith et sa chaleur réconfortante
fait monter les degrés a 18, c'est un bien être.
Le village est vide, je me sent seul, j'entendis des
coups de hachettes provenant de l'entrée du
village. Je me dirige dans cette direction et
retrouve le personnage en train de tailler son gros
caillou. Ma venue le choqua momentanément, je
constate que ma présence lui fait plaisir, il me
- As tu suivi les conseils de Moaki ( Martin)?
- Oui j'ai fait comme il m'a dit.
- Il faut suivre ses conseils car c'est lui qui
résonne pour tout le village.
- je les suivrais
- Père Sylvain si tu veux des conseils tu dois lui
demander son avis, ne jamais instaurer ta
propre directive.
- Je suis de ton avis, mais, qui a tiré sur la corde
de la cloche l'autre soir avec un fusil ?
- Moaki dit qu'il ne faut jamais faire du bruit
inutile sur cette terre cela effraye les animaux
et éloigne les phoques, la pêche risque d'être
mauvaise.
- Pour quelle raison ne pêchent ils pas ici ?
- Les poissons aiment la tranquillité, vivre
auprès des hommes c'est bon pour leur
multiplication.
Cet homme signe la sagesse et ce petit dialogue
- Quel est ton nom ?
- Moi c'est Moyaki et toi ?
- Père Sylvain, Sylvain est suffisant.
A ce moment je consulte ma montre et remarque
l'heure où je dois donner de mes nouvelles sur le
poste émetteur, 17 heures précise. Je m'excuse de
cette interruption et quitte Moyaki. En prenant la
direction de l'église je remarque que cet individu
me suit. Je fin de le voir et continue ma route. Le
poste est branché et l'aiguille définie la longueur
d'onde. L'écouteur sur les oreilles j'écoute le
brouillage pour parvenir à obtenir une réponse
aux messages que je transmets.
- Ici Père Sylvain vous me recevez, ici Père
Sylvain vous me recevez ?
- Ici Alizé, m'entendez vous, ici Alizé m'entendez
vous ?
- Je vous reçois 10 sur 10 ici le temps est au beau
fixe et chez vous Père Sylvain ?
village est vide, c'est la saison de pêche.
- le habitants vous ont acceptez Père Sylvain ?
- Je l’espéré, Alizé, comme il n'y a pas grand
monde je ne peux le certifier, et au sujet de
l'alerte de détresse y a il eut des victimes ?
- Non c'est un début d'incendie sur un navire
qui fut matricé sans faire de victimes Père
Sylvain.
- Bonne continuation Alizé
Cet appel venu de loin me donne un réconfort,
un soulagement. Je sors de l'église pour retrouver
mon personnage. Plus personne à vue, je suis
seul. où peut-il bien se trouver ? Toutes ces
maisons vide son a porté de main. Je peux mis
hasarder comme bon me semble. Un curiosité est
un péché, je ne tente aucune intention de les
visiter et reste devant mon église. La fraîcheur
du soir se fait ressentir, je laisse mon
observatoire et entre dans la demeure de Dieu.
bougie, car il fait noir.
Une nostalgie vient me narguer. Je retrouve
mon lit de peau de phoque. Seule la croyance
peut me venir en aide, je me mis à prier pour
que tous les habitants reviennent. Cette
seconde nuit me donna le cafard, je n'arrive
à fermer les yeux. Je sens sous mes pieds une
petite chose qui se promène de gauche a droite.
J'empoigne ma lampe de poche qui se trouve
sous mon oreiller et décide de donner vie à
cette lumière artificiel. Je suis le mouvement
de cet animal et tombe sur un rats gris qui se
balade sur mes pieds sans en avoir peur ? J'en
suis étonné mais me garde de le chasser. Le
rats n'en est pas surprit et nos regards
se croisent sans une peur. Je ne bouge pas et
attends que se rats suive un autre parcours.
Je me laisse séduire par ses yeux noir
brillant qui me dévisage sans gêne et attends
rien n'était.
Au petit matin un bruis étrange me fit sauter
du lit que je quitte sans explication. Je me
dirige vers la porte de l'église et suivi mes
intuitions qui me guident vers la mer. Une
grosse boue noir fait des saperlipopette pour
se faire remarquer. Elle émet des sons doux
qui se répercutent aux alentours. Une baleine
là, devant moi je n'en reviens pas et le cri à
haute voix. Une joie énorme gonfle mon cœur
et je m'imagine Jonasse qui eut séjourné dans
les entrailles de ce poisson plusieurs jours et
en ressortie vivant. En pensants a cette histoire
je prie Dieu de m'avoir récompensé.
- Sylvain ceci est un bon présage.
Je me retourne et aperçois Moyaki et l'enfant
montrant la baleine.
