mirage au dessus des nuages sages n 3
Bien sûr il y a cette tribut d'Inuits, je pensais leur demander,
le respect envers l'un mérite celui envers l'autre, comme
Moaki m'a fait savoir. Aucune décisions ne peut être prise
sans son accord, je me retiens de lui demander. Dans mon
imagination n'y a pas de doute, si je ne trouve rien pour
faire du feu je risque de tomber malade. Je remarque un
coffre en bois que je n'ai pas visité, il me parut sans
important. Un endroit qui appartient a mon précédentes le
Père Léon..
l'ouvrir et remarque qu'un grand cadenas coupe cour à ma
curiosité. Je me baisse pour tenter de trouver comment
l'ouvrir avec quelle moyen, une voix me dit,
- Père Sylvain où es-tu ?
cette voix me choque je me lève rapidement effrayé,
- Je suis là Mika, je viens.
Je l'avance vers lui certain de mes pas bien que la clarté
du jour peine à éclairer l'allée de l'église.
- Père Sylvain un grand oiseau survole le fjords.
Ses paroles ont un raisonnement d'incertitude et d'inquiétude,
je dirais même qu'une peur envahi ses pensées. Le fait d'avoir
demandé mon aide me démontre que ma présence a pris de
la valeur. Donc je suis devenu un pilier sur lequel on peut
poser sa confiance.
- Oui Mika je te rejoins.
Un grand oiseau, mais bien sûr d'après les bruits du
ronronnement des moteurs c'est un avion qu'il s'agit. En
remarquant les réactions de ce garçon je me rends compte
que c'est une forme de partage qui permet d'apprendre à
L'élément volant est un hydravion qui tente de se glisser sur
l'eau huileuse du fjords.
- Tu vois Mika ceci est un hydravion, il tente de se pose sur
l'eau pour nous rejoindre.
- Je pars avertir Moaki il pourra le regarder de plus prêt.
en un rien de temps ce garçon disparaît derrière les maisons
Je continue mon avancé vers la plage. Le temps reste doux,
pas un brin de vent la journée est agréable on a 6 degrés. Ma
montre marque 11 heures. L'avion s'approche du rivage. Mika
a sortie son kayak en peau de phoque. En un rien de temps
et juste quelques mouvements il rejoint l'avion. De ma position
je peux les observer et reconnais les couleurs des habiles de
la police du Groenland. C'est une patrouille qui vient nous
rendre visite. Trois personnes rejoignent le bord. Je les
accueille avec les respects d'usage, puis nous retrouvons
l'église. Un attroupement se forme car l'ensemble du village
est là. Ce n'est pas souvent qu'un tel événement se produit. Les
paroles de bien venu sont partagé. Je leur propose de manger
sans me rendre compte que je ne possède de quoi allumer un
entourage provoque en moi une satisfaction. Mon hospitalité
est apprécier par tous, je leur demande du feu pour mettre en
route le fourneau et chauffer de l'eau pour le thé. L'un des
policiers me questionne,
- Votre Station Père Sylvain ne fonctionne plus ?
- Non, une panne du à l'humidité en est la raison.
- Justement c'est pour cette raison que nous avons reçu
l'ordre de prendre de vos nouvelles, le ferry voulu vous
contacter pour vous faire une livraison, comme il n'y eut
de correspondance radiophonique il nous a alerté ainsi que
la station Alizé qui nous eut fait part de votre absence.
- Je vous remercie messieurs, que notre vie a de l'importance.
l'homme se place devant la table d'écoute, puis fait plusieurs
manipulations avec les boutons de la radio émetteur. Le jeune
Moki se trouve à mes cotées, il regarde d'un air intéressé la
manière de faire de cet homme pour tenter de résoudre les
problèmes et de remettre en marche la station. Entre temps
je me dirige vers la cuisine, il me vient à l'idée que je manque
de quoi faire du feu.
Une personne me tend un briquet, j'allume le fourneau
puis met en marche les trois lampes de pétroles. C'est alors
sans le vouloir que je lâche cette phrase-là,
- Que c'est bon d'avoir du feu et un peu de chaleur.
- Vous n'en avez plus Père Sylvain ?
- Oui cela fait dix jours.
- Comment avez-vous fais jusqu'à maintenant ?
- J'ai trempé les biscottes dans de l'eau froide et les boites
de conserve je les eus réchauffé avec les rayons du soleil
un miroir et une loupe. Quant il n'y avais pas de soleil
je consommais des poissons ou de la viande séché.
