lundi 6 novembre 2023

LE BOIS DU ROIS

mirage au dessus des nuages sage n 3
mirage au dessus des nuages sage n 2
mirage au dessus des nuages sage n 1









LE BOIS DU ROIS 


Le droit du rois,
Ce n'est pas toi,
Car dans tes joies?
Tu ne le voies.

Le droit du rois,
C'est comme cela


Le poids du mois,
Se n'est pas a toi,
Comme il se doit ,
Tu ne le fait pas.

Le droit du rois,
C'est comme cela


Le bois du toit,
C'est  comme cela,
Poutres stupide,
Calé avec choix,

Le droit du rois,
C'est comme cela

Les oies du rois,
C'est une horde,
Qui alarme l'ordre,
De chaque discorde.

Le droit du rois,
Il fait selon ses droits.






JJM










écrit le 13 11 2010 .
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lundi 16 octobre 2023

suite roman 8/8 ( Direction Banquise Groenland )

mirage au dessus des nuages sages n 3

A la recherche 

134














Notre retour est acclamé par le village entier.
 Cette attention renforce notre union. On 
s'installe dans l'église avec les applications 
de Mayka qui met tout son savoir à 
disposition.
  Durant notre absence personne n'avait fait
le pain matinal. Ce manque journalier remit à 
l'ordre du jour attire l'ensemble des villageois 
qui raffole tous de ce pain. Mayka et Solaya se
donne à cœur joie de faite cuire des miches de 
pain et le partager après la messe et avant les 
premiers cours.

135

 La fin de l'année approche à grands pas et 
les préparatifs de  la fête de Noël engagent 
l'ensemble de la communauté. Pour cette
occasion on a cherché un bouleau sec 
dans la toundra. Les branches dénudées
servent à accrocher des pompons de 
couleurs, ils ont la formes de boules ou 
d'animaux. Des moufles sont déposés 
au pied et plusieurs jeux d'osselets 
réparties dans des poches de laines. Il y a
 encore des bottes
de peaux, de petites
sculptures en os qui
représentes des 
phoques ou ourses.







136

La nuit de Noël
 je fais sonner 
les cloches avec
l'accorde de 
Moaki pour 
rassembler tous 
les villageois.
l'église est 
comble et tous
les fidèles 
trouvent dans
l'église un 
rayonnement de bonheur. Je chante des cantiques
de Noël qui entraînent l'ensemble des fidèles. 
Le lendemain je leur réserve une surprise en cuisine
et fais un grand gâteau sur la basse d'une foret noire
en forme de cœur. Comme je n'ai pas de crème je la
remplace par le contenu d'une boite de mont blanc 
et du blanc d’œuf battu. Des airelles rouge sauvage
remplacent les cerises.

137










Comme prévue nous nous engageons pour partir

 a la recherche de cette fameuse grotte avec 
le plan trouvé dans le coffreNous nous engageons
 avec deux traîneaux chacun attelé de six chiens.
D'après le plan il ne faut qu'une journée pour 
rejoindre la grotte.
  On part armé de fusils et du nécessaire pour une
journée. Le parcours n'est pas sans embûches, de
nombreux obstacles nous obligent à prêter une 
attention particulière. Les dénivelées sont traître
et les rochets coupant.

138

C'est au boute de quatre heures de marche que nous
arrivons à cette fameuse grotte. 
    L'ouverture est dissimulé par des branchages que 
nous dégageons avec facilité. Nous pénétrons dans
cette abri naturelle avec dans nos pensées une 
certitude de découverte. Nous tombons sur des 
rangés de statues où son marqué les noms des 
personnes disparurent du village. Moyaki avait
sculpté une statue en forme de phoque pour
chaque personne disparu du village, la tête 
ressemble a une forme humaine, celle des gens
concernés. Et s'enfonçant dans la grotte, on 
découvre un corps conservé, assis sur une pierre.
Je relève tous les noms des personnes et celui du
corps qui possède celui de Père Léon.
  Je fis part de cette découverte a la police qui ne 
tarda pas a classer cette découverte comme la clé de
la disparition du Père Léon.

auteur, Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
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suite roman 7/8 ( Direction Banquise Groenland )

mirage au dessus des nuages sages n 3











124

le coffre 

   Le coffre en bois de chêne ressemble à un 
demi-baril. Le dessus arrondi sert de couvercle, 
il est fermé par une grande serrure un peu 
rouillé. J'introduis la clé et tourne sans 
rencontrer de difficulté.
  Sur un papier collé sous le couvercle  sont 
mentionnées l'ordre des livres concernant les
 relevées journalier.
   Le rangement est parfait, de nombreux
classeurs sont répartie par ordre de couleurs.
    Le blanc défini les relevés représentant 

125

celui des départs en chasse et les noms des 
familles qui composent le groupe des chasseurs,
pour cela un buvard nous guide vers la dernière 
page.
  En premier la date du départ est mentionnée. 
Puis le nom des personnes qui quittent le village 
ainsi que l'heure du départ. La région où ils 
partent chasser. 
  Leur retour figure sur la même page.
   Il y a le classeur bleu qui indique les relevés 
de la météo du jour.
   Le classeur vert sert à enregistrer les 
nouveaux arrivants avec leur nom de famille et 
les dates de naissance ainsi que de leur 
provenance.
    Le classeur noir sont enregistré les décès et 
disparition inquiétante. En le feuilletant je 
découvre l'enquête mené sur la disparition des 
personnes. Des croquis et explications pour 
chaque cas départagés en accidents de pêche, 

126

incident de chasse ou agression d'ourses. Un 
croquis et une description indique qu'une 
ourse à trois griffes fut responsable de la plus 
part des victimes. Il y figure les cas de suicide 
qui occupe une bonne partie des enquêtes. 
Souvent les personnes partent chasser seule ce 
qui les met en danger, cette raison est classé 
comme suicidaire.
     Le classeur jaune sert à enregistrer 
l'inventaire de la chasse en nombre de phoques,
de baleines, d'ourses et de renards, et de 
poissons séché. Les navires de passage qui 
pêchent au large, leur origine et les raison de 
leur présence.
     Le classeur brin sert à répertorier le passage
de ferry et d'hydravions qui ont déchargé de la 
marchandise. Le temps qu'ils ont passé dans le 
village. Les peaux qu'ils emportent et la valeur 
en couronne de la transaction.
   l'on découvre un plan d'une grotte qui sert de

127 

mémorial pour les personnes disparue. Cette 
grotte est situé sur le flancs de la montagne que 
surplombe le village. Une expédition est a 
prévoir dans les prochains jours. 
   L'ensemble des habitants du village est invité 
par l'équipage pour passer une soirée sur le 
ferry Alizé. A ce sujet j'emmène les livres pour 
les photocopier et les placer dans le registre 
nationale. 














  La soirée est magnifique, après une petite 
prière tout le village et l'équipage mange à sa 
guise sans oublier de finir la soirée dans des 
danses bien rythmé. Les passagers font partie 
de cette fête avec une animation parfaite. La 
musique enivrante me laisse séduire par des 
danses que je fais avec Mayka.

128 

Notre application est parfaite car nous ne nous 
marchons pas sur nos pieds nus.
Toutes les personnes dansent de cette façon sans
mocassin, les pieds nus au contacte du planché.
Quant a la boisson, notre gosier se régale sans 
modération car l'alcool est un réchauffant. 
Certains d'entre nous vacillent par le fait d'avoir
exagéré. Toutes les personnes sont de la fête 
aucune exception sa part du chasseurs au marins, 
du capitaine au  chef du village. Des amoureux 
aux ancienne famille. 
Au petit matin , main dans la main, nous retrouvons
l'église et notre nie douillet. Notre bonheur fait 
vibrer nos cœurs et quant l'amour invite un couple 
a s'unir tous passent pardessus les obligations.
Mayka me demande,
-   Père Sylvain vues tu m'épouser ?
Cette proposition est une bonne résolution je lui
réponds,
-   Mayka j'accepte de t'épouser, demandons à

129

     Moaki et au commandant de bort de nous unir 
     officiellement sur le ferry qui restera quelques
      jours amarré dans le fjord. Comme il y a un 
      prêtre à bord il pourra nous unir.
  -   Quel bonheur Père Sylvain je suis enchanté et
       heureuse. 
  Nous ne tardons pas à annoncer nos intentions à
Moaki et au commandant du ferry ainsi qu'au prêtre
qui acceptent notre demande sens hésiter. je suis 
envahie par un réconfort telle que le bonheur que l'on
ressent quant l'on vient de vous donner le plus beau 
jouet de ma vie.  Je ne suis pas seul car Mayka est 
éblouit de satisfaction. Elle fait vire part de notre
intention a tout le village qui trouve dans cette 
action la volonté de continuer de vivre dans le 
Groenland a Nasarmijit.
  Les nouvelles détiennent des surprises qui par leur
importance font que les préparatifs engagent tous les
villageois. Sur le bateau cette même effervescence de
préparation suit son cour. Je me rends compte que 