- Quel message indique ce poisson ?
- Ci la baleine vient nous trouver, bientôt d'autres
nous.
- Pour quelle raison ouvre-t-il la venue de l'hiver?
- On ne sais pas mais sa venue indiquera le
bonheur et la richesse.
- Si beaucoup de poissons passeront l'hiver avec
nous sera-t-il plus froid ?
- L'hiver est toujours froid, pour cela mon devoir
est de récupérer du bois sur la berge.
Cet homme n'a pas tord, je continue de ramasser du
bois de toute sorte. Les heures passèrent vite, mais
notre devoir est accompli.
- Moyaki accompagne moi a l'église je t'invite toi et
l'enfant pour manger avec moi.
- Ton hospitalisation est grande nous te suivons.
Enfin des personnes m'accompagnent à l'église j'en
suis flatté. Je fais l'inventaire de mes possibilités de
placer sur la table de quoi manger et commence par
du saucisson sec, comme entée, des lentilles comme
légume du jambon fumée, ou alors des pâtes bref
Moyaki me suit ainsi que l'enfant qui porte aussi des
petits morceaux de bois. Ce parcours répété à
plusieurs reprises fatigue mes jambes. La solution
serais d'avoir une brouette, la facilitée de transport
permettra de rapporter plus de bois Nous arrivons
devant la maison de Dieu, je transporte avec moi pas
seulement du bois mais aussi la certitude que mes
prières de la veille ont rapporté leurs fruits.
J'ouvre la porte grandement et invite mes semblables
à pénétrer en premier. Leur hésitation surprend,
pourtant ils étaient avec moi l'autre jour quant ils
m'ont invité à manger ? Arrivé au milieu de l'église
je fais mon signe de croix, puis je me dirige vers les
caisses en bois empilé. J'en sors deux boites de
conserve que je place sur le fourneau, que j'ai
allumé, j'ouvre les boites avec l'aide de mon
couteau Suisse. Je prends du saucisson sec que je
coupe en rondelle, quelques galette que je répartie
entre nous. Je place une marmite d'eau sur le
un bain marie .On prit place autour d'une table où
j'ai placé les couverts d'argent que mes parents mon
offert. Mes invités sortent de leur fourreau un
couteau tranchant, même l'enfant d'environ ans en
dispose.
A la fin de notre repas je leur propose du café, là leur
étonnement tente de refuser, ils ne connaissaient pas
le café, puis acceptaient mon offre Durant cette pose
je tente d'apprendre plus sur le village
- Moyaki quant fut construit ce village ?
- Cela fait 15 ans que je suis ici depuis que j'ai quitté
la toundra et le village existait déjà
- De quelle tribu viens-tu, as tu délaissé les tiens ?
- Je suis venu avec ma tribu tous ceux qui sont ici
font partie de ma famille.
- Tout le monde est venu en même temps ?
- Oui je suis le responsable de l'obtention des droits
d'occupation du village, c'est pour cette raison
que je reste ici quant les autres vont pêcher
de vivre ici ?
- Il y a bien longtemps que la police de Danemark
nous a conseillé de quitter nos igloos en hiver et
en tente à la saison d'été quand on se déplaçaient
dans la tondra Ils nous proposaient ces maisons
en bois. Notre tribut diminuait rapidement leur
aide fut bien venu elle nous a sauvé. Quand on est
arrivé, de nombreuses caisses nous étaient mises
a disposition elles étaient remplies de victuailles,
d'habits et d'ustensile. Des navettes en bateau nous
approvisionnent deux fois par mois.
La discutions prit fin, nous continuons à chercher du
bois. Le soleil frôle l'horizon pour se noyer dans la mer.
Il est 17 heures, je retrouve le poste émetteur.
- Allô station Alizé m'entendez -vous, allô station Alizé
m'entendez-vous ?
- Ici station Alizé je vous reçois, ici station Alizé je
vous reçois cinq sur cinq.
- Les habitants du village ne sont pas rentrées.
habitudes.
- Je vous quitte station Alizé et merci pour votre
réception.
- Père Sylvain il faut trouver un non a votre station.
- Que dite vous de station Sylvain, que dite vous de
station Sylvain ?
- d'accord, ce sera station Sylvain, ce sera station
Sylvain.