Durant le questionnaire le jeune Moki reste a côté du dépanneur
de radio émetteur. Le fourneau partage une agréable chaleur. Un
des policier rejoint l'hydravion, il emmène le jeune Moki enchanté
par cette proposition. Un des policier me demande,
- Père Sylvain avez vous des problèmes avec cette famille
d'Inuits ?
- Non, ils sont un peut renfermé mais avec le temps on arrive
a sympathiser.
Père Léon ?
- Je ne sais rien du Père Léon et ils m'ont rien raconté.
- Je fais part de sa disparition avec une bonne partie de la
tribut ainsi que le radio émetteur. Une nouvelle tribut a
complété cet endroit car il ne restât plus qu'une seule
famille et un vétéran d'une famille, il est sculpteur.
- Je me souviens de lui, c'est celui qui fait des offrandes a la
mer avec ses créations..
- Nous enquêtons sur la disparition de tout ce groupe, votre
aide sera bien venu. Leur silence effacera la vérité au fil
des années ce qui n'est pas une référence pour un pays de
paix. Je vous fait part de mon adresse radiophonique
au cas ou vous pouvez nous orienter. tenez nous au
courant des vas et vient de la tribut d'Inuits sur la station
émetteur police Groenland.
- Je ferai de mon mieux et vous contacte.
la panne est trouvé, un fusible qu'ils fallu changer. Nous
mangeons notre repas accompagné d'une bonne bouteille
de vin que les policiers ont apporté. De nombreux provisions
caisses en bois. Nous le regardons décoller ce volume
de métal brillant qui disparaît dans le ciel. Je me pose alors
la question, ( quelle importance m'accorde les Inuits ? ) Je
suis certain que ceux qui viennent en cours me respecte.
17 heures je tente de capter la station Alizé, je ne suis pas
seul car le jeune Moki se trouve a mes cotés. Les
retrouvailles avec la station Alizé ma tarde.
- Station Alizé, vous me recevez ? station Alizé vous me
recevez ?
- La station Alizé vous reçois cinq sur cinq, la station Alizé
vous reçois cinq sur cinq station Sylvain.
- Ça fait du bien de vous entendre Station Alizé après une
panne de radio émetteur.
- Station Sylvain une peur nous eut inquiété sur votre sort.
Pour cette raison nous avons fait venir la police par avion.
- Station Alizé, tout le village vous en remercions pour cette
attention. La police a dépanné la radio émetteur et ma donné
de quoi faire du feu.
A la fin du dialogue le jeune Moki me dit d'une manière étonné,
aurai donné.
- Tu sais Moki je ne voulais pas vous importuner.
- Le chef de cette tribut est mon père, il ne t'aurait pas
refusé car demander l'étincelle de la chaleur c'est accepter
de partager le soleil en hiver. Personne sur terre n'a le
droit de le garder rien que pour lui.
- La flamme de la vie pas le feu Moki, c'est une chose qui
occupe le profond de toi-même, c'est une force, une
intelligence qui gère ta santé et ton endurance. Cette force
invisible est ce que Dieu ta donnée, la vie celle qui
t'appartient.
- Mais Dieu c'est qui Père Sylvain ?
- Dieu c'est le créateur de tous ce que tu vois et que tu touches.
- Et qui a crée Dieu ?
- Dieu a toujours existé, personne ne l'a crée.
Cette réponse donne au garçon un long moment de réflexion.
Son questionnaire vient d'être bousculé par des paroles étranges
à son imagination. Ne trouvant plus de quoi me questionner et
se sentant choqué, il me dit d'un air embarrassé,
J'aurais aimé continuer mon dialogue sur mes croyances mais
je me contente de ce dernier pas comme le début d'une grande
victoire. Son brusque départ ne m'a pas offensé au contraire je
comprends cela et le laisse poursuivre ses pas.
Comme tous les soirs la messe est faite seul, mais avec la
présence d'une autre personne qui pense a moi. La nuit me
traîne dans un sommeil envers lequel nulle notion ne mesura le
temps.
Au petit matin je déballe toutes les caisses en bois et remarque
que ma commande a été respectée. Je possède de quoi écrire
pour toute ma lasse. Il y a même des crayons de couleurs,
quelle chance. Je tacherai d'en faire bon usage par le partage
de mes connaissances.
A la distribution de ce matérielle, la joie des enfants rayonne
de bonheur. Avoir du papier et de quoi s'exprimer c'est détenir
un bien qui nous mènera loin.
Dans la semaine qui suivi je reçois un message sur le poste de
la radio émetteur qu'un ferry vient nous apporter les grandes
commande encombrante. Perdu au bout du monde nous voilà
servirons pour faire du troc.