130

notre future union donne un signe de rapprochement 
envers les Inuit et les Européens. 
  Comme il ne reste plus que trois jours que le ferry 
reste accosté, les préparatifs se font au plus vite.
  Le commandant de bord me convoque pour me faire
par qu'il met à disposition des talkies-walkies  pour
ceux qui partent chasser. Cette attention nos permet 
de garder contact et de les reliés en cas de danger.
  Cette évolution nous fait avancer à grand pas ce que
nous apprécions tous. En plus de cette nouveauté il
nous fait part que dans les prochain passage de l'Alizé,
nous aurons une citerne de gaz qui replacera le 
 chauffage au bois. Cette mise en place sera faite par
des équipes de professionnels. Pour le remplissage des
citernes, il se fera du bateau L'Alizé. L'autonomie de
la citerne est prévue pour 70 personnes durant 3 mois.
Le remplissage se fera a chaque passage de l'Alizé qui
passe tous les droits semaines. Ce sera au printemps, 
que la piste d'atterrissage pour l'hélicoptère se fera.
Cette liaison rapide permettra de rejoindre les grandes

131

villes en cas d'utilité urgente.
Toutes ces nouvelles donnent à notre coin une valeur
plus que parfais. Ces nouveautés nous gâtent. Que 
peut dire pour les remercier ?
l'après midi de l'avant dernier jour de stationnement
de l'Alizé est arrivé. Nos préparatifs ont engagé des 
actions qui mettent en valeur ce précieux jour. Mayka
et moi-même en sont enchanté, je dis même enthousiasmé.
Avec l'ensemble de l'équipage et les passager ainsi que
le habitants de Narsarmijit nous célébrons notre 
mariage civile dans la grande salle du bateau. Par la 
suite les événements se poursuivent dans l'église. C'est
le prêtre du ferry qui nous fait les sacrements du 
mariage.
Narsiji Mayka accepte de me prendre comme époux 
sous le nom de famille Anderson Sylvain.
J'accepte Anderson Sylvain de prendre comme époux 
Mayka Narsji.
Puis nos frottages de nez en publique nous unissent 
devant témoin pour la vie.

132

La suite engage certaine coutume, on a du se baigner
dans une bassine d'eau chaude puis se rincer sous la 
cascade froide qui descend des hauts sommets. Une 
sorte de baptême qui signe l'appartenance au village.
Il est dit que les cascades nourrissent les fjords, puis
les océans et renforce les promesses de mariage.
Pour la suite il est question que nous partons en 
traîneaux quelques jours et prouver au village que 
notre union tien bon. De ce fait ils ont accroché un
 drapeau a l'église.







.




 Avec une tente, un fusil et un paquetage de routine 
placé sur un traîneau, nous voila partie avec une
attelage de 8 chiens.

133 

Durant les quatre jours , notre union battait son 
plein sentimentale. J'ai pêché plusieurs poissons que
Mayka prépare avec attention. Au parcours du retour
j'ai tiré un jeune bœuf musqué dans la toundra et en
 emporte que ce qu'il fut possible de transporter.









Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
Le 01 03 2019 , 2800 lecteurs.
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a suivre 8/8

suite roman 6/8 ( Direction Banquise Groenland )

mirage au dessus des nuages sages n 3
6/8


Les romans sont des fictions

LA RENCONTRE 





108 

-   Chère Frères et sœurs, de bonne nouvelles
    sont proche pour notre village. Comme vous le
    savez toute notre réussite est dut à notre
    patience . Mais faite bien attention car le vent ne
    c'est pas éloigné et le froid non plus.
    Certainement que l'avion militaire vas nous largeur
    des vivres et du bois de chauffage. Passez toutes et
     tous une bonne nuit.
La fin du discours laisse libre cour au remue-ménage.
Toutes les personnes sont heureuses et s'expriment 
à haute voix. Il ne reste que le jeune Mika prêt de 
moi et qui suit mes pas. Il tire sur mon veston.
-    Père Sylvain je ressens la même impression que
      toi. Cette rumeur n'apporte pas la joie car les 
      grands hommes qui vont nous rendre visite ne 
       son pas racé et leur comportement est méchant.
Je regarde ce jeune garçon et n'arrive pas à définir ce
que ces mots signifient.
-   Mais Mika ces gens viennent de l'endroit d'où je 
     suis venu, ils ont été à l'école et sont instruit.

109

Notre discours s'arrête là, finalement pour quelle
raison dois on avoir peur ?
La nuit appelle notre sommeil. Comme le soir passée
Mayka se trouve sous ma couverture. Elle en a pris
une habitude, sa présence ne me fait pas outrage au
contraire. Mais un autre sentiment me prédit une
affection envers laquelle je n'ai pas droit avant le
mariage, pour le moment j'appartiens à mes sermons
envers Dieu.
 La chaleur féminine enlace mes membres refroidis. Je
ne tremble pas de froid mais d'une chose étrange à
mes habitudes. Je pense que cette nuit j'arrive à
dormir ? Il n'est pas question que je commette un
péché. La puissance de la fatigue m’entraîne dans un
monde que je n'ai jamais connu auparavant, celui de
l'amour par contacte. Ces rêves ne figurent pas dans 
mes croyances. Ils transforment les écrit du paradis.
Souvent dans mon enfance je rêvais d'une autre
relation, celle de l'amitié. L'amour que mes parents
m'avait donné. Au moment où je pense à ses mots

110

un autre sentiment vient me guider, celui de 
l'affection et du désire. Cette nuit-là ma volonté de
résister au sommeil ma plongé dans un repos mérité.
Comme tous les matins je me lève à l'heure habituelle
pour activer le feu et enfourner mes miches car les 
amateurs de pains se sont multiplier. Les filles aiment
m'assister dans mes préparatifs pour la création de 
mes miches et au petit matin, Solaya une fille de 10 ans
suit mes actions pour la cuisson. Une assistance qui 
certainement trouvera dans cette réalisation un avenir.
Le vent a disparu comme prévu par la météo. Ce 
manque de bisse repose nos écoutes. Dans les paroles 
de ma messe matinal je remercie Dieu. Le froid n'a pas
baissé, il reste tenace et sec. Notre salive crachée gèle. 
Uriner en plein air n'est pas possible cela demande un
 emplacement protégé. Le nombre d'occupant de 
l'église nous oblige de se soulager a l'extérieur entre
les murs d'une cabane de bois. J'ai du mal à ouvrir 
mon pantalon avec mes moufles en peau . A ce moment
 là ou j'urine sur de la neige, un souvenir me vient a 

111

l'esprit, celui où la dépouille de mon amie l’écureuil
apparu. Ce passé est bien loin maintenant, en ce 
moment la chaleur de ce liquide humain ne font la
moindre neige. 
Aucune odeur ne vient a mes narines, car l'urine gèle.
Au loin le hurlement des chiens résonne entre les fjords.
Ce retour permet d'orienter les chasseurs. Je ne suis
pas seul à l'avoir entendu. Moaki, le fusil a la main, se
dirige vers ce bruit. Certainement que l'ourse est dans
les barges. Je me frappe les épaules pour réchauffer et
faire circuler mon sang. Un coup de feu claque, puis une
voix dit,
-   Un avion militaire dans le ciel .
-   Où ça, où ça ?
-   Vers le sud au-dessus de la mer Père Sylvain.
Le jeune Mika en est enchantée, ses cries font sortir
l'ensemble des occupants de l'église. Cette venue nous
soulage tous. Promesse tenu par la Station Alizé, notre
avenir est assuré.
Nous attendons tous la venue de cette oiseau métallique.

112

Son vrombissements se rapproche, le voilà qu'il 
contourne la crête du nez penché pour disparaître puis
réapparaître au-dessus du village. Il largue des sacs à
basse altitude sous l'attention de tous. Après plusieurs 
passages l'avion disparaît vers le sud. Ensemble nous 
le remercions par des signes de mains.
Au centre de l'église, l'inventaire de cette acquisition
venu du ciel nous permet d'obtenir le relevé suivant.
300 sacs de bois, 200 sacs de pâtes, 50 sacs de farines, 
50 sac de riz, des sacs de saucisses séché, du poisson 
séché, 20 kg de chocolats, du thé, du café, du sucre et 
du lait en poudre. D'autres sacs renferment des pommes
de terre et des pommes, il n'ont pas oublié des bougies
et des allumettes.
toute cette récupération nous a occupé toute la  journée.
Moaki ne rentre pas bredouille, il a abattu l'ourse  a trois
griffes, celle qui fut responsable de la disparition d'un 
grand nombres de chasseurs et de nos réserves. 
Il est 17 heures, je prend les écoutes du poste pour 
contacter l'Alizé. J'ai hâte de les remercier.