- A demain station Alizé
Cette discutions avec d'autres réajuste mes pensées
c'est bon de dialoguer pour se sentir accompagné. Je
quitte l'église pour retrouver les trois habitants. Il n'y
a plus personne, je retourne sur mes pas et fait la
messe comme d'habitude, seul. Je consomme le repas
du soir puis me couche dans mon lit. Le même
contacte animal que la nuit passé se fit sentir. Le rat
revient sur mes jambes. Je n'allume pas ma torche
mais je garde mes pensées éveillé. Ma confiance naît
avec cette petite bête inoffensive.
ne rencontre personne. Il fait a peine jour, je regarde
sur ma montre, 5 heures 30. Je suis certainement la
première personne réveillé ? Je m'avance sur la place
et remarque que mes compagnons ont commencé
leur travail de fourmi, je n'en reviens pas et me garde
de les questionner. De nombreux tas de bois sont
empilé sur les traîneaux qu'ils tirent. Je les salue
amicalement puis sans tarder entreprend la même
besogne.
Ce matin là notre acharnement ne nous permis de
discuter. Avec l'aide de traîneaux nous remontons
le bois. Je suis étonné qu'ils glissent sur des pierres ?
Cette réaction silencieuse doit cacher quelque chose.
Je ne cherche la raison et active mon travail. Vers
midi je les contacts pour les inviter à manger ensemble.
Ils me dissent,
- On n'a pas faim, c'est le soir qu'on mangera, il faut
se dépêcher car le vent va tourner et il n'y aura
plus de bois pour plusieurs jours voir même des
neige est proche.
En entendant ces phrases je n'en reviens pas, dire que
nous somme au début de septembre, mais à quelle
date commence l'hiver ici ? Ma curiosité me demande,
comment sait'il que la neige est proche ?
Notre acharnement me fatigue, je dois faire une pause
car mon estomac rumine un vide. 15 heures a passé et
depuis 5 heures 30 ça en fait des heures de travail.
L'endurance de ces hommes dépasse mes possibilités.
Il me reste une solution, abandonner. Mes pensées
ralentissent cette action, je prie Dieu pour qu'il me
donne une force supplémentaire celle de tenir car en
abandonnant ces hommes, ils remarqueront ma
faiblesse. Je mords sur mes dents et fait comme eux.
La volonté dépasse les qualités d'une personne mais
aujourd'hui, c'est Dieu qui m'a envoyé cette force. Je
continu de travailler, il est 16 heures sur ma montre.
Cette action de regarder sur la montre attire les
villageois. Ils se rapprochent de moi et regarde mes
- Ceci est une montre.
l'attention ouvre leurs petits yeux noir comme ceux du
rat de l'autre soir. Cet objet devient une découverte.
- A quoi sert cette chose-là Sylvain ?
- Pour savoir l'heure Moaki.
- C'est quoi l'heure ?
Cette question demande une réflexion de ma part, je
deviens songeur.
- L'heure est une mesure de temps, avec elle on sait
exactement quand commence le jour et à quel
moment vient la nuit.
- Mais le temps c'est quoi au juste Sylvain ?
- Le temps c'est la longueur d'une journée, d'une année,
d'une vie.
- Nous on compte par hiver pour l'âge pas besoin d'un
ustensile pareil et compliqué.
- Je suis prêt à vous apprendre l'heure c'est pas
compliqué. Il suffit de suivre la position de la
petite aiguille qui indique les heures et repérer le
aiguille est entre deux chiffres alors c'est une demie
heure de plus que le chiffre inférieur, une demie
heure c'est 30 minutes. Quant la grande aiguille,
qui tourne plus vite que la petite, se trouve sur un
chiffre c'est les minutes. Si les deux aiguilles
stationnent au même endroit c'est 12 heures le jour
et minuit la nuit. Je vous prouve la précision , quant
la petite aiguille se trouve sur 5 et que la grande
sur 12 je reçois un appel radio de la station Alizé.
Mes explication instruisent et intéressent mes
compagnons. Ils écoutent avec une attention qui
coupe cour au travail entamé.
- Nous disposons d'une heure pour réceptionner
l'appel de la station Alizé, on peut travailler encore
un peu Moaki.
Ce que nous entreprenons mais, le jeune garçon est
intriqué par ce qu'il vient d'apprendre, souvent il
s'approcha de moi et me demanda de voir l'heure. Il
a compris le fonctionnement je crois même qu'il en est
Je les invite de me suivre, car le moment attendu est là.
A l'entrée de l'église je fait mon signe de croix, puis je
me dirige vers le poste émetteur radio. Je regarde sur
ma montre et met le poste en marche. Je manipule les
manettes et passe les écouteurs sur mes oreilles. Un
griffonnement de différents sons ondulent dans les
écouteurs. L'enfant m'observe d'un air questionneur.
Je ne cherche le pourquoi de ce grisonnement et
,j'augmente les sons pour que mon entourage l'entende.
Puis je parle dans le micro,
- Ici Station Sylvain m'entendez vous, ici Station
Sylvain m'entendez vous ?
- Ici station Alizé je vous reçois cinq sur cinq, ici
station Alizé je vous reçois cinq sur cinq.
