lundi 16 octobre 2023

suite roman 3/8 d'aventure ( Direction Banquise Groenland )

mirage au dessus des nuages sages n 3

Les romans sont de la fiction












suite 3/8 direction banquise Groenland 

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Je n'ai pas envie de parler beaucoup, cette voix 
venue d'ailleurs devint une habitude. Je suis sur le 
chemin par lequel j'arriverai à persuader cette tribu 
d'induits.je pars manger, la faim devint une besoin. 
les trois compagnons sont partie.
19 heures, ma messe commence, comme d'habitude
personne, je suis seul. Ce soir -là je regarde la 
statue du phoque sculpté dans la roche et m'endors 
sur le banc de l'église. Le sommeil devint maître de 
mon bien être, ainsi que de mes pensées.

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Je me réveille en sursaut et regarde l'heure, il est 8 
heures passé. Comment est-ce possible ? Je sorte de 
l'église en courant. Un vent glacial m'oblige à 
retourner sur mes pas. La vérité est là, cet homme 
eut raison. Je retourne a la plage, plus de bois, les 
vagues ne caressent plus les rochers de la plage. Le 
bien-être de l'été sens est allé.
dans cette région le froid en est propriétaire car du 
jour au lendemain le vent domine. Dans la remise de 
l'église il reste encore beaucoup de place pour du bois
de chauffage. Je questionne mon imagination, puis 
calcule la consommation éventuelle pour passer les 7
mois de froid. Mon stock ne suffira que 3 mois. 
Que vais-je faire par la suite ? Attendons, restons 
philosophe sur mon avenir.
Cette première journée de froid étonne mon 
comportement car je reste confiné dans l'église. 
De temps a autre je met mon nez à l'extérieure et ne 
rencontre que du gris; le vide absolu, la désolation, 
le bruit du sifflement du vent et aussi un ciel nacre. 

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Je pris le courage de me traîner vers le rivage pour 
admirer cette étendu mouvementé, que le vent fait 
danser. Sa puissance traverse mes vêtements, je 
quitte cet endroit et retrouve mon seul lieu de 
consolation .
17 heures le moment des retrouvailles avec mon 
interlocuteur me réconfortera. Hélas , pas de bruit 
quelconque, certainement que la puissance de ce vent
en est la raison. La tombé de la nuit fut rapide. Ma 
lanterne m'éclaire depuis un bon moment ma table où
je mange après la messe. Je réfléchi un moment et me
plonge dans la lecture de la bible mon seul repaire
pour l'isolement. Il faut dormir Sylvain me souffle mes
pensées
Cela fait 5 jours que la situation reste stable, pas de 
correspondant, cela m'effraie énormément. Au 6 ème
jours je découvre un silence réconfortant. Le vent a 
terminée sont sifflement, la mer c'est calmé mais un 
tapie blanc recouvre l'entourage. lorsque l'on marche
le sol craque comme du verre, je pense que le grand 

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hiver est là. Dans ma promenade matinal je rencontre 
le tailleur de pierre qui martèle son outil. Je me dirige
vers lui et le regarde travailler. Mon arrivé ne 
l'impressionne pas.
-  Bonjour Moyaki
-   Bonjour Sylvain
-    Où es-tu passé ces jours si ?
-   Mika et moi ont a préparé la venue de notre tribut.
-   Ils arrivent quand ?
-   Ce soir.
-   Mais qu'as tu préparé ?
-   Il fallut ranger le poisson séché et reconstruire la
    grotte de réserve qui servira à garder la viande
     pour l'hiver.
-    Que fais tu là dans cette grosse pierre et que 
      représente cette figure qui prend forme ?
-     Elle représente le visage du bonheur le corps de la
       réussite.
-     c'est pour l'offrir au Dieu de la mer pour que notre
       avenir soit fructueux.

