lundi 16 octobre 2023

suite roman 4/8 d'aventure ( Direction Banquise Groenland )

mirage au dessus des nuages sages n 3

Les romans sont des fictions

suite roman d'aventure Direction banquise Groenland 4/8

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De Solaya 5 ans







Bien sûr il y a cette tribut d'Inuits, je pensais leur demander,
le respect envers l'un mérite celui envers l'autre, comme 
Moaki m'a fait savoir. Aucune décisions ne peut être prise
sans son accord, je me retiens de lui demander. Dans mon 
imagination  n'y a pas de doute, si je ne trouve rien pour
faire du feu je risque de tomber malade. Je remarque un 
coffre en bois que je n'ai pas visité, il me parut sans 
important. Un endroit qui appartient a mon précédentes le
Père Léon.. 

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Mon espérance se trouverait il dans ce coffre, je tente de 
l'ouvrir et remarque qu'un grand cadenas coupe cour à ma 
curiosité. Je me baisse pour tenter de trouver comment 
l'ouvrir avec quelle moyen, une voix me dit,
-   Père Sylvain où es-tu ?
cette voix me choque je me lève rapidement effrayé,
-   Je suis là Mika, je viens.
Je l'avance vers lui certain de mes pas bien que la clarté
 du jour peine à éclairer l'allée de l'église.
-   Père Sylvain un grand oiseau survole le fjords.
Ses paroles ont un raisonnement d'incertitude et d'inquiétude,
je dirais même qu'une peur envahi ses pensées. Le fait d'avoir
 demandé mon aide me démontre que ma présence a pris de 
la valeur. Donc je suis devenu un pilier sur lequel on peut 
poser sa confiance.
-   Oui Mika je te rejoins.
Un grand oiseau, mais bien sûr d'après les bruits du 
ronronnement des moteurs c'est un avion qu'il s'agit. En 
remarquant les réactions de ce garçon je me rends compte 
que c'est une forme de partage qui permet d'apprendre à 

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l'autre, ce qu'il vient de découvrir fait partie de son orgueil.
L'élément volant est un hydravion qui tente de se glisser sur
l'eau huileuse du fjords.
-   Tu vois Mika ceci est un hydravion, il tente de se pose sur  
     l'eau pour nous rejoindre.
-    Je pars avertir Moaki il pourra le regarder de plus prêt.
en un rien de temps ce garçon disparaît derrière les maisons
Je continue mon avancé vers la plage. Le temps reste doux, 
pas un brin de vent la journée est agréable on a 6 degrés. Ma
montre marque 11 heures. L'avion s'approche du rivage. Mika
a sortie son kayak en peau de phoque. En un rien de temps
et juste quelques mouvements il rejoint l'avion. De ma position
je peux les observer et reconnais les couleurs des habiles de 
la police du Groenland. C'est une patrouille qui vient nous 
rendre visite. Trois personnes rejoignent le bord. Je les 
accueille avec les respects d'usage, puis nous retrouvons
 l'église. Un attroupement se forme car l'ensemble du village 
est là. Ce n'est pas souvent qu'un tel événement se produit. Les
paroles de bien venu sont partagé. Je leur propose de manger 
sans me rendre compte que je ne possède de quoi allumer un

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feu. La joie de rencontrer des personnes étrangères à mon 
entourage provoque en moi une satisfaction. Mon hospitalité
est apprécier par tous, je leur demande du feu pour mettre en 
route le fourneau et chauffer de l'eau pour le thé. L'un des 
policiers me questionne,
-   Votre Station  Père Sylvain ne fonctionne plus ?
-    Non, une panne du à l'humidité en est la raison.
-    Justement c'est pour cette raison que nous avons reçu 
     l'ordre de prendre de vos nouvelles, le ferry voulu vous
     contacter pour vous faire une livraison, comme il n'y eut
      de correspondance radiophonique il nous a alerté ainsi que 
      la station Alizé qui nous eut fait part de votre absence.
-    Je vous remercie messieurs, que notre vie a de l'importance.
l'homme se place devant la table d'écoute, puis fait plusieurs
manipulations avec les boutons de la radio émetteur. Le jeune 
Moki se trouve à mes cotées, il regarde d'un air intéressé la 
manière de faire de cet homme pour tenter de résoudre les 
problèmes et de remettre en marche la station. Entre temps 
je me dirige vers la cuisine, il me vient à l'idée que je manque 
de quoi faire du feu.