113

-  Station Alizé ici station Sylvain, station Alizé ici 
    station Sylvain vous me recevez ?
-   Station Sylvain la station Alizé vous reçois 5 sur 5.
-   La station Sylvain est ravi de votre livraison,  station 
     Alizé. J'ai une bonne nouvelle a vous annoncer, le 
     chef du village Moaki ( Martin) a tué l'ourse 
     responsable de 
     la disparition de chasseurs et de nos réserves.
-    La station Alizé accepte vos remerciements nous 
     ferons part à l'armée qui ont mis a disposition 
     un de leurs avions. Dans les jours qui vont suivre 
     un ferry complétera le restant manquant.
-    La station Sylvain vous envoie un grand merci 
      Station Alizé. 




-







114

Je quitte mes interlocuteurs avec une profonde
réjouissance. La venue du ferry est une raisons de
ce bien être.
Avec le débâcle les journées augments et la lumière
du ciel transforme notre entourage. La mer redevient
verdâtre et navigable dans le fjords. Les maisons
d'habitation sont de nouveau occupées.
Pour le repas de midi je présente a mes convives les
pommes de terre et explique une manière de les faire.
Je les jette dans la marmite rempli d'eau avec une 
pincé de sel et les met sur le feux. Je les épluche puis
les coupe en morceau.Je les écrase avec un peu de
 lait en poudre, puis les écrase pour en faire de la 
purée.
Une hésitation se remarque sur leur comportement.
Mika et Solaya très confiant, demande d'être servi en 
premier. Je fais une prière de remerciement, puis laisse
Mika plonger son couteau dans la purée. Solaya en 
fait autant et ensemble ils y goûtent . Tous les autres
suivent l'exemple. Moaki s'écrit;

115

-   On n'a pas besoin de mordre, et c'est bon.
La méfiance est levée, tous le monde en mange. Je
crois que ma cuisine a trouvé preneur. Maintenant
il faut que je leur apprend se servir dans des assiettes
des fourchettes et des cuillères.
La nuit venue demande du repos dans mes pensées.
Comme les représentante nuit, Mayka réchauffe mon
lit. J'ai perdu un peu de ma stupidité et conclu qu'il
n'y a que ma timidité qui gère mon état d'âme. malgré
cela je garde une petite partie de mes vêtements.
Que me réserve cette nouvelle journée, j'ai hâte de 
savoir, je commence par faire mes besoins habituelles
avec une température de 5 degrés. Ce réchauffement 
me donne un bien être. Je sens une transformation, un
bonheur révélateur. Tous les soucis se sont envolés. La
pêche est fructifiant, plus de clinquantes poissons de 
bonne taille sont pêché. 
17 heures, je contacte la station Alizé.
-    Station Alizé ici station Sylvain, station Alizé ici 
     Station Sylvain, vous me recevez ?

116

-    Ici station Alizé, station Sylvain je vous reçois 5
      sur 5. On est à 20 heures de navigation avec le 
      représentant de la station Alizé.
-     Station Alizé, cette nouvelle nous encourage plus
       que tout. La station Sylvain vous attend avec 
       impatience.
Cette nouvelle réconforte l'ensemble du village. Je ne
répète rien , le nouvelles vont vite. Le modernisme est
la clé de l'avenir. La venue du navire l'Alizé mérite 
une grande fête. A la esse du soir je remarque que 
des préparatifs sont en route. Les femmes se donnent
de la peine pour se rendre plus attirante et les 
hommes se sont rasé de prêt.
Ce remue-ménage n'intrigue pas les enfants qui
trouvent dans ces préparatifs une raison d'en faire
autant. Les femmes enduisent leur corps d'une huile
qui provient de poisson ou peut être du phoque.
A 19 heures c'est le moment de la messe du soir. un
parfum inconnu me tourne vers les femmes qui le
portent. Comme elles sont habillé de vêtements de

117

peaux, cette odeur se mélange avec celui de la  faune
sauvage. Le chef Moaki m'a expliqué qu'un vrai 
chasseur doit garder cette odeur pour épouser la 
nature. Le savon se dispatcher dans la nature et les 
animaux en sont conscients qu'il représente un 
danger.
Comme les autres nuit je retrouve mon lit et Mayka.
Je n'hésite pas à y pénétrer et trouve dans cette 
présence un confort. Elle aussi à cette odeur attirante
qui me fait tourner la tête. Celle-ci ensorcelle mon 
comportement, mais que ce passe-t-il donc ? Mayka
émet des petits rires en les accompagnent de mots
doux. Sa douce main entoure mon corps. Cette 
douceur me bouleverse. Mon hésitation est dut 
à une règle, la promesse que j'ai faite envers Dieu. Je
garde cette volonté de le servir, il ne faut pas me
laisser entraîner par la tentation de se mélanger c'est
un péché. Que se passe-t-il ? Je cherche à trouver une
solution pour m'y réfugier. Des mots en sourdine suivi
de rires silencieux m'entourent. La main douce de

118

Mayka effleure mon corps pendant un moment. Je 
sens le déplacement de sa main par la chaleur 
qu'elle émet. Je tremble de froid ou peut-être de ma
peur ? Sens aucun détournement de ma part, je laisse
Mayka poursuivre ses intentions. Combien de temps
vient-il de s'écouler ? Je ne sais pas au juste. Même mon
esprit est tombé dans un engrenage incontrôlable. La 
main glisse le long de ma jambe. Je mime de dormir et
garde ma position. Cette douceur féminine glisse sur 
mes hanches puis mon ventre suivi de ma poitrine. Le
même mouvement revient au point départ. Comment 
est-elle couchée ? Je me le demande, enfin mon 
cerveau réagis. La main se trouve vers le bas de mon 
corps. Sut que se passe-t-il ? 
Me voilà entraîné par une visse sens fin. Je me laisse 
séduire par la volonté d'une femme et ses désirs. Je ne
navigue pas à contresens et la laisse faire en restant
sur le dos, sans bouger, ni réagir. Je conclu de faire le
premier pêché de ma vie de Père.
Avec cet acte je rentre dans leur coutume, ce qui me

119

permet de les mettre en confiance et les guider vers 
ma religion. J'expliquerai plus tard ma faute à 
l’archevêque de mon diocèse.
Mayka exprime sa satisfaction par un gémissement en
m'enlaçant. Cette pureté de la nature des choses ma
plongé dans un sommeil réconfortant et profond. Dire
que je n'ai jamais goûté à  ce passage là, mais pour
quelle raison ? Pour quoi ce comportement peut-il 
être interdit par certains
Au matin Mayka rayonne de bonheur et moi de
satisfaction. Elle dore encore, je ne la dérange pas et
prépare le feu et les miches de pains a enfourner. 
Les villageois sont tous au aguets, ils attendent que le
ferry Alizé accoste.
Dans l'apprêt midi a 15 heures, le ferry fait hurler sa 
trompe pendant trois répliques devant l'entrée du fjords,
elle se répercutent entre les falaises qui se répondent. 
l'ensemble des villageois se regroupent sur le proton
pour les accueillir. Les chasseurs ont huilé leurs 
traîneaux pour les mettre en valeur. Lorsque le ferry 

120

a accosté les chargement est déchargé, puis remonté 
dans le village.
Le dirigeant de la station radio émetteur Alizé propose
de nous rencontrer dans l'église avec le chef du village
Moaki. Il est question de faire un inventaire de la 
population et de leur nom et prénom ainsi que de leur 
région d'où ils proviennent. Leur âge et leur dates de 
naissance. 
Un grand nombre est met dans le village mais pour 
les parents et parfois les grand parents il est impossible
de connaître la naissance. La dernière famille, composé
de 7 personnes, deux grand parents et un couple et trois 
enfants, avaient accouché leur enfants dans la toundra.
Ce remembrement permet a la nation du Groenland de 
mettre en valeur le village Narsarmijit.
Puis il est question de l'aménagement du village et de
son amélioration. La construction d'un aéroports pour 
hélicoptère est proposé. Cette  proposition rendre plus 
accessible cette région et évitera le manque de 
contacte avec le restant du pays. Il est aussi question 

121

de notre bien être pour permettre a nos maisons 
d'avoir un confort supportable. 
Je leur remet les relevés journaliers de température, du
vent et de la composition des déchets que nous rapporte 
la mer. Je ne manque pas de préciser le nombre de 
phoques tué ainsi que de la quantité de poissons péché.
Je lui fais part de l'ourse blanc au trois griffes qui fut 
tué pas Moaki. l'envoyé de l'Alizé me demande, 
-   Père Sylvain avez-vous obtenue des indications 
     concernant la disparition de trois familles d'Inuits
     composé de 15 personnes , trois mamans, trois pères
     et neuf enfant, je n'oublie pas le Père Léon.
-    Je n'ai pas plus de renseignement sur leur disparition
     le mieux c'est de demander au chef du village, c'est
     lui qui est le plus âge et le plus vieille habitant.
Moaki suivi notre conversation et ne tarde pas a répondre.
-    Les trois familles ont décidé de faire l'école de chasse
      dans la toundra avec leur enfants comme le font tous
      les chasseurs. Il fut question de faire des réserves de
      viandes pour l'hiver. Les trois familles sont partie 

122

      ensemble avec leur chien et les traîneaux. Un premier
      retour d'expédition n'a permis de ramener que deux 
       familles. Leurs explications sur la disparition des
      manquants c'est qu'ils ont subit l'agression d'une 
       ourse blanche avec trois griffes qui a tué la famille
       complète ainsi que leur chiens. L'ourse les a suivie
       jusque ici et a continuer a prendre par surprise 
       plusieurs chasseurs. Les traces sont marqué par 
      cette patte a trois griffes sur l'avant droit. Pour ce
      qui est de la disparition du Père Léon personne ne 
      sut où il a passé ? Ce que je sais c'est que le Père
      Léon a toujours remplie un rapport journalier sur 
       les événements du village dans un livre rouge. Je
       ne sais pas ce qu'est devenu le livre. Ne l'avez vous
       pas trouvé Père Sylvain en faisan l'inventaire de 
       l'église ? 
-     Je n'ai trouvé aucun livre rouge dans l'église, 
        pourtant j'ai fait le ménage de fond en comble 
        Moaki (Martin)
Puis il me vient une idée, il reste une clé sous la statue

123

du phoque, ne permettrait elle pas d'ouvrir le coffre
fermé avec un cadenas ? Cette possibilité pourrait
nous instruire. Je propose d'ouvrir le coffre.