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Je me tu car moi il n'y a qu'un Dieu. Évitons la défaite 
je m'abstiens de le questionner et de donner une réponse.
-   Le vent a fini de souffler, il était temps Moaki.
-    Le vent a fait son devoir sans lui il n'y a pas de 
     changement il faut connaître son comportement 
     alors tu connaîtras la suite des événements.
-    Quelle sont les suites des événements ?
-     Il n'y a que les chasseurs et pêcheurs qui ont le 
      droit de connaître les réponses, toi, tu n'es pas 
      un chasseur.
Ma curiosité a été coupé net, serai-je sur le point de le
provoquer ? De quoi pourrais-je parler ? Je me baisse
 pour admirer cette figure qui ressemble à un visage
futuriste. Ses proposions sont irrégulière ce qui donne
a cette masse des valeurs surréaliste. L'habileté 
artisanal signe du plus grand sculpteur réaliste. Il faut
savoir qu'avec cet outillage de fortune peu de gens
pourrait en faire autant.
-   C'est magnifique Moyaki.
-  Ce n'est pas beau du tout, cela représente un

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    visage défiguré pour faire comprendre au Dieu de la
     mer qu'il ne mérite pas plus.
Cette réponse demande une question, j'hésite car ma 
curiosité est ombrageuse, je risque de l'importuner à
nouveau. Je me lève de mon emplacement et m'apprête
à partir,
-   Où vas-tu Sylvain, veux-tu me quitter ?
-    Je n'ai pas l'intention de t'importuner tu risques de
     manquer d'inspiration.
-    Tu m'as demandé une main et un doigt de question,
      tu me dois une main et un doigt.
Si j'ai compris il faut que je lui redonne la politesse en
répondant au même nombre de question qu'il va me 
poser. 
-  Toi Sylvain qu'as-tu fait pendant ces jours de vent ?
-   J'ai fait des calcules pour savoir combien de temps
     la réserve de bois va tenir, ensuite j'ai réparé la corde
     de la cloche.
-     C'est pour cette raison que tu as compté le bois ?
-     Je veux savoir s'il me suffira pour passer l'hiver.

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-      Tu n'as pas fait grand-chose, tu me dois encore 
       deux doigts de réponse avant que tu pars.
Me voilà forcé à attendre que cet homme veut me 
poser des questions. Je garde mon calme et le regarde
faire. La précision de ses gestes sont remarquable.
Cela fait dix minutes qu'aucune voix ne s'échange. Je
reste planté là par obligation. Le regard de Moyaki reste
fixé sur la pierre qu'il taille.
-   Bientôt ma tribu sera de retour.
-   J'espère qu'ils ont fait une bonne pêche et chasse 
    Moaki.
-    Je l'espère aussi.
Le silence se fait à nouveau, cinq minutes passent.
-     Tu es patient Sylvain, tu seras un bon chasseur.
-      Merci Moyaki.
-       Tu as froid ?
-       Non .
-       tu veux retourner dans l'église ?
-       Pas tout de suite.
-        Tu peux si tu veux.

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ce petit malin est en train de tester mes réactions et mon
intelligence.
Le reste prêt de lui une bonne dizaine de minutes.
-    Tu sais Moyaki, t'ont travail est d'une finesse
      particulière, il faut que je te quitte, merci pour
      m'avoir écouté.
-     Tu es libre et tu peux partir quand tu le désire.
Je le quitte avec plaisir car mes pieds sont gelées et le
restant du corps aussi. Comment cet homme peut-il 
résister au froid en restant assis sur un rocher ? Je ne 
trouve de réponse mais garde au fond de moi une 
leçon à laquelle je dois a l'avenir faire attention de 
ne poser que des questions utile.
Pendant le retour vers l'église j'ai fait travailler mes 
doutes et récolte des suppositions que j'ai retenu. Je
me dis que c'est une mise à l'épreuve pour connaître
mon endurance physique . Il voulu me faire 
comprendre que ma curiosité ne porte des fruits,
ils se peut qu'il désire faire de moi un futur chasseur.
Il est 16 heures, la tribut arrive dans le village.

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Les aboiements des chiens de traîneaux résonnent. Leur
venu chasse la nostalgie, ma satisfaction est profonde.
Le suis prêt à convaincre cette foule de voyageur.
La fierté d'admirer leur arrivé me donne un esprit de 
dominateur. Les visages marquent la fatigue, les 
chiens écument d'épuisement et les enfants sont resté 
vaillant. A peine ont-il posé leur pieds au village que 
leur enthousiasme actif, fait courir les enfants dans 
tous les sens. Le froid ne leur fait pas peur, je regarde
sur la montre, il est 17 heures. Je retrouve la radio 
émetteur.
-   Ici station Sylvain vous me recevez, ici station 
     Sylvain vous me recevez ?
Plusieurs tentatives sont nécessaires, au bout de la 
dixième j'obtiens la station Alizé.
-   Ici station Alizé, ici station Alizé je vous capte 5
     sur 5.
-    Ici station Sylvain, ici station Sylvain je vous 
     reçois 5 sur 5.
-    Les Inuit sont-ils de retour station Sylvain ?