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-  Messieurs, pouvez- vous me donnez du feu ?
Une personne me tend un briquet, j'allume le fourneau 
puis met en marche les trois lampes de pétroles. C'est alors 
sans le vouloir que je lâche cette phrase-là,
-   Que c'est bon d'avoir du feu et un peu de chaleur.
-    Vous n'en avez plus Père Sylvain ? 
-    Oui cela fait dix jours.
-    Comment avez-vous fais jusqu'à maintenant ?
-    J'ai trempé les biscottes dans de l'eau froide et les boites
     de conserve je les eus réchauffé avec les rayons du soleil 
     un miroir et une loupe. Quant il n'y avais pas de soleil
      je consommais des poissons ou de la viande séché.
Durant le questionnaire le jeune Moki reste a côté du dépanneur
de radio émetteur.  Le fourneau partage une agréable chaleur. Un 
des policier rejoint l'hydravion, il emmène le jeune Moki enchanté
par cette proposition. Un des policier me demande,
-    Père Sylvain avez vous des problèmes avec cette famille 
     d'Inuits ?
-    Non, ils sont un peut renfermé mais avec le temps on arrive 
     a sympathiser.

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-    Que vous ont ils dit au sujet de celui qui vous a précédé le
     Père Léon ?
-     Je ne sais rien du Père Léon et ils m'ont rien raconté.
-     Je fais part de sa disparition avec une bonne partie de la 
       tribut ainsi que le radio émetteur. Une nouvelle tribut a 
      complété cet endroit car il ne restât plus qu'une seule 
      famille et un vétéran d'une famille, il est sculpteur.
-     Je me souviens de lui, c'est celui qui fait des offrandes a la 
      mer avec ses créations..
-     Nous enquêtons sur la disparition de tout ce groupe, votre
      aide sera bien venu. Leur silence effacera la vérité au fil 
      des années ce qui n'est pas une référence pour un pays de
       paix. Je vous fait part de mon adresse radiophonique 
      au cas ou vous pouvez nous orienter. tenez nous au 
      courant des vas et vient de la tribut d'Inuits sur la station
      émetteur police Groenland.
-    Je ferai de mon mieux et vous contacte.
la panne est trouvé, un fusible qu'ils fallu changer. Nous 
mangeons notre repas accompagné d'une bonne bouteille
de vin que les policiers ont apporté. De nombreux provisions

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sont déchargé de l'hydravion, toutes emballé dans des 
caisses en bois. Nous le regardons décoller ce volume
de métal brillant qui disparaît dans le ciel. Je me pose alors
la question, ( quelle importance m'accorde les Inuits ? ) Je 
suis certain que ceux qui viennent en cours me respecte.
17 heures je tente de capter la station Alizé, je ne suis pas 
seul car le jeune Moki se trouve a mes cotés. Les 
retrouvailles avec la station Alizé ma tarde.
-   Station Alizé, vous me recevez ? station Alizé vous me 
     recevez ?
-   La station Alizé vous reçois cinq sur cinq, la station Alizé
    vous reçois cinq sur cinq station Sylvain.
-   Ça fait du bien de vous entendre Station Alizé après une
     panne de radio émetteur.
-    Station Sylvain une peur nous eut inquiété sur votre sort.
     Pour cette raison nous avons fait venir la police par avion.
-    Station Alizé, tout le village vous en remercions pour cette
      attention. La police a dépanné la radio émetteur et ma donné
     de quoi faire du feu.
A la fin du dialogue le jeune Moki me dit d'une manière étonné,

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-   Pour quelle raison ne m'as-tu pas demandé du feu, je t'en 
     aurai donné.
-    Tu sais Moki je ne voulais pas vous importuner.
-     Le chef de cette tribut est mon père, il ne t'aurait pas 
      refusé car demander l'étincelle de la chaleur c'est accepter
      de partager le soleil en hiver. Personne sur terre n'a le 
      droit de le garder rien que pour lui.
-    La flamme de la vie pas le feu Moki, c'est une chose qui 
     occupe le profond de toi-même, c'est une force, une 
     intelligence qui gère ta santé et ton endurance. Cette force
     invisible est ce que Dieu ta donnée, la vie celle qui 
     t'appartient.
-    Mais Dieu c'est qui Père Sylvain ?
-    Dieu c'est le créateur de tous ce que tu vois et que tu touches.
-    Et qui a crée Dieu ?
-    Dieu a toujours existé, personne ne l'a crée.
Cette réponse donne au garçon un long moment de réflexion.
Son questionnaire vient d'être bousculé par des paroles étranges 
à son imagination. Ne trouvant plus de quoi me questionner et
se sentant choqué, il me dit d'un air embarrassé,