       
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur. .

A SUIVRE    au     7/8
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Suite roman 5/8 ( Direction Banquise Groenland )

mirage au dessus des nuages sages n 3
suite Direction banquise Groenland 5/8

Les romans sont des fictions











90

LA MULTIPLICATION DE POISSON ET DU PAIN

Toutes les personnes présentes ont écouté le chapitre avec 
respect. Cette attention de leur part crée en moi un 
bonheur que seule une victoire peu produire, j'en suis fière.
Dans mes doutes ne trotte plus d'ombre contradictoire, une
lumière guide mes intentions comme par enchantement. Bien
sur que j'avais le tract au départ, ça a passé maintenant, 
j'ai touché leur âme en leur lissant la saint lecture. Ce 
résultat me donne une force hors du commun, merci mon
Dieu de m'avoir fait part de ce pouvoir. Le jeune Mouki 
me demande
-   Pour quelle raison le pain se multiplie Père Sylvain et
    quelle est sa composition ?
-   Le pain c'est de la farine de blé qui mélangé à de l'eau, 
    un peu de sel et de la levure gonfle pour devenir une
     miche que l'on appelle du pain. Selon la couleur de 
     celui-ci la cuisson est parfaite.

91

Cette nuit-là je remercie Dieu plus d'une fois. Mes habitudes
laissent à l'oubli une masse vivante, le rat. Mais pour quelle 
raison ne vient-il plus a mes pieds ? Cette réponse m'importe
peu, j'ai en compensation récolté la croyance de tout un 
village.
Le matin mes habitudes ne sont bouleversé par aucune 
mésaventure. Les enfants viennent apprendre leurs leçons
et les hommes sont partie à la chasse. Les femmes travaillent
dans leur habitation. Le hurlement des chiens se laisse 
emporter par le vent froid pour résonner dans les fjords.
Il est 17 heures me voilà devant mon porte émetteur radio.
Les nouvelles me fond comprendre qu'il est impossible de
nous livrer car le vent reste maître de la situation par sa 
violence. Nous devons élaborer un plan de regroupement
pour pouvoir nous chauffer ensemble dans l'église. On peut
économiser du bois de chauffage. Je fais part de cette formule
a tout le village qui accepte la proposition.
A dix-huit heures toute la tribut d'Inuits se trouve dans 
l'église. Cette présence me donne un comportement 
triomphateur. J'en suis ému. Je suis parvenu à accomplir

92

ce que celui qui ma présidée n'eut réussit.
La messe débute comme je l'ai toujours faite avec un 
chant de remerciement et une prière. Je site un passage
de la bible où toutes les personnes pardonnent a d'autres
ce qu'ils ont commis de mal mais aussi un remerciement
pour ce qu'ils ont fait de bien. Dans ce passage là je cite
le nom de ce village et de ses habitants. A la fin de la messe
je les remercie grandement pour leur présence et distribue 
du pain fraîchement cuite dans le four pendant le sacrement.
Je leur parle de ce que l'avenir nous réservera dans les 
prochains temps et qui le regroupement dans l'église sera 
la solution pour économiser du bois car le ferry a du mal
a nous livrer, la mer est de glace. Le vent violant empêche 
la venu de l'avion .
Personne ne contredit ma proposition à part une personne
Moyaki qui se lève au fond pour me faire cette remarque.
-   Le malheur se trouve parmi nous, il nous porte de 
     nouveau la même rancune comme il y a quelques 
     années. Sa première remarque est que peu de bois a
     pu être ramassé, la seconde c'est ce vent  froid qui nous

92

      fragilise . Moi je ne vois qu'une solution, faire une 
      offrande a la mer.
Sur cette réflexion ce petit homme, hérissé de poiles de 
renard blanc quitte rapidement sa place. Il ne désire 
continuer d'écouter mes propositions ni l'accord de 
l'ensemble du village. Sa mauvaise humeur en est pour
quelque chose car la porte de l'église vibre sous les 
claquements violant de cette énergumène. La réaction
qu'il entreprend creuse en moi une déception, je dis même
une peur que remarque entraîne une discorde dans notre 
entourage. Je dois rapidement rétablir la barre pour 
atténuer la population . Je m'exprime ainsi,
-    Mes chères fidèles, je suis ravi de votre présence
      dans cette église. Se retrouver c'est vouloir partager 
        son propre bonheur avec autrui. Certaines personnes
      évoquent dans leur parole un mot sens valeur aux yeux 
      de  notre communauté, le malheur. Avec la coordination
      de nous tous, notre volonté surpassera les épreuves 
       aussi bien que la peur. Justement, venons en a cette 
      révolte, c'est tout simplement la crainte qui l'enivre. Il ne

93

      sait sur qui compter ni avec qui reposera se mal profond.
      Il exclame cette faiblesse par des mots sans valeur. 
      Réfléchissons ensemble sur ce qui l'intrique pour lui venir
      en aide. Je vous propose de nous regrouper tous les soirs
      à la même heure dans votre église. Comme c'est le 
      bâtiment qui possède le plus de surface il est sage de
      vivre ensemble durant cette période.
l'ensemble de mes fidèles restent sans parole contradictoire
tous se fit à mon raisonnement. Ma prêche porte ses fruits 
car je n'ai pas tort. Rien que se retrouver ensemble dans 
l'église réchauffe nos coeurs et notre réconfort. Je suis 
personnellement envahie par ce phénomène.
-    A par la personne qui nous a quitté, tout le village set-il
      présent ?
c'est pour le comptage de la population que je dis cela.
-    Oui Père Sylvain tout le monde est là.
C'est une personne du premier rang qui me fait part, je 
 compte et trouve 63 personnes. L'église n'est
pas pleine.
-   Vous pouvez vous installer, cherchez-vous affaires. 

94

Le jeune Mika vient près de moi pour me dire,
-    Père Sylvain je peux dormir à coté du poste radio 
     émetteur  ?
-    Bien entendu tu peux occuper cette place-là.
L'église se vide et quelques minutes plus tard  toute la 
population est revenu.

Cela fait bien deux semaines que notre cohabitation
forme un groupe homogène. Je fais tous les matins 
cuire le pain dans la cuisinière , son odeur nous enivre 
a telle point que les villageois raffolent d'un morceau de 
cette grande miche partagé avec bonheur. De cette 
routine toutes les personnes participent à la coordination
de nos engagements, même Moyaki la personne qui nous
 eut fait une opposition.
La météo reste endurcie par cette tempête de vent qui 
gèle tout sur son passage. Très borné, Moyaki ne 
se laissa intimité par ce froid et partie à la pêche 
comme de coutume. Mes cours d'écriture l'intriquaient.
Les chiens de traîneaux sont revenu sent leur maître. Un

95

groupe tenta de le retrouver dans ce blizzard. Arrivé sur 
l'endroit de sa pêche ils ne retrouvaient que quelques 
morceau de son attirail,et relevèrent des traces d'ourses
 blanc qui l'eurent agressé.
 La tristesse enveloppa les villageois et à leur demande 
je fis une messe a sa mémoire. 
Comme le bois manque, nous décidions de démonter la 
remise en bois du disparu pour en faire du feu. On fit 
de même avec les réserves de poissons séché que sa 
famille nous rapporte. Nos réserves diminuaient 
rapidement car les ourses venaient se servir.
      Je fis part de cette attention a la station 
Alizé qui me dis que tout est prêt pour l'avion mais la
tempête nous bloque. Plusieurs vaillant chasseurs sont
partie à la chasse et la pêche, ils ne devaient pas 
dépasser une heure définie et revenir a l'église. Malgré
notre sécurité, l'ourse fit disparaître des chasseurs. A 
ce jour nous ne somme plus que 22 femmes, 23 enfants
et 10 hommes chasseurs. Je me suis pas compté.
Le soir a 17 heures je fait mon exposé  sur la situation 