A cet instant le visage de l'enfant se transforme, son
regard se promène de gauche à droite comme pour
chercher la personne qui nous parle.
- Tout ce passe bien, Sylvain ?
- Par ici tout est en ordre Alizé, bonne continuation.
- Merci de même Sylvain, a plus.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur
a ce jour, 18 09 2019, 29 614 lecteurs.
a ce jour, 29 10 2019, 29 629 lecteurs.
Les romans sont des fictions
DIRECTION BANQUISE GROENLAND) 2/824
L'ÉGLISEJ'empoigne une des deux clés rouillé accroché en
dessus d'une statuette de phoque qui par son
regarde, m'observe. Je les décroche pour
connaître l'utilité. Je l'introduit dans la fente de
la porte de mon logement, la serrure produit un
déclic mécanique. L'ouverture demande une
force au-dessus de la normal, je me tourne vers
Martin et lui demande,
- Cela fait longtemps que cette porte est resté fermé?
IL faut que je graisse le mécanisme. Où peut on
trouvé de la graisse ?
Une bande d'enfants de tout âge forme un demi-cercle
autour de moi sans porter de chaussure. leur curiosité
les guide. Je force un peu sur cette porte qui se mit a
grincer. Une bouffé d'air, sentant le renfermé,
transforme l'odorat. Cette odeur se repend dans
l'église et la clarté du jour pénètre dans cette pièce. Je
refais un signe de croix et me met à genou. Martin
m'a suivi avec des valises qu'il pause, puis il recule de
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plusieurs pas. Une minute de silence me plonge dansune méditation profonde.
- Père Sylvain, je pose les valises où ?
- Ils sont bien là, un grand merci Martin.
En me relevant je constate une auréole humide
sur mon pantalon. Elle a dû venir du toit car
en levant mes yeux, je découvre la provenance
des gouttelettes d'eau. Cette petite infiltration
ne doit pas être bien grave, je m'en occuperais
plus tard. Je visite l'église accompagné des
enfants qui me suivent machinalement. Par
endroit je dois me baisser car un long tubage,
qui sert à l'évacuation de la fumée, traverse
l'église depuis le fourneau en fonte laqué blanc.
Ce tuyau est retenu par du fils de fer attaché
au plafond. Ce grand fourneau en fonte émaillé
de blanc est orné de nombreux personnages
travaillant les champs. A coté se trouve
quelques morceaux de bois difforme prêt à
être utiliser. Mon observation entraîne ma
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curiosité vers ce qui me servira de lit. Je melaisse surprendre par le matelas enroulé
autour de planches courbé et ficelé de petite
cordelette. Je continue ma découverte et me
dirige vers la cuisine qui occupe une petite
partie de l'église. Je regarde vers le tabernacle
et remercie cette croix de bois accroché contre
le mur, à haute voix.
- Merci mon Dieu pour ce que tu m'as donné.
Je me suis dit qu'a partir de là , tous ce qui se
trouve autour représente le bonheur que je
chérirai toute ma vie. Martin et les enfants sont
restés au centre de l'église pendant tout le
temps de ma découverte. Une voix résonne,
- Père Sylvain, ci cette endroit ne vous convient
pas, vous pouvez revenir sur votre
engagement, le commandant du navire ma
fait passé ce message il vous ramène s'il le
faut.
- Merci Martin, ce n'est pas la peine je
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n'abandonne pas mes engagements, j'ai àmes cotées la bénédiction de Dieu.
- Bien Père Sylvain je ferais savoir au
commandant que la place vous convient et
qu'il fait parvenir les objets manquant à
votre inventaire.
Je continu la visite et mon ambition prend forme
pour la suite de ma vocation. Je repère la corde
qui me permettra d'appeler mes fidèles pour les
différents prêche. Mon coeur est en émois quelle
joie. Je place un sceau sous la fuite du toit pour
récupérer cette eau. Il doit être 17 heures, qu'un
marin du navire vient me trouver.
- Père Sylvain, nous venons de recevoir un
appel de détresse du Cap Farval. Notre
départ est avancé. Le commandant de
bord a fait parvenir la suite des bagages
que la radio émetteur. Tout l'équipage
vous souhaite une bonne continuation.
Nous revenons dans un mois si la banquise
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le permet.- De rien , faite votre travail je prie pour que
votre devoir permet de sauver les personnes
en détresse.
Je raccompagne les compagnons marins à leur
embarcation. Me voilà livré à moi -même avec
en prime une église et ses fidèles.
Je retourne vers l'église et, comme par habitude
je ne rencontre de pierres dangereuses c'est
devenu une démarche d'habitué.