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-   Père Sylvain je dois te quitter.
J'aurais aimé continuer mon dialogue sur mes croyances mais
je me contente de ce dernier pas comme le début d'une grande
victoire. Son brusque départ ne m'a pas offensé au contraire je
comprends cela et le laisse poursuivre ses pas.
Comme tous les soirs la messe est faite seul, mais avec la 
présence d'une autre personne qui pense a moi. La nuit me 
traîne dans un sommeil envers lequel nulle notion ne mesura le 
temps.
Au petit matin je déballe toutes les caisses en bois et remarque
que ma commande a été respectée. Je possède de quoi écrire 
pour toute ma lasse. Il y a même des crayons de couleurs, 
quelle chance. Je tacherai d'en faire bon usage par le partage 
de mes connaissances.
A la distribution de ce matérielle, la joie des enfants rayonne
de bonheur. Avoir du papier et de quoi s'exprimer c'est détenir 
un bien qui nous mènera loin.
Dans la semaine qui suivi je reçois un message sur le poste de
la radio émetteur qu'un ferry vient nous apporter les grandes 
commande encombrante. Perdu au bout du monde nous voilà

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relié en permanence par des navettes de ferry qui nous 
servirons pour faire du troc.
L'évolution du savoir de toute cette ribambelle d'enfants de
 tout âges mais aussi des parents fait passer les semaines
 rapidement. La confiance devient notre atout. Le grand froid
approche à grand pas, moins 35 degrés et la chaleur de 
l'église réchauffe tous les coeurs. L'église devient école et 
toutes mes intentions ne rencontrent de contradictions. Tout
le monde suit mes cours, a l'étonnement de moi-même je 
remarque l'évolution rapide de leur instruction. Le savoir 
est pour eux non pas une obligation mais une découverte 
digne de sagesses. En comparaison avec le monde civilisé
leur adaptation intellectuelle est une réussite. C'est avec
une facilité remarquable que toutes mes indications sont 
enregistrées. Je lui distribue les montres que le ferry nous
a livrées ainsi que le bois de chauffage et toutes les 
réserves de victuailles.
Le froid a formé un épais manteaux, le bruit est 
atténué et ma vois résonne dans l'église lorsque je leur
raconte des histoires de la bible. J'attire un nombre

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grandissant de personnes de tous âges. Cela me 
réconforte énormément, a partir de maintenant je sais
que ma mission sera une réussite.
Au poste radio émetteur les échanges divers se fond, telle
que des peaux de phoque, des peaux d'ourse blanc, de 
poisson séché. Un petit commerce se fait à chaque 
passage de ferry. En contrepartie des armes de chasse et 
des munitions arrivent. la couronne Danoise est l'argent
qui nous sert de devise.
J'ai fait en sorte que l'église devient école. Aucune de mes
intentions ne trouve de refus. Tout le monde contribue 
d'envoyer les enfants à l'école ainsi que certaine personnes 
qui ont envie d'apprendre. Leur évolution rapide 
m'impressionne. Le savoir pour eux n'est pas une 
obligation mais une découverte remplie de sagesse. Je 
remarque essentiellement des femmes font partie des 
élèves et les hommes préfère la pêche ou la chasse.
A l'extérieur la neige forme une épaisse ouate sur les 
toitures et même sur certains mur exposés aux vents de
neige. Ma voix est atténué sous ce manteau d'hiver elle

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résonne sourdement. Les histoires de la bible sont le fer
de lance qui attirent le plus d'écouteur. Cela me 
réconforte, je sais maintenant que ma mission sera une
réussite.
La station Alizé nous donne des indications sur la météo
et nous avertit qu'une vague de froid dépassera les moins
40 degrés et cela pendant plusieurs jours. Il faut prendre
des directives pour nous protéger. La corpulence des 
Inuits résiste a tous me font ils comprendre. Je leur 
explique que nous devons prendre pour nos réserves.
Moyaki me propose une partie de pêche. Cette proposition
demande une réflexion, la peur de prendre froid est pour
quelques raisons. Je ne lui fait pas part de cette attention
et accepte ses intentions. Moyaki me tend une vessie 
remplie d'une boisson qu'il me rend en ajoutant,
-   Tu bois cela d'une gorgé, c'est ma mère qui me la 
     préparé.
-   Merci Moyaki, mais il ne fallait pas.
Ce petit homme trapu ne me laisse pas terminer ma 
phrase,