96

critique qui nous entoure.
-   Station Alizé, nous ne somme plus que 22 femmes, 23
     enfants et 10 chasseurs.
-   De quoi sont ils mort ? 
-   D'une ourse qui les a agressé, on ne sais pas ci elle a
     agit seule ou a plusieurs. Car malgré les fusilles les
     chasseurs ont été pris par surprise.
Cette phrase là trotte dans ma tête, a quoi bon implorer
la radio, rien ni fait la patience est notre seul espoir. Une 
jeune femme pleure depuis un bout de temps, son unique
enfant de deux ans vient de mourir. Nous voilà plus que 
54 personnes. Il fait du moins 40 et le vent continue de 
tout bouleverser.  Je prie pour les disparues et compati 
sa double peine car son compagnon a disparue avec les
chausseurs. J'ai une envie de pouvoir lui venir en aide et
me rendre utile mais rencontre un mur infranchissable de 
la chasteté d'un missionnaire promettre fidélité a Dieu.
Je décide de devenir a mon tour un chasseur car 
multiplier le pain ne suffit pas il faut aussi multiplier le
poisson. Devoir tuer pour survire, je demande parton a

97 

Dieu.  Je propose ma candidature pour la prochaine 
sortie de chasse en emportant nos fusils. Le jeune Mika
fait partie du groupe. Ce vent froid tétanise nos mains 
dans nos moufles de peaux, on a du mal d'atteler les 
chiens aux traîneaux. Les moins 40 degrés sont atteint,
mes pieds sont comme raide. J'ai l'impression qu'ils ne
sont plus présents. Le peu de peau visible est gelée et 
mes narines sont collées. Mes accompagnateurs frappent
leur corps pour faire circuler le sang. Nous décidons de 
se diriger vers la mer en se laissant glisser sur la surface
gelée dans les fjords. Le vent violant ne cesse de nous 
enlacer. L’ensemble du groupe fut relié par des cordes
une sécurité qui permet de nous sentir assisté. Le but de
notre expédition est de trouver du phoque car les visites
des ourses sur nos réserves de poisson ont cessé ce qui 
indique la venu la venu des phoques. Mon impatience 
est traître, je ne mérite le titre de chasseur. Il me tarde a 
rebrousser chemin. La nature à ses caprices , il eut 
façonné des monticules de glace qui ressemble à des 
œuvres d'art . Le tournoiement du vent eut provoqué

98

des cristaux qui agglutiné font travailler notre 
imagination. Mon hallucination doit certainement 
provenir de mon manque de vitamine. Serais se le
diable qui me joue des tours ? Je le crois bien. Un 
chasseur me fait des signes avec ses bras, pour quelle
raison ne parle-t-il pas ? J'ai envie de le questionner
sur ses gestes en criant for pour me faire comprendre
mais, la valeur du silence tient la raison des gestes.
Moaki empoigne son fusil, je me garde de parler et
dirige mon regard dans la direction qu'est pointée son
arme. Rien ne dévisage un animal, tout me parait 
uniforme. Le claquement sec du fusil fait soulever un
monticule grisâtre. Du sang jaillit de cette masse en 
s'écoulant le long de ce tas de victuailles. Une force
nouvelle transforme nos vies car en un rien de temps
nous voilà près de cet animal qui suffoque dans un 
râle continu. Un chasseur tire un nouveau coup de feu
la détonation résonne dans le fjords. Certains
phoques plongent dans la mer et d'autres n'y prêtent 
attention. Les chasseurs sortent de leur étuis de long

99

couteaux, sans tarder ils lacèrent cette masse de 
viande chaude. Une sorte de vapeur s'en échappe. La
viande est rouge sang. Je suppose qu'il y a une bonne
demie tonne de viande de quoi nourrir pendant 
quelques jours notre communauté. D'après moi cet
éléphant de mer est un spécimen remarquable. Moaki
me regarde d'un air victorieux puis me tend un morceau
de cette viande fumante,
-   Manges Père Sylvain si tu veux vivre et vaincre ta 
     faim.
Je ne sus répondre et après avoir enlevé mes moufles de
peau, je prends se lambeau de chair, j'ouvre ma bouche
pour pouvoir mordre, mais les muscles de la mâchoire 
son endormir par le froid. A ce moment-là, les entrailles
de l'animal apparaissent et le coeur palpite encore 
comme les poumons. Suite au percement avec la pointe 
de couteau, un sifflement fait diminuer le volume d'air.
Cette vision transmet
le courage pour avaler une seule bouchée de cette pauvre
bête.

100

-   Père Sylvain mange la viande aussi longtemps qu'elle
     est chaude.
Me fait comprendre le jeune Mika qui dit,
-   Il faut faire vite car on retourne sur nos pas, si tu ne 
    n'en mange pas ta force t'abandonnera.
Je me garde de répondre et avale une bouché de cette 
viande fumante. Effectivement se repas rempli le vide
de mon estomac. Je ne peux d'écrire un goût car elle 
a celui de la chaire et de poisson. En mordant du  
sang dégouline. Les autres entrailles sont distribuées
aux chiens qui se chamaillent pour obtenir une bouchée.
Les quartiers de viande sont répartie sur les traîneaux.
Nous reprenons la glisse a travers un épais brouillard qui
diminue notre visibilité. Je n'ai aucun reperd, sans la
corde qui nous attache je me serais égaré. C'est le chien 
de tête qui guide l'ensemble de l'équipage. Le retour me 
parut plus rapide, serai ce le fait de ne pas rentrer 
bredouilles ? 
Le déchargement se fait avec plus de difficulté, la viande
a gelé et c'est collé ensemble. Nos retrouvailles se passent

101

comme une fête car tous l'ensemble de la tribut sourient 
de joie.
-   Père Sylvain a partir de maintenant le repas journalier
     est garantie.
-   Mais Mika cette viande ne suffira pas pour  terminer 
    l'hiver ?
-    Il y en aura d'autres phoques, car cet éléphant de mer
     est l'avant garde de la colonie.
Ce soir-là après la messe, une petite fête a lieu. Des danses
de joie enthousiasment le coeur de chacun d'entre nous. Je
suis le même comportement car une transformation se fait 
en moi. la jeune femme qui eut perdu son enfant et son mari
trouve dans mes paroles une source de réconfort et de 
consolation. Je reconnais que sa tristesse m'a bouleversé
profondément, mon instinct humain en tire des remords
pourtant je ne suis pas responsable de son malheur. Elle
me réserve un entourage continuelle. Sa tristesse a disparu
et son regard reste souriant, elle m'observe sans relâche. 
Je me laisse séduire par elle et répond par un sourire. Cette
action me rendit joyeux. Cette sensation inconnu a ce jour 

102

me transforme, que m'arrive t'il ?  Je me plonge dans mes
pensées et récolte un doute sur ma vocation. Je ne suis
plus le même par plusieurs facteurs , le premier c'est 
d'avoir participé à la chasse et le second de me laisser
entraîner par le sourire d'une femme. Je crois que j'ai
pêché mon Dieu. Cette réflexion ne vient pas a bout de
mes intentions, le diable est sur le point de me guider 
vers une vision féminine ? Dois-je m'en méfier ? 
Une force guide mon subconscient et éloigne mon 
intention d'abandonner. La vision féminine empiète mes
intentions. Je ne trouve pas de contre courant qui évite 
son regard ni même son frottement continuel. Je me
rappelle du discoure qu'un prêtre eut fait au séminaire,
-   Méfiez-vous des femmes elles ont le diable dans leur
     sang et arrive par une ruse quelconque à vous 
     détourner de votre droit chemin.
Il doit avoir raison, mais de là a suivre ses indications
laissent mes intentions pervers. Des danses suivent et
l'accompagnement d'ustensiles de cuisine donna le la
de cette ritournelle. Mais, dans le poste émetteur je peux

103

trouver de la musique ? 
A peine me suis-je placé devant le poste qu'une foule de
petit curieux m'entourent. Je trifouille sur les touches
et fois promener les aiguilles du  cadran. Un mélange 
de sons de grincements et de sifflement étourdi nos 
oreilles. Puis suit un ensemble de musique nous entraîne
dans des rythmes endoctrinant. Cette église est devenu
un lieu festif, une salle de fête.
Le temps est un ressort, une fois détendu il nous traîne 
vers le sommeil qui abaisse nos paupières. Je constate 
qu'une anomalie se passe dans le comportement des 
couples. Les couples changent de partenaire. La jeune 
Mayka a pris place sous la couverture en peau de mon 
lit. Elle a étalé ses vêtements sur un banc. Les enfants 
son endormis et de nombreux petits rire féminins se 
distinguent à plusieurs endroits de l'église. Mais que 
ce passe-t-il donc ? Je suis tout gêné sur leur 
comportement et trouve cela choquant. Ce qui me 
frappe le plus c'est qu'une occupe mon lit. D'une voix
timide je lance cette question,