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-     Oui cela fait une bonne heure, oui cela fait une 
      bonne heure.
-   Sont-ils au complet, sont-ils au complet ?
-   Je ne sais pas, je ne sais pas, leur nombre m'est 
     inconnu.
-     La météo annonce de la neige abondante pour 
      ce soir, la venue de l'hiver. La tempête vous a-t-elle 
       posé des problèmes ? 
-       Un peu de nostalgie, je n'ai pas l'habitude de me 
         retrouver presque seul.
-       Station Sylvain avez -vous assez de victuailles et de
         bois pour vous chauffer ?
-     Les victuailles me suffisent pour deux mois et les
       réserves de bois pour trois mois. 
-      J'envisage de vous livrer avec le prochain ferry des
        réserves. Y a-t-il autre chose ?
-      j'aimerais des montres pour leur apprendre l'heure
       et des lunettes de soleil, la neige réverbère de trots les 
       rayons. Merci station Alizé.
-      A bientôt station Sylvain.

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le vide laisse la place à des bruits étrange qui résonnent 
dans mes oreilles. Je coupe l'appareil et retrouve les 
habitants du village. Je remarque que les habitants
déchargent et rangent des poissons et des morceaux de
phoques dans leurs réserves. Leur instinct est prédicateur, 
ils savent quand commence la venue de la neige.
A l'heure de la messe l'Église reste vide, comme les autres 
fois, je me garde d'y prêter attention. Je me rapproche de 
mon compagnon qui me retrouve la nuit, le rat. Je me dis 
que j'ai plus de chance avec les animaux qu'avec les 
humains et regarde la statue du phoque.
La profondeur d'une nuit silencieuse plonge les humains
dans une déconnections total, un besoin qui remet a 
l'heure l'actuelle et une journée de labeur.
Au petit matin, une épaisse couche de neige s'est rajouté.
Je m'enfonce jusqu'aux genoux. Les chiens dorment dans 
la neige, certains se regroupent enroulé l'un contre l'autre.
Aucun être vivant n'est visible. Pas une fumée se sort des 
cheminées. Le seul bruit qui m'entoure est l'aboiement 
des chiens qui résonne. Je retourne dans l'église pour 

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tenter de trouver un ustensile qui me permet de dégager
 un chemin devant ma porte. C'est avec ma planche a 
manche que je fais temps bien que mal un passage.
le labeur a duré plus d'une heure. Le crie des enfants
résonne, la vie active reprit. Les enfants me regardent
faire et m'observe silencieusement. Je découvre une 
manière d'attribuer leur attention. A la fin de mon 
travaille je leur forme de grosse boules de neige que
j'empile pour en faire des bonshommes. En un rien de
temps ils m'imitent. Je les laisse faire et les observe à 
mon tour. Avec des boules de neige  ils en font un igloo.
Je suis émerveillé par cet abri. le temps passa vite je 
regarde sur ma montre, midi passé. Je dois me faire à 
manger. Je quitte les enfants et remarque que leurs 
parents préparent des attelages de chiens.
certainement qu'ils partent à la chasse ou a la pêche.
Je leur attribue un salut mais aucun retour ne vient. 
Je ne prêtre une attention et fait comme si ce fut 
normal. Le vas et vient de cette tribut d'Inuits 
transforme la paisibilité des jours passé. Avec une 

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telle ambiance je dois certainement trouver des 
volontaires pour la messe du soir ?
Après mon repos de midi je sors et remarque que la 
vie active n'a pas cessés malgré le froid et la neige qui
nous domine. Devant les habitations les femmes ont
étalé de nombreuses peaux
petit grain de sel. Devant une autre habitation rouge,
ce sont des poissons que l'on transperce avec une lance 
en bois pour les suspendre pour qu'ils sèchent aux 
rayons du soleil. Devant la maison verte une autre 
femme s'occupe de raccommoder des vêtements en peaux.
Je ne vois aucun homme qui leur donne un coup de 
main. Je me garde de poser des questions et entreprend 
à mon tour des réparations de l'église.
Les rayons du soleil font naître une chaleur 
réconfortante mes yeux en sont ébloui. Ce que je suis
en train de faire leur paru curieux. La corvée est 
réservé aux femmes, c'est pour cette raison que 
j'attire leur attention. celles qui me rendent visite je 
les accueille avec le sourire et une amitié sincère. Je