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-     Ce n'est pas un remède de sorcier, c'est un breuvage
      fait pour résister au grand froid. Bois le tu ne 
      tomberas pas malade comme celui que tu remplaces,
      le Père Léon.
Cette remarque me guide sur une question, mais qu'a 
fait le Père Léon pour que je le remplace ? Je bois ce 
liquide d'une couleur bizarre et qui sent l'huile de foie 
de phoque, puis, suit une sensation qui réchauffe mes 
entrailles et mes muscles. Cette masse rougeâtre 
provoque des remontés. Dans mes pensées plusieurs
raisons font bourdonner des suppositions , si je 
n'accepte ce breuvage je ne serais pas de leur tribu, 
alors je suis son invitation malgré que je sais que 
dans les prochaines heures on aura des moins 40 
degrés.
l'équipe qui nous accompagne sont fière de mes 
engagements pour une partie de pêche,  se lit sur
leur visage. La violence du vent refroidit l'air et 
pénètre partout . Les narines et les lèvres se sont 
collé et mes muscles sont tétanisé. Mon sang 

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bouillonne. Je ressent un picotement d'aiguille sur la
partie non protégé de mon visage. Moyaki n'a pas 
l'intention de faire marche arrière, il est trop fier de
son engagement. Après avoir parcouru une bonne
partie sur la place, un arrêt est pris. C'est avec 
rapidité qu'une tente en peau de phoque est montée.
Nous voilà abrités du vent glacé. Les chiens de 
traîneaux se regroupent en cercle pour se réchauffer.
Avec un long couteau Moyaki fait un trou dans la glace
et retire le glaçon qu'il place comme siège, celui-ci 
à une surface de 40 cm sur 40 cm et une hauteur 
équivaux a celui de la glace, 60 cm. L'eau est trouble
trouble aucun poisson n'est visible. Moyaki sort de son
vêtement une ficelle sur la quelle plusieurs hameçons
 sont reparti. J'observe ses mouvements, je ne suis 
pas convaincu que nous réussissons sans rentrer 
bredouille. Soudains il tire sur la ficelle en donnant
 un coup sec, puis il la laisse filer jusqu'à une 
mesure indiqué sur la ficelle puis il la retiré avec
ardeur. Il l'enroule autour du morceau de glacé .

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Au  fur et a mesure qu'il retiré la ficelle des 
maquereaux sortent de l'eau. Avec le manche de 
son couteau il leur assimile le coup de grâce a peine
sortie de l'eau. Une bonne douzaine de maquereaux 
de bonne taille sont sortie. Moaki me donne un 
morceau de poisson coupé.
-   IL faut manger du poisson frais pour rester en
     bonne santé.
Ce sont les seuls mots prononcés durant toute la 
partie de pêche, le silence dut rester roi. Avant de
démonter la tente le socle découpé est placé dans
son emplacement puis la tente est démonté. Moyaki
distribue les entrailles des poissons qu'il eut vider .
Sans tarder nous repartons.
L'arrivée est triomphale, mais le temps eut passé 
je ne peux m'attarder car l'heure du rendez vous
avec ma radio émetteur m'appelle. La ponctualité
est une marche de savoir vivre et de responsabilité.
L'église est chauffé par une ribambelle d'ados. Le 
tableau noir leur a permis d'exprimer des scènes de

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chasse. Je me place devant le pupitre de l'émetteur
 radio.
-   Station Alizé m'entendez vous, Station Alizé 
     m'entendez vous, ici Station Sylvain.
-    Ici station Alizé on vous reçois cinq sur cinq.
-    Que prévois la météo station Alizé ?
-    Aucune amélioration n'est prévu, il s'aggrave
     station Sylvain.
-    Nos prévisions de bois sont au plus bas station
      Alizé et les victuailles aussi.
-     Nous allons programmer un largage en avion
      quant la tempête de vent a finie Station Sylvain.
-     Je vous remercie pour votre attention, station
      Alizé. A plus .
-     Reçu station Sylvain a plus.
le combustible a diminue dans toutes les maisons. Ce
soir là, Moaki m'invite pour manger dans sa maison.
Cette invitation est une attention de mérite car je l'ai
accompagné a l'école de pêche. Je leur fais part de 
ma venu qu'après avoir fais la messe du soir et 

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remercié notre Dieu. Par cette réponse j'intrigue 
Moaki qui étonné me questionne,
-   Pour quelle raison remercies-tu  ton Dieu ?
-   Mais c'est pour tous ce qu'il nous a donné 
     aujourd'hui et dans le passé ?
-     As- tu aussi prie les autres jours Père Sylvain ?
-    Je prie tous les jours, pour quelle raison ne 
     viens- tu pas prier avec moi ? 
-    Je ne sais pas prier Père Sylvain.
-    Cela ne fait rien, je t'apprends si tu veux me 
     tenir compagnie pendant la messe de 
     remerciement là tu comprendras ce que je
     suis entrain de faire n'a rien de difficile.
Je me suis pris sans réfléchir pour arriver à ce 
résultat. Peut-être cela la choqué ? On verra bien 
par la suite. Il faut que je continue dans cette 
élancé.
-   Si tu n'as pas le courage tu peux emmener toute
     ta famille Moaki elle sera la bien venu.
-    Je n'ai peur de rien Père Sylvain.