L'évolution du savoir de toute cette ribambelle d'enfants de
tout âges mais aussi des parents fait passer les semaines
rapidement. La confiance devient notre atout. Le grand froid
approche à grand pas, moins 35 degrés et la chaleur de
l'église réchauffe tous les coeurs. L'église devient école et
toutes mes intentions ne rencontrent de contradictions. Tout
le monde suit mes cours, a l'étonnement de moi-même je
remarque l'évolution rapide de leur instruction. Le savoir
est pour eux non pas une obligation mais une découverte
digne de sagesses. En comparaison avec le monde civilisé
leur adaptation intellectuelle est une réussite. C'est avec
une facilité remarquable que toutes mes indications sont
enregistrées. Je lui distribue les montres que le ferry nous
a livrées ainsi que le bois de chauffage et toutes les
réserves de victuailles.
Le froid a formé un épais manteaux, le bruit est
atténué et ma vois résonne dans l'église lorsque je leur
raconte des histoires de la bible. J'attire un nombre
réconforte énormément, a partir de maintenant je sais
que ma mission sera une réussite.
Au poste radio émetteur les échanges divers se fond, telle
que des peaux de phoque, des peaux d'ourse blanc, de
poisson séché. Un petit commerce se fait à chaque
passage de ferry. En contrepartie des armes de chasse et
des munitions arrivent. la couronne Danoise est l'argent
qui nous sert de devise.
J'ai fait en sorte que l'église devient école. Aucune de mes
intentions ne trouve de refus. Tout le monde contribue
d'envoyer les enfants à l'école ainsi que certaine personnes
qui ont envie d'apprendre. Leur évolution rapide
m'impressionne. Le savoir pour eux n'est pas une
obligation mais une découverte remplie de sagesse. Je
remarque essentiellement des femmes font partie des
élèves et les hommes préfère la pêche ou la chasse.
A l'extérieur la neige forme une épaisse ouate sur les
toitures et même sur certains mur exposés aux vents de
neige. Ma voix est atténué sous ce manteau d'hiver elle
de lance qui attirent le plus d'écouteur. Cela me
réconforte, je sais maintenant que ma mission sera une
réussite.
La station Alizé nous donne des indications sur la météo
et nous avertit qu'une vague de froid dépassera les moins
40 degrés et cela pendant plusieurs jours. Il faut prendre
des directives pour nous protéger. La corpulence des
Inuits résiste a tous me font ils comprendre. Je leur
explique que nous devons prendre pour nos réserves.
Moyaki me propose une partie de pêche. Cette proposition
demande une réflexion, la peur de prendre froid est pour
quelques raisons. Je ne lui fait pas part de cette attention
et accepte ses intentions. Moyaki me tend une vessie
remplie d'une boisson qu'il me rend en ajoutant,
- Tu bois cela d'une gorgé, c'est ma mère qui me la
préparé.
- Merci Moyaki, mais il ne fallait pas.
Ce petit homme trapu ne me laisse pas terminer ma
phrase,
fait pour résister au grand froid. Bois le tu ne
tomberas pas malade comme celui que tu remplaces,
le Père Léon.
Cette remarque me guide sur une question, mais qu'a
fait le Père Léon pour que je le remplace ? Je bois ce
liquide d'une couleur bizarre et qui sent l'huile de foie
de phoque, puis, suit une sensation qui réchauffe mes
entrailles et mes muscles. Cette masse rougeâtre
provoque des remontés. Dans mes pensées plusieurs
raisons font bourdonner des suppositions , si je
n'accepte ce breuvage je ne serais pas de leur tribu,
alors je suis son invitation malgré que je sais que
dans les prochaines heures on aura des moins 40
degrés.
l'équipe qui nous accompagne sont fière de mes
engagements pour une partie de pêche, se lit sur
leur visage. La violence du vent refroidit l'air et
pénètre partout . Les narines et les lèvres se sont
collé et mes muscles sont tétanisé. Mon sang
partie non protégé de mon visage. Moyaki n'a pas
l'intention de faire marche arrière, il est trop fier de
son engagement. Après avoir parcouru une bonne
partie sur la place, un arrêt est pris. C'est avec
rapidité qu'une tente en peau de phoque est montée.
Nous voilà abrités du vent glacé. Les chiens de
traîneaux se regroupent en cercle pour se réchauffer.