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persiste de les attirer sans prononcer de parole,
 simplement par des actes.
Le temps passe et l'heure de contacter la station Alizé
m'oblige à quitter mes occupations.
le résumé de notre entretien donne les directives 
suivantes, dans les 48 heures un réchauffement se fera.
Je retrouve ma chaise devant l'église, plus aucune 
personne. Je suis déçu, une petite défaite me culpabilise,
qu'elle intention pourrait faire que je puisse les retenir ?
Il me vient une idée, et si je déplace les éléments 
radiophonique vers l'entrée de l'église, tout le monde 
pourrait écouter et communiquer avec la station Alizé.
Je remercie Dieu de me guider sur une bonne voie. 
Rapidement je déplace la radiophonie vers 
l'emplacement indiqué.
A la nuit dans mon lit je dormis seul, le rat ne vient pas.
Le lendemain matin un vent doux se ressentit. Les 
prévisions de la station Alizé correspondent. Un 
réchauffement est en cour et la mer rapporte du bois.
Sur les plages, les grondements de mes pas sur les

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dernières trace de neige gelé résonnent a la ronde. De
peur de réveiller du monde je retourne sur mon point 
de départ. Les chiens attentif m'ont entendu et leur
aboiement réveille le village entier.Comme par
enchantement et d'une rapidité remarquable des 
hommes armés de lances et de fusils, pour peu d'entre
eux, se tiennent prêt à l'affût devant leur habitation.
Ils sont peu d'habiller, ce qui laisse entrevoir une 
musculation digne de lutteurs. Leur rapidité est 
étonnante, je me retiens de leur exprimer un mot et fit
un signe de main pour les saluer. Les aboiements des
chiens se turent et le silence revenait. C'est en
 commettant des fautes que l'on rectifie le tir pour les
éviter. Je revins sur mes pas et patiente.
C'est en entendant les cris des enfants que je pris le 
courage de les retrouver. Mes idées me donnent une 
solution qui attire leur attention. Je sortie un tableau
noir, une craie blanche et une éponge. Je me 
transforme en instituteur persuadé d'arriver à les 
convaincre de suivre mes cours.

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Je pris la craie et dessine des nuages, un soleil, des 
arbres, des animaux et des montagnes. Ma réaction 
les hypnotise et reste étonné. J'appelle l'un d'entre eux
pour qu'il tente de suivre mes mouvements avec un 
autre morceau de craie sur le tableau.
Il hésite à me suivre puis se lance comme par
habitude. Son regard est étonné, je le persuade qu'il
n'y a pas de danger et lui montre comment tenir la
craie. Un silence attentif devient maître de cette
instruction. Je lui bouge la main pour que la craie
marque un toit de maison puis les murs. L'étonnement
de tous les enfants les rend intelligent. Je pousse mes 
écrits par la lettre en majuscule de A et le prononce.
Je demande aux enfants de répéter ensemble le même
son. L'illettrisme n'est pas un handicape il suffit
d'accorder une importance a un dessin et y rajouter le
son correspondant. Mon instruction a duré plusieurs 
heures, avec la volonté de tous ceux qui se sont
rassemblé autour de moi. Les parents ont remarqué
que l'arrivée à intéresser les enfants qui se trouvent

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avec moi. Certaine femmes viennent suivre mes 
cours par curiosité. Personne ne trouve à 
contredire mes intentions je continue de partager
mon savoir. A partir de là je sens que ma présence est
indispensable pour que la réussite suive cette tributs
d'Inuits. Le temps passa très vite, 17 heures, je dois
contacter la station Alizé. Comme tout mon attirail
est prêt de l'entre c'est en publique que je les contacte.
-   Station Alizé vous me recevez ?
     Station Alizé vous me recevez ?
-    Station Alizé vous reçois cinq sur cinq.
     Station Alizé vous reçois cinq sur cinq.
-    La situation tourne à merveille, les Inuits aiment
     s'instruire, il me faut plus de matérielle d'école.
Je donne une liste complète de tous ce qui est 
nécessaire pour les instructions, puis je le quitte avec
un rendez-vous pour une prochaine communication. Je 
me retour,ne et me rend compte que tous les enfants 
sont resté avec moi.
Le sommeille d'appel car mes paupières sont devenu 