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Son regard en est choqué, je devine cela par la 
position de son front qui se gonfle. J'ai osé 
l'affronter, se brave chasseur et chef de toute cette
tribut d'Inuits.
-   Je veux dire pat là que toutes les personnes sont 
    acceptées à l'église.
-   Je t'ai compris et je suis fière de connaître la base
     sur laquelle repose ton savoir. Je me présenterai seul
     à ta messe.
Je me suis certainement trompé dans une des explications, 
bon, je commence avec une personne c'est un bon début.
Ce soir-là, à 19 heures, je ne suis plus seul à faire ma 
messe. Moyaki est présent dans l'allée centrale, fière 
comme une personne digne de son rang. En croisant 
son regard je me garde d'ignorer sa présence mais je 
continu la messe. Je tien en moi une certitude riche de
croyance.
La messe terminée je me dirige vers ce futur fidèle qui 
garde toujours le même emplacement. Son envoûtement
et son attention se dispersera dans les pensées de tous les 

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habitants de ce village.
-   Je t’accompagne dans ta demeure Moyaki.
-    C'est bien de prier Père Sylvain pour remercier Dieu.
-    De la manière que tu as écouté Moyaki c'est une 
     reconnaissance envers Dieu, donc tu sais prier sans le
     savoir. Je te remercie au nom de Dieu de m'avoir suivi.
En poussant la porte un vent glacial m'oblige à presser 
mon pas. La neige tourbillonne autour de chaque élément
qu'elle rencontre, un froid vif  engourdie nos muscles. la 
météo n'est pas encourageante. Je retourne sur mes pas 
pour remplir le fourneau et diminuer le tirage, puis
 j'augmente l'épaisseur de mes vêtements.
C'est la première fois que je visite une habitation depuis
mon arrivé. Mon odorat découvre un parfum  inconnu à
ma personne. Autour des lampes d'huile, une fumée danse
autour de la clarté. Des femmes et des hommes sont assis
 en cercle sur des peaux à même le parquet de bois. Les 
enfants se regroupent dans un coin. Les hommes 
s'amusent à lancer des ocellés vers le plafond puis les
rattrapent d'une manière précise et définies par les 

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réglés du jeu. Les rires se mélangent aux histoires que
j'ai de la peine a comprendre. Ma venue est remarqué 
par l'ensemble qui se tu. Le silence est un hommage que
l'on m'accorde.
Mes cordes vocales sont emmêlés, j'ai des difficultés 
pour prononcer une seul parole. Parmi les enfants une
voix s'élève et me demande,
-   Père Sylvain raconte nous une histoire.
Avec peine je reconnais ce garçon bien que toutes les
personnes me sont familières. Un respect retient ma 
volonté de vouloir m'exprimer  ou peut-être le fait de
se trouver en famille ? Je ne demande qu'un peu de 
courage a mon Dieu, rien de plus le trac me fragilise.
Ma pensées questionne ma croyance je dois pouvoir 
répondre a cette foule de fidèles, une force me pousse
à dire,
-   Oui Mika, mais quelle histoire désires tu ?
-   Je sais que tu en possèdes beaucoup, raconte nous
     celle que tu préfères.
Je tire la bible de ma poche et au hasard je commence

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une histoire. Nous ne formons plus qu'un grand cercle
autour de moi. Le silence est interrompu par les pleurs
d'un enfant de bas âge qui cherche le sein de sa maman.
Je patient e sens couper se besoin d'exister et attend que se 
bébé reçoit sa tété. J'entreprends ma lecture.
LA MULTIPLICATION DU POISSON ET DU PAIN.



SUITE AU 5/8 



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Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur
A ce jour, 18 09 2019, 29 614 lecteurs.
A ce jour, 11 12 2021, plus de 204 000 lecteurs sur 3 blogs. 
A ce jour, 16 10 2023, 32 079 lecteurs.



























1 commentaire:

jjmz.blogspot.com a dit…

bonne fin de semaine a toutes et a tous et bonne lecture.