Avec un long couteau Moyaki fait un trou dans la glace
et retire le glaçon qu'il place comme siège, celui-ci
à une surface de 40 cm sur 40 cm et une hauteur
équivaux a celui de la glace, 60 cm. L'eau est trouble
trouble aucun poisson n'est visible. Moyaki sort de son
vêtement une ficelle sur la quelle plusieurs hameçons
sont reparti. J'observe ses mouvements, je ne suis
pas convaincu que nous réussissons sans rentrer
bredouille. Soudains il tire sur la ficelle en donnant
un coup sec, puis il la laisse filer jusqu'à une
mesure indiqué sur la ficelle puis il la retiré avec
ardeur. Il l'enroule autour du morceau de glacé .
maquereaux sortent de l'eau. Avec le manche de
son couteau il leur assimile le coup de grâce a peine
sortie de l'eau. Une bonne douzaine de maquereaux
de bonne taille sont sortie. Moaki me donne un
morceau de poisson coupé.
- IL faut manger du poisson frais pour rester en
bonne santé.
Ce sont les seuls mots prononcés durant toute la
partie de pêche, le silence dut rester roi. Avant de
démonter la tente le socle découpé est placé dans
son emplacement puis la tente est démonté. Moyaki
distribue les entrailles des poissons qu'il eut vider .
Sans tarder nous repartons.
L'arrivée est triomphale, mais le temps eut passé
je ne peux m'attarder car l'heure du rendez vous
avec ma radio émetteur m'appelle. La ponctualité
est une marche de savoir vivre et de responsabilité.
L'église est chauffé par une ribambelle d'ados. Le
tableau noir leur a permis d'exprimer des scènes de
radio.
- Station Alizé m'entendez vous, Station Alizé
m'entendez vous, ici Station Sylvain.
- Ici station Alizé on vous reçois cinq sur cinq.
- Que prévois la météo station Alizé ?
- Aucune amélioration n'est prévu, il s'aggrave
station Sylvain.
- Nos prévisions de bois sont au plus bas station
Alizé et les victuailles aussi.
- Nous allons programmer un largage en avion
quant la tempête de vent a finie Station Sylvain.
- Je vous remercie pour votre attention, station
Alizé. A plus .
- Reçu station Sylvain a plus.
le combustible a diminue dans toutes les maisons. Ce
soir là, Moaki m'invite pour manger dans sa maison.
Cette invitation est une attention de mérite car je l'ai
accompagné a l'école de pêche. Je leur fais part de
ma venu qu'après avoir fais la messe du soir et
Moaki qui étonné me questionne,
- Pour quelle raison remercies-tu ton Dieu ?
- Mais c'est pour tous ce qu'il nous a donné
aujourd'hui et dans le passé ?
- As- tu aussi prie les autres jours Père Sylvain ?
- Je prie tous les jours, pour quelle raison ne
viens- tu pas prier avec moi ?
- Je ne sais pas prier Père Sylvain.
- Cela ne fait rien, je t'apprends si tu veux me
tenir compagnie pendant la messe de
remerciement là tu comprendras ce que je
suis entrain de faire n'a rien de difficile.
Je me suis pris sans réfléchir pour arriver à ce
résultat. Peut-être cela la choqué ? On verra bien
par la suite. Il faut que je continue dans cette
élancé.
- Si tu n'as pas le courage tu peux emmener toute
ta famille Moaki elle sera la bien venu.
- Je n'ai peur de rien Père Sylvain.
position de son front qui se gonfle. J'ai osé
l'affronter, se brave chasseur et chef de toute cette
tribut d'Inuits.
- Je veux dire pat là que toutes les personnes sont
acceptées à l'église.
- Je t'ai compris et je suis fière de connaître la base
sur laquelle repose ton savoir. Je me présenterai seul
à ta messe.
Je me suis certainement trompé dans une des explications,
bon, je commence avec une personne c'est un bon début.
Ce soir-là, à 19 heures, je ne suis plus seul à faire ma
messe. Moyaki est présent dans l'allée centrale, fière
comme une personne digne de son rang. En croisant
son regard je me garde d'ignorer sa présence mais je
continu la messe. Je tien en moi une certitude riche de
croyance.
La messe terminée je me dirige vers ce futur fidèle qui
garde toujours le même emplacement. Son envoûtement
et son attention se dispersera dans les pensées de tous les
- Je t’accompagne dans ta demeure Moyaki.
- C'est bien de prier Père Sylvain pour remercier Dieu.
- De la manière que tu as écouté Moyaki c'est une
reconnaissance envers Dieu, donc tu sais prier sans le
savoir. Je te remercie au nom de Dieu de m'avoir suivi.