104

-   Mais que fais-tu là ?
Elle hoche ses épaules tous en me lançant un sourire
amical. N'a-t-elle pas comprit ce que je viens de lui 
demander ?
-    Mayka je dors toujours seul.
-    Il ne faut pas rester seul cela te donne froid, je
     suis là pour te réchauffer, tu es devenu un grand
     chasseur maintenant.
Que dois-je faire mon Dieu, cette remarque me 
trouble. Je ressens une honte, un complexe et bien
d'autres réactions inconnues à ce jour. Dans 
l'ensemble de l'église aucun luminaire n'est témoin
de nos agissements, le noir couvre tout évènement.
J'enlève mes habits que je place sur le coffre en bois
éloigné de mon lit. Mes yeux ont du mal à le 
distinguer. Dans les moments de mon déplacement 
mes pensées deviennent sombres et contradictoire.
J'hésite, dois-je me coucher dans mes couvertures
de peaux ? Et que dira plus tard mon parrain 
l'archevêque de mon diocèse ? Vis-a vis de notre

105

Dieu je devient impure, renoncer c'est perdre la 
confiance que m'accorde les villageois. Il faut que
je suive mes intentions. Mon pied touche le bord 
du lit, il ne reste plus que, je me laisse entraîner et
soulève la couverture de peau pour découvrir la 
forme d'un corps de femme nue. Cette apparition 
me fait abaisser mes paupières, j'ai honte. Je me 
place dans la couverture en peau et rencontre une 
chaleur humaine et réconfortante. La largeur du
lit est telle qu'il reste peu de place pour deux 
personnes. Malgré cela le me garde de venir en 
contacte avec Mayka. Le sommeil n'a pas trouvé
preneur sur ma personne ni de Mayka. 
La chaleur humaine produit 5 degrés dans l'église
et a l'extérieure le blizzard souffle encore. Je 
rallume le fourneau pour cuire mon pain qui a 
gonflé dans la nuit. D'autres hommes sont réveillé
ils se lavent avec de l'eau non chauffé. Je regarde 
sur ma montre et remarque que la journée est bien
entamée. Cela ne m'est jamais arrivé, que s'est il

106 

passé ?
Il est 17 heures, le moment de contacter la station
Alizé. Je mets en fonction la radio émetteur prend 
mes écouteurs et change de place l'aiguille pour
me trouver sur la bonne longueur d'onde.
-   Station Alizé m'entendez vous, Station Alizé 
    m'entendez vous, ici Station Sylvain.
-   La station Alizé vous reçois 5 sur 5, avez vous
    de bonne nouvelle ?
-   Après une bonne chasse tout le monde est 
    revenu, il n'y eut pas d'agression d'ourse. On
    a fais une bonne chasse.
-   Station Sylvain avez-vous rencontré des 
    éléphants de mer ?
-    Station Alizé nous venons d'en tuer un, il fut
     temps car les victuailles venaient a manquer.
-    Station Sylvain, avec la venue des éléphants
      de mer, la météo va s'arranger, nous allons 
      livrer votre demande par avion.
-     Station Sylvain nous avons repère des 

107

       chasseurs de baleines sur notre radar, ils
      naviguent sous le pavions Européens.
A coté de moi le jeune Mika écoute attentivement
notre discutions, je n'ai plus à résumer ma 
correspondance et lui pose ,
-   Mika que dis tu de tous cela ?
-    La vie va reprendre comme dans le passé, le 
     débâcle cédera la place a l'été et notre joie 
     aussi.
-    Qu'entends-tu par la joie aussi ?
-     Les gros navires de pêche n'appareillent pas
     loin de notre village , nous leur rendrons 
     visite avec nos kayaks et nous recevrons de
     nombreux cadeaux.
-    Pour quelle raison t'apportent-ils des cadeaux ?
-    Ci leur présence se fait par ici c'est que la vie
      reprend dans la mer. La pêche a la baleines reprend
      et des colonie de phoques s'installeront vers le 
      sud de notre crique. De la viande fraîche a volonté.
Les explications éclairent certain de mes doutes, je 

108

garde une méfiance sur l'arrivée des navires de pêche et
me demande, que vont nous t ils nous réserver ? Les 
nouvelles vont vite, car en un rien de temps toute la 
tribut se réjouit de l'arrivée des navires de pêche.
A la messe du soir, le silence n'est plus une coutume, les
femmes se sont regroupé dans une partie de l'église, et 
les enfants au centre et les hommes dans un autre coin 
sur la droite. Des chuchotements coupent l'importance 
de mes prêches. Je me tourne vers ces fidèles en chahut.
-   Chères frères et chère sœur, de bonne nouvelles sont
     proche du village. Grâce a notre patience l'avenir 
     nous réserve une victoire, celle d'entamer une suite
     de réussite. Pour le moment le vent ne s'est pas encore
     éloigné ni le froid. Que Dieu nous protège tous.
Lorsque mon discoure se termine un vrai remua ménage 
se fait. Les personnes discutent a haute voix.




    

suite au 6/8





Auteur, Jean Jacques Mutz écrivain amateur

le roman est en cour de construction des changements 

peuvent suivre.

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suite roman 4/8 d'aventure ( Direction Banquise Groenland )

mirage au dessus des nuages sages n 3

Les romans sont des fictions

suite roman d'aventure Direction banquise Groenland 4/8

69

De Solaya 5 ans







Bien sûr il y a cette tribut d'Inuits, je pensais leur demander,
le respect envers l'un mérite celui envers l'autre, comme 
Moaki m'a fait savoir. Aucune décisions ne peut être prise
sans son accord, je me retiens de lui demander. Dans mon 
imagination  n'y a pas de doute, si je ne trouve rien pour
faire du feu je risque de tomber malade. Je remarque un 
coffre en bois que je n'ai pas visité, il me parut sans 
important. Un endroit qui appartient a mon précédentes le
Père Léon.. 

70

Mon espérance se trouverait il dans ce coffre, je tente de 
l'ouvrir et remarque qu'un grand cadenas coupe cour à ma 
curiosité. Je me baisse pour tenter de trouver comment 
l'ouvrir avec quelle moyen, une voix me dit,
-   Père Sylvain où es-tu ?
cette voix me choque je me lève rapidement effrayé,
-   Je suis là Mika, je viens.
Je l'avance vers lui certain de mes pas bien que la clarté
 du jour peine à éclairer l'allée de l'église.
-   Père Sylvain un grand oiseau survole le fjords.
Ses paroles ont un raisonnement d'incertitude et d'inquiétude,
je dirais même qu'une peur envahi ses pensées. Le fait d'avoir
 demandé mon aide me démontre que ma présence a pris de 
la valeur. Donc je suis devenu un pilier sur lequel on peut 
poser sa confiance.
-   Oui Mika je te rejoins.
Un grand oiseau, mais bien sûr d'après les bruits du 
ronronnement des moteurs c'est un avion qu'il s'agit. En 
remarquant les réactions de ce garçon je me rends compte 
que c'est une forme de partage qui permet d'apprendre à 

71

l'autre, ce qu'il vient de découvrir fait partie de son orgueil.
L'élément volant est un hydravion qui tente de se glisser sur
l'eau huileuse du fjords.
-   Tu vois Mika ceci est un hydravion, il tente de se pose sur  
     l'eau pour nous rejoindre.
-    Je pars avertir Moaki il pourra le regarder de plus prêt.
en un rien de temps ce garçon disparaît derrière les maisons
Je continue mon avancé vers la plage. Le temps reste doux, 
pas un brin de vent la journée est agréable on a 6 degrés. Ma
montre marque 11 heures. L'avion s'approche du rivage. Mika
a sortie son kayak en peau de phoque. En un rien de temps
et juste quelques mouvements il rejoint l'avion. De ma position
je peux les observer et reconnais les couleurs des habiles de 
la police du Groenland. C'est une patrouille qui vient nous 
rendre visite. Trois personnes rejoignent le bord. Je les 
accueille avec les respects d'usage, puis nous retrouvons
 l'église. Un attroupement se forme car l'ensemble du village 
est là. Ce n'est pas souvent qu'un tel événement se produit. Les
paroles de bien venu sont partagé. Je leur propose de manger 
sans me rendre compte que je ne possède de quoi allumer un

72

feu. La joie de rencontrer des personnes étrangères à mon 
entourage provoque en moi une satisfaction. Mon hospitalité
est apprécier par tous, je leur demande du feu pour mettre en 
route le fourneau et chauffer de l'eau pour le thé. L'un des 
policiers me questionne,
-   Votre Station  Père Sylvain ne fonctionne plus ?
-    Non, une panne du à l'humidité en est la raison.
-    Justement c'est pour cette raison que nous avons reçu 
     l'ordre de prendre de vos nouvelles, le ferry voulu vous
     contacter pour vous faire une livraison, comme il n'y eut
      de correspondance radiophonique il nous a alerté ainsi que 
      la station Alizé qui nous eut fait part de votre absence.
-    Je vous remercie messieurs, que notre vie a de l'importance.
l'homme se place devant la table d'écoute, puis fait plusieurs
manipulations avec les boutons de la radio émetteur. Le jeune 
Moki se trouve à mes cotées, il regarde d'un air intéressé la 
manière de faire de cet homme pour tenter de résoudre les 
problèmes et de remettre en marche la station. Entre temps 
je me dirige vers la cuisine, il me vient à l'idée que je manque 
de quoi faire du feu.