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lourde j'ai du mal à les contrôler. Je prends place dans
mon lit et quitte la réalité de la vie pour un monde de
rêves et de réussite. La joie trotte dans mon coeur.
La lourdeur de ma fatigue ma emporté bien au-delà 
de l'heure habituelle de mon réveille. Je n'ai pas 
entendu le ruissellement de la fonte de la neige du toit
de l'église. Je n'ai pas pris gars aux bruits des enfants
qui jouent à l'extérieur. Bref, la profondeur de mes 
pensées se trouve vidé de tous repères. Ma surprise
est grande a la vue de l'eau qui inonde le planché de
l'église, mais que vient-il de se passer ? Mais oui, 
c'est le redoux qui provoque ce changement. je récure
le sol tant bien que mal avec les moyens de bord. Je 
suis les infiltrations et marque l'endroit. Je repère la 
distance pour pouvoir vérifier sur le toit par où
provient cette infiltration. L'épaisseur de la neige
restante m'oblige d'en enlever. Ma tentative provoque
un glissement sur l'ensemble du toit. Le soleil rayonne
si chaudement que le carton bitumé laisse s'élever une
vapeur qui assèche les surfaces du toit. Je remarque

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que plusieurs accrocs sont responsables de l'infiltration.
Je me hâte d'entreprendre cette réparation.
La vue est impressionnante du toit de l'église, je domine 
le village et mes écoliers qui observent mon comportement.
-  Père Sylvain que fais tu là ?
-  Je répare le toit.
suite à mes mots il rejoint ses camarades. J'entends
vaguement leur discussion puis, plus rien. cette 
jeunesse disparaît au fur et a mesure en un rien de 
temps plus personne. Avec hâte je continue les travaux.
Après la réparation du toit il me reste l'eau à éponger,
quelle corvée. Il m'a fallu toute la journée pour y 
arriver. 
17 heures, je m'approche de la radio et tente de rejoindre
la station Alizé. Plusieurs tentatives me déboutent. Je ne
suis pas seul devant la radio émetteur, quelques enfants 
suivent mes tentatives. Dans le groupe le jeune garçon 
Mika me demande,
-   La station Alizé ne répond pas ? 
-   Je ne sais pas ce qui se passe, je ne suis pas fort en 

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     technique.
-    Ça ne dois pas être compliqué, Père Sylvain je 
     l'apprendrais plus tard pour toi et les autres.
-    Tu as une bonne intention, je ferais part à la station
      Alizé pour qu'elle me fait parvenir des livres techniques.
Au soir je récolte que des surprises car en voulant faire
du feu pour chauffer mon premier repas de la journée, je
remarque que l'humidité a mouillé toutes mes réserves 
d'allumettes. Je me contente de conserves froides. J'ai beau
implorer Dieu rien ni fait, je retrouve mon lit. J'ai froid ce 
soir-là, je n'enlève pas mes habilles et m'engouffre sous les
peaux qui me servent de couverture. Le rat est revenu, il 
se promène sur mes pieds.
Au matin je ne sus me faire un thé chaud et me suis
contenté d'eau froide dans laquelle je trempe les 
biscuits sec. Mes vêtements sentent la sueur que j'ai
accumulé la nuit. Mon odorat se remarque, j'ai une 
sensation de malpropreté, une odeur de fauve. Dois-je
changer de vêtement ? Oui mais comment vais-je laver
les autres sans eau chaude ? Je décide de garder les habilles

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 ainsi que le parfum de ma sueur.
Durant 10 jours je me contente de donner des cours
d'écritures aux écoliers. Je continu cette vie dans le 
froid avec repas, des poissons séché, des lentilles , du pâté
en boite, et des fruits séché. Plus possible de contacter la 
station Alizé, sois c'est mon poste radio émetteur qui est
défectueux sois c'est ? Me voilà perdu dans le grand nord,
oublié, à la merci de je ne sais qui ?

suite au 4/8 direction banquise Groenland.

Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur

le roman est en construction, certain mots peuvent changer. 

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