A l'horizon le soleil rejoint la mer, il a l'air de si
noyer pour s'éteindre. Sa couleur rosâtre est de
toute beauté. L'oublie le froid qui enlace mes
pieds et mes oreilles. Sur le chemin un habitant
sur une grosse pierre sculpte, avec l'aide d'une
hachette une statuette représentant un phoque.
Je le regarde travailler et reste étonné, quel
savoir faire, je suis émerveillé de cet artisanat.
IL faut que je rentre pour ranger mon attirail
avant ma première messe du soir. Ma montre
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indique une heure avancé, je ne dispose plusde temps pour manger avant ma première messe
du soir.
De ma main droite je tire sur la corde pour faire
sonner la cloche, je l'actionne par quatre fois.
Personne ne vint, j'attends cinq minutes, et
recommence mes quatre coups de cloches. Je
tente de tirer un peu plus fort sur la corde, celle-ci
casse et tombe a mes pieds. Une personne
m'interpelle, Martin,
- Père Sylvain que signifie cette alerte ?
- C'est pour la messe du soir que j'ai l'intention
de donner.
Martin ne répond pas, il se retourne et ferme la
porte brutalement. Cette intervention transforme
mes intentions, j'eus pris peur et m'abstenais de le
montrer. Je sors de l'église pour tenter de
rencontrer une ou plusieurs fidèles. Personnes,
plus une âme ne se déplace seul l'aboiement des
chiens résonne aux alentour. Sur les toits
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montent des vapeurs bleutées qui entourent lesmaisons. Pas un brin de vent ne les déstabilise.
Je patiente quelques minutes, puis j'abandonne
mon espoir. Je commence la messe seul devant
Dieu.
Le lendemain une nouvelle journée se présente
à moi, quelle joie. La brume couvre tous les toits
les monts et les chemins. Le silence est roi. Où
sont passé les enfants ? Personne ne donne signe
de vie. Je retourne dans l'église et me suis racé.
Je ressors de l'église et j'aperçois un vieillard
accompagné d'un jeune enfant venir dans ma
direction. Notre rencontre se consolide par une
formule de politesse de ma part,
- Bonjour monsieur, il fait une belle journée.
- C'est l'été par ici Père Sylvain.
- Où sont les autres personnes, dorment elles ?
- Non ils sont à la pêche depuis ce matin de
bonheur.
- Les enfants les ont accompagnés ?
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- Ils sont en classe.- Les chiens sont-ils parti avec ?
- Oui Père Sylvain pour tirer les traîneaux.
- Ce n'est pas aujourd'hui qu'ils reviennent ni
demain, tout dépend de la chasse qu'ils fond.
- Merci mon brave et que Dieu les protège.
Je me tu et reprit la direction de l'église. Le
personnage me dit,
- Arrête ton feu, il fait asses chaud c'est l'été.
- Je suis tes conseilles, je te remercie.
- Plus tard on récupérera du bois en bord de
mer car en hiver les courants changent et il
n'y aura plus de possibilité d'en trouver. Il
faut faire des réserves.
Il n'a pas tort, son raisonnement est constructif.
Je termine mes engagements pour prier puis je
le rejoins pour faire un ramassage de bois que
la mer a viré sur la plage de galets.
C'est vers les 13 heures que nous revenons de la
plage avec sur nos traîneaux du bois. Je tente de
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refaire du feu pour me faire a manger, des fuméesmontent de l'église. Le vieille homme vient me
rejoindre avec l'enfant et me fait comprendre,
- On est en été, pas besoin de faire du feu on
peut manger froid.
Il me donne un morceau de poisson séché avec
des l'écumes sec. Ils se placent à mes coté puis
nous les dégustons sur un banc de l'église.
Après avoir avalé ce repas, je me sers du mode
d'emploi du poste émetteur en ma possession et
l'installe selon les indications.
Le soleil est au zénith et sa chaleur réconfortante
fait monter les degrés a 18, c'est un bien être.
Le village est vide, je me sent seul, j'entendis des
coups de hachettes provenant de l'entrée du
village. Je me dirige dans cette direction et
retrouve le personnage en train de tailler son gros
caillou. Ma venue le choqua momentanément, je
constate que ma présence lui fait plaisir, il me
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demande,- As tu suivi les conseils de Moaki ( Martin)?
- Oui j'ai fait comme il m'a dit.
- Il faut suivre ses conseils car c'est lui qui
résonne pour tout le village.
- je les suivrais
- Père Sylvain si tu veux des conseils tu dois lui
demander son avis, ne jamais instaurer ta
propre directive.
- Je suis de ton avis, mais, qui a tiré sur la corde
de la cloche l'autre soir avec un fusil ?
- Moaki dit qu'il ne faut jamais faire du bruit
inutile sur cette terre cela effraye les animaux
et éloigne les phoques, la pêche risque d'être
mauvaise.