73

-  Messieurs, pouvez- vous me donnez du feu ?
Une personne me tend un briquet, j'allume le fourneau 
puis met en marche les trois lampes de pétroles. C'est alors 
sans le vouloir que je lâche cette phrase-là,
-   Que c'est bon d'avoir du feu et un peu de chaleur.
-    Vous n'en avez plus Père Sylvain ? 
-    Oui cela fait dix jours.
-    Comment avez-vous fais jusqu'à maintenant ?
-    J'ai trempé les biscottes dans de l'eau froide et les boites
     de conserve je les eus réchauffé avec les rayons du soleil 
     un miroir et une loupe. Quant il n'y avais pas de soleil
      je consommais des poissons ou de la viande séché.
Durant le questionnaire le jeune Moki reste a côté du dépanneur
de radio émetteur.  Le fourneau partage une agréable chaleur. Un 
des policier rejoint l'hydravion, il emmène le jeune Moki enchanté
par cette proposition. Un des policier me demande,
-    Père Sylvain avez vous des problèmes avec cette famille 
     d'Inuits ?
-    Non, ils sont un peut renfermé mais avec le temps on arrive 
     a sympathiser.

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-    Que vous ont ils dit au sujet de celui qui vous a précédé le
     Père Léon ?
-     Je ne sais rien du Père Léon et ils m'ont rien raconté.
-     Je fais part de sa disparition avec une bonne partie de la 
       tribut ainsi que le radio émetteur. Une nouvelle tribut a 
      complété cet endroit car il ne restât plus qu'une seule 
      famille et un vétéran d'une famille, il est sculpteur.
-     Je me souviens de lui, c'est celui qui fait des offrandes a la 
      mer avec ses créations..
-     Nous enquêtons sur la disparition de tout ce groupe, votre
      aide sera bien venu. Leur silence effacera la vérité au fil 
      des années ce qui n'est pas une référence pour un pays de
       paix. Je vous fait part de mon adresse radiophonique 
      au cas ou vous pouvez nous orienter. tenez nous au 
      courant des vas et vient de la tribut d'Inuits sur la station
      émetteur police Groenland.
-    Je ferai de mon mieux et vous contacte.
la panne est trouvé, un fusible qu'ils fallu changer. Nous 
mangeons notre repas accompagné d'une bonne bouteille
de vin que les policiers ont apporté. De nombreux provisions

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sont déchargé de l'hydravion, toutes emballé dans des 
caisses en bois. Nous le regardons décoller ce volume
de métal brillant qui disparaît dans le ciel. Je me pose alors
la question, ( quelle importance m'accorde les Inuits ? ) Je 
suis certain que ceux qui viennent en cours me respecte.
17 heures je tente de capter la station Alizé, je ne suis pas 
seul car le jeune Moki se trouve a mes cotés. Les 
retrouvailles avec la station Alizé ma tarde.
-   Station Alizé, vous me recevez ? station Alizé vous me 
     recevez ?
-   La station Alizé vous reçois cinq sur cinq, la station Alizé
    vous reçois cinq sur cinq station Sylvain.
-   Ça fait du bien de vous entendre Station Alizé après une
     panne de radio émetteur.
-    Station Sylvain une peur nous eut inquiété sur votre sort.
     Pour cette raison nous avons fait venir la police par avion.
-    Station Alizé, tout le village vous en remercions pour cette
      attention. La police a dépanné la radio émetteur et ma donné
     de quoi faire du feu.
A la fin du dialogue le jeune Moki me dit d'une manière étonné,

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-   Pour quelle raison ne m'as-tu pas demandé du feu, je t'en 
     aurai donné.
-    Tu sais Moki je ne voulais pas vous importuner.
-     Le chef de cette tribut est mon père, il ne t'aurait pas 
      refusé car demander l'étincelle de la chaleur c'est accepter
      de partager le soleil en hiver. Personne sur terre n'a le 
      droit de le garder rien que pour lui.
-    La flamme de la vie pas le feu Moki, c'est une chose qui 
     occupe le profond de toi-même, c'est une force, une 
     intelligence qui gère ta santé et ton endurance. Cette force
     invisible est ce que Dieu ta donnée, la vie celle qui 
     t'appartient.
-    Mais Dieu c'est qui Père Sylvain ?
-    Dieu c'est le créateur de tous ce que tu vois et que tu touches.
-    Et qui a crée Dieu ?
-    Dieu a toujours existé, personne ne l'a crée.
Cette réponse donne au garçon un long moment de réflexion.
Son questionnaire vient d'être bousculé par des paroles étranges 
à son imagination. Ne trouvant plus de quoi me questionner et
se sentant choqué, il me dit d'un air embarrassé,

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-   Père Sylvain je dois te quitter.
J'aurais aimé continuer mon dialogue sur mes croyances mais
je me contente de ce dernier pas comme le début d'une grande
victoire. Son brusque départ ne m'a pas offensé au contraire je
comprends cela et le laisse poursuivre ses pas.
Comme tous les soirs la messe est faite seul, mais avec la 
présence d'une autre personne qui pense a moi. La nuit me 
traîne dans un sommeil envers lequel nulle notion ne mesura le 
temps.
Au petit matin je déballe toutes les caisses en bois et remarque
que ma commande a été respectée. Je possède de quoi écrire 
pour toute ma lasse. Il y a même des crayons de couleurs, 
quelle chance. Je tacherai d'en faire bon usage par le partage 
de mes connaissances.
A la distribution de ce matérielle, la joie des enfants rayonne
de bonheur. Avoir du papier et de quoi s'exprimer c'est détenir 
un bien qui nous mènera loin.
Dans la semaine qui suivi je reçois un message sur le poste de
la radio émetteur qu'un ferry vient nous apporter les grandes 
commande encombrante. Perdu au bout du monde nous voilà

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relié en permanence par des navettes de ferry qui nous 
servirons pour faire du troc.
L'évolution du savoir de toute cette ribambelle d'enfants de
 tout âges mais aussi des parents fait passer les semaines
 rapidement. La confiance devient notre atout. Le grand froid
approche à grand pas, moins 35 degrés et la chaleur de 
l'église réchauffe tous les coeurs. L'église devient école et 
toutes mes intentions ne rencontrent de contradictions. Tout
le monde suit mes cours, a l'étonnement de moi-même je 
remarque l'évolution rapide de leur instruction. Le savoir 
est pour eux non pas une obligation mais une découverte 
digne de sagesses. En comparaison avec le monde civilisé
leur adaptation intellectuelle est une réussite. C'est avec
une facilité remarquable que toutes mes indications sont 
enregistrées. Je lui distribue les montres que le ferry nous
a livrées ainsi que le bois de chauffage et toutes les 
réserves de victuailles.
Le froid a formé un épais manteaux, le bruit est 
atténué et ma vois résonne dans l'église lorsque je leur
raconte des histoires de la bible. J'attire un nombre

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grandissant de personnes de tous âges. Cela me 
réconforte énormément, a partir de maintenant je sais
que ma mission sera une réussite.
Au poste radio émetteur les échanges divers se fond, telle
que des peaux de phoque, des peaux d'ourse blanc, de 
poisson séché. Un petit commerce se fait à chaque 
passage de ferry. En contrepartie des armes de chasse et 
des munitions arrivent. la couronne Danoise est l'argent
qui nous sert de devise.
J'ai fait en sorte que l'église devient école. Aucune de mes
intentions ne trouve de refus. Tout le monde contribue 
d'envoyer les enfants à l'école ainsi que certaine personnes 
qui ont envie d'apprendre. Leur évolution rapide 
m'impressionne. Le savoir pour eux n'est pas une 
obligation mais une découverte remplie de sagesse. Je 
remarque essentiellement des femmes font partie des 
élèves et les hommes préfère la pêche ou la chasse.
A l'extérieur la neige forme une épaisse ouate sur les 
toitures et même sur certains mur exposés aux vents de
neige. Ma voix est atténué sous ce manteau d'hiver elle

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résonne sourdement. Les histoires de la bible sont le fer
de lance qui attirent le plus d'écouteur. Cela me 
réconforte, je sais maintenant que ma mission sera une
réussite.
La station Alizé nous donne des indications sur la météo
et nous avertit qu'une vague de froid dépassera les moins
40 degrés et cela pendant plusieurs jours. Il faut prendre
des directives pour nous protéger. La corpulence des 
Inuits résiste a tous me font ils comprendre. Je leur 
explique que nous devons prendre pour nos réserves.
Moyaki me propose une partie de pêche. Cette proposition
demande une réflexion, la peur de prendre froid est pour
quelques raisons. Je ne lui fait pas part de cette attention
et accepte ses intentions. Moyaki me tend une vessie 
remplie d'une boisson qu'il me rend en ajoutant,
-   Tu bois cela d'une gorgé, c'est ma mère qui me la 
     préparé.
-   Merci Moyaki, mais il ne fallait pas.
Ce petit homme trapu ne me laisse pas terminer ma 
phrase,

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-     Ce n'est pas un remède de sorcier, c'est un breuvage
      fait pour résister au grand froid. Bois le tu ne 
      tomberas pas malade comme celui que tu remplaces,
      le Père Léon.
Cette remarque me guide sur une question, mais qu'a 
fait le Père Léon pour que je le remplace ? Je bois ce 
liquide d'une couleur bizarre et qui sent l'huile de foie 
de phoque, puis, suit une sensation qui réchauffe mes 
entrailles et mes muscles. Cette masse rougeâtre 
provoque des remontés. Dans mes pensées plusieurs
raisons font bourdonner des suppositions , si je 
n'accepte ce breuvage je ne serais pas de leur tribu, 
alors je suis son invitation malgré que je sais que 
dans les prochaines heures on aura des moins 40 
degrés.
l'équipe qui nous accompagne sont fière de mes 
engagements pour une partie de pêche,  se lit sur
leur visage. La violence du vent refroidit l'air et 
pénètre partout . Les narines et les lèvres se sont 
collé et mes muscles sont tétanisé. Mon sang 

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bouillonne. Je ressent un picotement d'aiguille sur la
partie non protégé de mon visage. Moyaki n'a pas 
l'intention de faire marche arrière, il est trop fier de
son engagement. Après avoir parcouru une bonne
partie sur la place, un arrêt est pris. C'est avec 
rapidité qu'une tente en peau de phoque est montée.
Nous voilà abrités du vent glacé. Les chiens de 
traîneaux se regroupent en cercle pour se réchauffer.
Avec un long couteau Moyaki fait un trou dans la glace
et retire le glaçon qu'il place comme siège, celui-ci 
à une surface de 40 cm sur 40 cm et une hauteur 
équivaux a celui de la glace, 60 cm. L'eau est trouble
trouble aucun poisson n'est visible. Moyaki sort de son
vêtement une ficelle sur la quelle plusieurs hameçons
 sont reparti. J'observe ses mouvements, je ne suis 
pas convaincu que nous réussissons sans rentrer 
bredouille. Soudains il tire sur la ficelle en donnant
 un coup sec, puis il la laisse filer jusqu'à une 
mesure indiqué sur la ficelle puis il la retiré avec
ardeur. Il l'enroule autour du morceau de glacé .

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Au  fur et a mesure qu'il retiré la ficelle des 
maquereaux sortent de l'eau. Avec le manche de 
son couteau il leur assimile le coup de grâce a peine
sortie de l'eau. Une bonne douzaine de maquereaux 
de bonne taille sont sortie. Moaki me donne un 
morceau de poisson coupé.
-   IL faut manger du poisson frais pour rester en
     bonne santé.
Ce sont les seuls mots prononcés durant toute la 
partie de pêche, le silence dut rester roi. Avant de
démonter la tente le socle découpé est placé dans
son emplacement puis la tente est démonté. Moyaki
distribue les entrailles des poissons qu'il eut vider .
Sans tarder nous repartons.
L'arrivée est triomphale, mais le temps eut passé 
je ne peux m'attarder car l'heure du rendez vous
avec ma radio émetteur m'appelle. La ponctualité
est une marche de savoir vivre et de responsabilité.
L'église est chauffé par une ribambelle d'ados. Le 
tableau noir leur a permis d'exprimer des scènes de

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chasse. Je me place devant le pupitre de l'émetteur
 radio.
-   Station Alizé m'entendez vous, Station Alizé 
     m'entendez vous, ici Station Sylvain.
-    Ici station Alizé on vous reçois cinq sur cinq.
-    Que prévois la météo station Alizé ?
-    Aucune amélioration n'est prévu, il s'aggrave
     station Sylvain.
-    Nos prévisions de bois sont au plus bas station
      Alizé et les victuailles aussi.
-     Nous allons programmer un largage en avion
      quant la tempête de vent a finie Station Sylvain.
-     Je vous remercie pour votre attention, station
      Alizé. A plus .
-     Reçu station Sylvain a plus.
le combustible a diminue dans toutes les maisons. Ce
soir là, Moaki m'invite pour manger dans sa maison.
Cette invitation est une attention de mérite car je l'ai
accompagné a l'école de pêche. Je leur fais part de 
ma venu qu'après avoir fais la messe du soir et 

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remercié notre Dieu. Par cette réponse j'intrigue 
Moaki qui étonné me questionne,
-   Pour quelle raison remercies-tu  ton Dieu ?
-   Mais c'est pour tous ce qu'il nous a donné 
     aujourd'hui et dans le passé ?
-     As- tu aussi prie les autres jours Père Sylvain ?
-    Je prie tous les jours, pour quelle raison ne 
     viens- tu pas prier avec moi ? 
-    Je ne sais pas prier Père Sylvain.
-    Cela ne fait rien, je t'apprends si tu veux me 
     tenir compagnie pendant la messe de 
     remerciement là tu comprendras ce que je
     suis entrain de faire n'a rien de difficile.
Je me suis pris sans réfléchir pour arriver à ce 
résultat. Peut-être cela la choqué ? On verra bien 
par la suite. Il faut que je continue dans cette 
élancé.
-   Si tu n'as pas le courage tu peux emmener toute
     ta famille Moaki elle sera la bien venu.
-    Je n'ai peur de rien Père Sylvain.

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Son regard en est choqué, je devine cela par la 
position de son front qui se gonfle. J'ai osé 
l'affronter, se brave chasseur et chef de toute cette
tribut d'Inuits.
-   Je veux dire pat là que toutes les personnes sont 
    acceptées à l'église.
-   Je t'ai compris et je suis fière de connaître la base
     sur laquelle repose ton savoir. Je me présenterai seul
     à ta messe.
Je me suis certainement trompé dans une des explications, 
bon, je commence avec une personne c'est un bon début.
Ce soir-là, à 19 heures, je ne suis plus seul à faire ma 
messe. Moyaki est présent dans l'allée centrale, fière 
comme une personne digne de son rang. En croisant 
son regard je me garde d'ignorer sa présence mais je 
continu la messe. Je tien en moi une certitude riche de
croyance.
La messe terminée je me dirige vers ce futur fidèle qui 
garde toujours le même emplacement. Son envoûtement
et son attention se dispersera dans les pensées de tous les 

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habitants de ce village.
-   Je t’accompagne dans ta demeure Moyaki.
-    C'est bien de prier Père Sylvain pour remercier Dieu.
-    De la manière que tu as écouté Moyaki c'est une 
     reconnaissance envers Dieu, donc tu sais prier sans le
     savoir. Je te remercie au nom de Dieu de m'avoir suivi.
En poussant la porte un vent glacial m'oblige à presser 
mon pas. La neige tourbillonne autour de chaque élément
qu'elle rencontre, un froid vif  engourdie nos muscles. la 
météo n'est pas encourageante. Je retourne sur mes pas 
pour remplir le fourneau et diminuer le tirage, puis
 j'augmente l'épaisseur de mes vêtements.
C'est la première fois que je visite une habitation depuis
mon arrivé. Mon odorat découvre un parfum  inconnu à
ma personne. Autour des lampes d'huile, une fumée danse
autour de la clarté. Des femmes et des hommes sont assis
 en cercle sur des peaux à même le parquet de bois. Les 
enfants se regroupent dans un coin. Les hommes 
s'amusent à lancer des ocellés vers le plafond puis les
rattrapent d'une manière précise et définies par les 

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réglés du jeu. Les rires se mélangent aux histoires que
j'ai de la peine a comprendre. Ma venue est remarqué 
par l'ensemble qui se tu. Le silence est un hommage que
l'on m'accorde.
Mes cordes vocales sont emmêlés, j'ai des difficultés 
pour prononcer une seul parole. Parmi les enfants une
voix s'élève et me demande,
-   Père Sylvain raconte nous une histoire.
Avec peine je reconnais ce garçon bien que toutes les
personnes me sont familières. Un respect retient ma 
volonté de vouloir m'exprimer  ou peut-être le fait de
se trouver en famille ? Je ne demande qu'un peu de 
courage a mon Dieu, rien de plus le trac me fragilise.
Ma pensées questionne ma croyance je dois pouvoir 
répondre a cette foule de fidèles, une force me pousse
à dire,
-   Oui Mika, mais quelle histoire désires tu ?
-   Je sais que tu en possèdes beaucoup, raconte nous
     celle que tu préfères.
Je tire la bible de ma poche et au hasard je commence

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une histoire. Nous ne formons plus qu'un grand cercle
autour de moi. Le silence est interrompu par les pleurs
d'un enfant de bas âge qui cherche le sein de sa maman.
Je patient e sens couper se besoin d'exister et attend que se 
bébé reçoit sa tété. J'entreprends ma lecture.
LA MULTIPLICATION DU POISSON ET DU PAIN.



SUITE AU 5/8 



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Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur
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