- Pour quelle raison ne pêchent ils pas ici ?
- Les poissons aiment la tranquillité, vivre
auprès des hommes c'est bon pour leur
multiplication.
Cet homme signe la sagesse et ce petit dialogue
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me nourrit de compréhension logique.- Quel est ton nom ?
- Moi c'est Moyaki et toi ?
- Père Sylvain, Sylvain est suffisant.
A ce moment je consulte ma montre et remarque
l'heure où je dois donner de mes nouvelles sur le
poste émetteur, 17 heures précise. Je m'excuse de
cette interruption et quitte Moyaki. En prenant la
direction de l'église je remarque que cet individu
me suit. Je fin de le voir et continue ma route. Le
poste est branché et l'aiguille définie la longueur
d'onde. L'écouteur sur les oreilles j'écoute le
brouillage pour parvenir à obtenir une réponse
aux messages que je transmets.
- Ici Père Sylvain vous me recevez, ici Père
Sylvain vous me recevez ?
- Ici Alizé, m'entendez vous, ici Alizé m'entendez
vous ?
- Je vous reçois 10 sur 10 ici le temps est au beau
fixe et chez vous Père Sylvain ?
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- Nous avons le même temps avec 10 degrés levillage est vide, c'est la saison de pêche.
- le habitants vous ont acceptez Père Sylvain ?
- Je l’espéré, Alizé, comme il n'y a pas grand
monde je ne peux le certifier, et au sujet de
l'alerte de détresse y a il eut des victimes ?
- Non c'est un début d'incendie sur un navire
qui fut matricé sans faire de victimes Père
Sylvain.
- Bonne continuation Alizé
Cet appel venu de loin me donne un réconfort,
un soulagement. Je sors de l'église pour retrouver
mon personnage. Plus personne à vue, je suis
seul. où peut-il bien se trouver ? Toutes ces
maisons vide son a porté de main. Je peux mis
hasarder comme bon me semble. Un curiosité est
un péché, je ne tente aucune intention de les
visiter et reste devant mon église. La fraîcheur
du soir se fait ressentir, je laisse mon
observatoire et entre dans la demeure de Dieu.
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je suis seul à faire la messe du soir, avec unebougie, car il fait noir.
Une nostalgie vient me narguer. Je retrouve
mon lit de peau de phoque. Seule la croyance
peut me venir en aide, je me mis à prier pour
que tous les habitants reviennent. Cette
seconde nuit me donna le cafard, je n'arrive
à fermer les yeux. Je sens sous mes pieds une
petite chose qui se promène de gauche a droite.
J'empoigne ma lampe de poche qui se trouve
sous mon oreiller et décide de donner vie à
cette lumière artificiel. Je suis le mouvement
de cet animal et tombe sur un rats gris qui se
balade sur mes pieds sans en avoir peur ? J'en
suis étonné mais me garde de le chasser. Le
rats n'en est pas surprit et nos regards
se croisent sans une peur. Je ne bouge pas et
attends que se rats suive un autre parcours.
Je me laisse séduire par ses yeux noir
brillant qui me dévisage sans gêne et attends
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que cette bestiole me quitte. Il le fit comme sirien n'était.
Au petit matin un bruis étrange me fit sauter
du lit que je quitte sans explication. Je me
dirige vers la porte de l'église et suivi mes
intuitions qui me guident vers la mer. Une
grosse boue noir fait des saperlipopette pour
se faire remarquer. Elle émet des sons doux
qui se répercutent aux alentours. Une baleine
là, devant moi je n'en reviens pas et le cri à
haute voix. Une joie énorme gonfle mon cœur
et je m'imagine Jonasse qui eut séjourné dans
les entrailles de ce poisson plusieurs jours et
en ressortie vivant. En pensants a cette histoire
je prie Dieu de m'avoir récompensé.
- Sylvain ceci est un bon présage.
Je me retourne et aperçois Moyaki et l'enfant
montrant la baleine.
- Quel message indique ce poisson ?
- Ci la baleine vient nous trouver, bientôt d'autres
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poissons et phoques passeront la débâcle avecnous.
- Pour quelle raison ouvre-t-il la venue de l'hiver?
- On ne sais pas mais sa venue indiquera le
bonheur et la richesse.
- Si beaucoup de poissons passeront l'hiver avec
nous sera-t-il plus froid ?
- L'hiver est toujours froid, pour cela mon devoir
est de récupérer du bois sur la berge.
Cet homme n'a pas tord, je continue de ramasser du
bois de toute sorte. Les heures passèrent vite, mais
notre devoir est accompli.
- Moyaki accompagne moi a l'église je t'invite toi et
l'enfant pour manger avec moi.
- Ton hospitalisation est grande nous te suivons.
Enfin des personnes m'accompagnent à l'église j'en
suis flatté. Je fais l'inventaire de mes possibilités de
placer sur la table de quoi manger et commence par
du saucisson sec, comme entée, des lentilles comme
légume du jambon fumée, ou alors des pâtes bref
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le chemin est long je peux en inventer des possibilités.Moyaki me suit ainsi que l'enfant qui porte aussi des
petits morceaux de bois. Ce parcours répété à
plusieurs reprises fatigue mes jambes. La solution
serais d'avoir une brouette, la facilitée de transport
permettra de rapporter plus de bois Nous arrivons
devant la maison de Dieu, je transporte avec moi pas
seulement du bois mais aussi la certitude que mes
prières de la veille ont rapporté leurs fruits.
J'ouvre la porte grandement et invite mes semblables
à pénétrer en premier. Leur hésitation surprend,
pourtant ils étaient avec moi l'autre jour quant ils
m'ont invité à manger ? Arrivé au milieu de l'église
je fais mon signe de croix, puis je me dirige vers les
caisses en bois empilé. J'en sors deux boites de
conserve que je place sur le fourneau, que j'ai
allumé, j'ouvre les boites avec l'aide de mon
couteau Suisse. Je prends du saucisson sec que je
coupe en rondelle, quelques galette que je répartie
entre nous. Je place une marmite d'eau sur le
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fourneau pour chauffer les boites de conserve dansun bain marie .On prit place autour d'une table où
j'ai placé les couverts d'argent que mes parents mon
offert. Mes invités sortent de leur fourreau un
couteau tranchant, même l'enfant d'environ ans en
dispose.
A la fin de notre repas je leur propose du café, là leur
étonnement tente de refuser, ils ne connaissaient pas
le café, puis acceptaient mon offre Durant cette pose
je tente d'apprendre plus sur le village
- Moyaki quant fut construit ce village ?
- Cela fait 15 ans que je suis ici depuis que j'ai quitté
la toundra et le village existait déjà
- De quelle tribu viens-tu, as tu délaissé les tiens ?
- Je suis venu avec ma tribu tous ceux qui sont ici
font partie de ma famille.
- Tout le monde est venu en même temps ?
- Oui je suis le responsable de l'obtention des droits
d'occupation du village, c'est pour cette raison
que je reste ici quant les autres vont pêcher
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- Je ne comprends pas bien que tu as reçu le droitde vivre ici ?
- Il y a bien longtemps que la police de Danemark
nous a conseillé de quitter nos igloos en hiver et
en tente à la saison d'été quand on se déplaçaient
dans la tondra Ils nous proposaient ces maisons
en bois. Notre tribut diminuait rapidement leur
aide fut bien venu elle nous a sauvé. Quand on est
arrivé, de nombreuses caisses nous étaient mises
a disposition elles étaient remplies de victuailles,
d'habits et d'ustensile. Des navettes en bateau nous
approvisionnent deux fois par mois.
La discutions prit fin, nous continuons à chercher du
bois. Le soleil frôle l'horizon pour se noyer dans la mer.
Il est 17 heures, je retrouve le poste émetteur.
- Allô station Alizé m'entendez -vous, allô station Alizé
m'entendez-vous ?
- Ici station Alizé je vous reçois, ici station Alizé je
vous reçois cinq sur cinq.
- Les habitants du village ne sont pas rentrées.
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- Cela n'est pas grave Père Sylvain, c'est leurshabitudes.
- Je vous quitte station Alizé et merci pour votre
réception.
- Père Sylvain il faut trouver un non a votre station.
- Que dite vous de station Sylvain, que dite vous de
station Sylvain ?
- d'accord, ce sera station Sylvain, ce sera station
Sylvain.
- A demain station Alizé
Cette discutions avec d'autres réajuste mes pensées
c'est bon de dialoguer pour se sentir accompagné. Je
quitte l'église pour retrouver les trois habitants. Il n'y
a plus personne, je retourne sur mes pas et fait la
messe comme d'habitude, seul. Je consomme le repas
du soir puis me couche dans mon lit. Le même
contacte animal que la nuit passé se fit sentir. Le rat
revient sur mes jambes. Je n'allume pas ma torche
mais je garde mes pensées éveillé. Ma confiance naît
avec cette petite bête inoffensive.
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Au lever du jour je place mes pieds devant l'église, jene rencontre personne. Il fait a peine jour, je regarde
sur ma montre, 5 heures 30. Je suis certainement la
première personne réveillé ? Je m'avance sur la place
et remarque que mes compagnons ont commencé
leur travail de fourmi, je n'en reviens pas et me garde
de les questionner. De nombreux tas de bois sont
empilé sur les traîneaux qu'ils tirent. Je les salue
amicalement puis sans tarder entreprend la même
besogne.
Ce matin là notre acharnement ne nous permis de
discuter. Avec l'aide de traîneaux nous remontons
le bois. Je suis étonné qu'ils glissent sur des pierres ?
Cette réaction silencieuse doit cacher quelque chose.
Je ne cherche la raison et active mon travail. Vers
midi je les contacts pour les inviter à manger ensemble.
Ils me dissent,
- On n'a pas faim, c'est le soir qu'on mangera, il faut
se dépêcher car le vent va tourner et il n'y aura
plus de bois pour plusieurs jours voir même des
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semaines. Nos stocks ne sont pas suffisant car laneige est proche.
En entendant ces phrases je n'en reviens pas, dire que
nous somme au début de septembre, mais à quelle
date commence l'hiver ici ? Ma curiosité me demande,
comment sait'il que la neige est proche ?
Notre acharnement me fatigue, je dois faire une pause
car mon estomac rumine un vide. 15 heures a passé et
depuis 5 heures 30 ça en fait des heures de travail.
L'endurance de ces hommes dépasse mes possibilités.
Il me reste une solution, abandonner. Mes pensées
ralentissent cette action, je prie Dieu pour qu'il me
donne une force supplémentaire celle de tenir car en
abandonnant ces hommes, ils remarqueront ma
faiblesse. Je mords sur mes dents et fait comme eux.
La volonté dépasse les qualités d'une personne mais
aujourd'hui, c'est Dieu qui m'a envoyé cette force. Je
continu de travailler, il est 16 heures sur ma montre.
Cette action de regarder sur la montre attire les
villageois. Ils se rapprochent de moi et regarde mes
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gestes.- Ceci est une montre.
l'attention ouvre leurs petits yeux noir comme ceux du
rat de l'autre soir. Cet objet devient une découverte.
- A quoi sert cette chose-là Sylvain ?
- Pour savoir l'heure Moaki.
- C'est quoi l'heure ?
Cette question demande une réflexion de ma part, je
deviens songeur.
- L'heure est une mesure de temps, avec elle on sait
exactement quand commence le jour et à quel
moment vient la nuit.
- Mais le temps c'est quoi au juste Sylvain ?
- Le temps c'est la longueur d'une journée, d'une année,
d'une vie.
- Nous on compte par hiver pour l'âge pas besoin d'un
ustensile pareil et compliqué.
- Je suis prêt à vous apprendre l'heure c'est pas
compliqué. Il suffit de suivre la position de la
petite aiguille qui indique les heures et repérer le
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chiffre sur lequel elle se trouve, il arrive que cetteaiguille est entre deux chiffres alors c'est une demie
heure de plus que le chiffre inférieur, une demie
heure c'est 30 minutes. Quant la grande aiguille,
qui tourne plus vite que la petite, se trouve sur un
chiffre c'est les minutes. Si les deux aiguilles
stationnent au même endroit c'est 12 heures le jour
et minuit la nuit. Je vous prouve la précision , quant
la petite aiguille se trouve sur 5 et que la grande
sur 12 je reçois un appel radio de la station Alizé.
Mes explication instruisent et intéressent mes
compagnons. Ils écoutent avec une attention qui
coupe cour au travail entamé.
- Nous disposons d'une heure pour réceptionner
l'appel de la station Alizé, on peut travailler encore
un peu Moaki.
Ce que nous entreprenons mais, le jeune garçon est
intriqué par ce qu'il vient d'apprendre, souvent il
s'approcha de moi et me demanda de voir l'heure. Il
a compris le fonctionnement je crois même qu'il en est
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hypnotisé.Je les invite de me suivre, car le moment attendu est là.
A l'entrée de l'église je fait mon signe de croix, puis je
me dirige vers le poste émetteur radio. Je regarde sur
ma montre et met le poste en marche. Je manipule les
manettes et passe les écouteurs sur mes oreilles. Un
griffonnement de différents sons ondulent dans les
écouteurs. L'enfant m'observe d'un air questionneur.
Je ne cherche le pourquoi de ce grisonnement et
,j'augmente les sons pour que mon entourage l'entende.
Puis je parle dans le micro,
- Ici Station Sylvain m'entendez vous, ici Station
Sylvain m'entendez vous ?
- Ici station Alizé je vous reçois cinq sur cinq, ici
station Alizé je vous reçois cinq sur cinq.
A cet instant le visage de l'enfant se transforme, son
regard se promène de gauche à droite comme pour
chercher la personne qui nous parle.
- Tout ce passe bien, Sylvain ?
- Par ici tout est en ordre Alizé, bonne continuation.
- Merci de même Sylvain, a plus.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur
a ce jour, 18 09 2019, 29 614 lecteurs.
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suite au 48 sur 3/8
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