En poussant la porte un vent glacial m'oblige à presser
mon pas. La neige tourbillonne autour de chaque élément
qu'elle rencontre, un froid vif engourdie nos muscles. la
météo n'est pas encourageante. Je retourne sur mes pas
pour remplir le fourneau et diminuer le tirage, puis
j'augmente l'épaisseur de mes vêtements.
C'est la première fois que je visite une habitation depuis
mon arrivé. Mon odorat découvre un parfum inconnu à
ma personne. Autour des lampes d'huile, une fumée danse
autour de la clarté. Des femmes et des hommes sont assis
en cercle sur des peaux à même le parquet de bois. Les
enfants se regroupent dans un coin. Les hommes
s'amusent à lancer des ocellés vers le plafond puis les
rattrapent d'une manière précise et définies par les
j'ai de la peine a comprendre. Ma venue est remarqué
par l'ensemble qui se tu. Le silence est un hommage que
l'on m'accorde.
Mes cordes vocales sont emmêlés, j'ai des difficultés
pour prononcer une seul parole. Parmi les enfants une
voix s'élève et me demande,
- Père Sylvain raconte nous une histoire.
Avec peine je reconnais ce garçon bien que toutes les
personnes me sont familières. Un respect retient ma
volonté de vouloir m'exprimer ou peut-être le fait de
se trouver en famille ? Je ne demande qu'un peu de
courage a mon Dieu, rien de plus le trac me fragilise.
Ma pensées questionne ma croyance je dois pouvoir
répondre a cette foule de fidèles, une force me pousse
à dire,
- Oui Mika, mais quelle histoire désires tu ?
- Je sais que tu en possèdes beaucoup, raconte nous
celle que tu préfères.
Je tire la bible de ma poche et au hasard je commence
autour de moi. Le silence est interrompu par les pleurs
d'un enfant de bas âge qui cherche le sein de sa maman.
Je patient e sens couper se besoin d'exister et attend que se
bébé reçoit sa tété. J'entreprends ma lecture.
LA MULTIPLICATION DU POISSON ET DU PAIN.
SUITE AU 5/8
.
.
.
.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur
A ce jour, 18 09 2019, 29 614 lecteurs.
Les romans sont des fictions
suite roman d'aventure Direction banquise Groenland 4/869
De Solaya 5 ansBien sûr il y a cette tribut d'Inuits, je pensais leur demander,
le respect envers l'un mérite celui envers l'autre, comme
Moaki m'a fait savoir. Aucune décisions ne peut être prise
sans son accord, je me retiens de lui demander. Dans mon
imagination n'y a pas de doute, si je ne trouve rien pour
faire du feu je risque de tomber malade. Je remarque un
coffre en bois que je n'ai pas visité, il me parut sans
important. Un endroit qui appartient a mon précédentes le
Père Léon..
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Mon espérance se trouverait il dans ce coffre, je tente del'ouvrir et remarque qu'un grand cadenas coupe cour à ma
curiosité. Je me baisse pour tenter de trouver comment
l'ouvrir avec quelle moyen, une voix me dit,
- Père Sylvain où es-tu ?
cette voix me choque je me lève rapidement effrayé,
- Je suis là Mika, je viens.
Je l'avance vers lui certain de mes pas bien que la clarté
du jour peine à éclairer l'allée de l'église.
- Père Sylvain un grand oiseau survole le fjords.
Ses paroles ont un raisonnement d'incertitude et d'inquiétude,
je dirais même qu'une peur envahi ses pensées. Le fait d'avoir
demandé mon aide me démontre que ma présence a pris de
la valeur. Donc je suis devenu un pilier sur lequel on peut
poser sa confiance.
- Oui Mika je te rejoins.
Un grand oiseau, mais bien sûr d'après les bruits du
ronronnement des moteurs c'est un avion qu'il s'agit. En
remarquant les réactions de ce garçon je me rends compte
que c'est une forme de partage qui permet d'apprendre à
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l'autre, ce qu'il vient de découvrir fait partie de son orgueil.L'élément volant est un hydravion qui tente de se glisser sur
l'eau huileuse du fjords.
- Tu vois Mika ceci est un hydravion, il tente de se pose sur
l'eau pour nous rejoindre.
- Je pars avertir Moaki il pourra le regarder de plus prêt.
en un rien de temps ce garçon disparaît derrière les maisons
Je continue mon avancé vers la plage. Le temps reste doux,
pas un brin de vent la journée est agréable on a 6 degrés. Ma
montre marque 11 heures. L'avion s'approche du rivage. Mika
a sortie son kayak en peau de phoque. En un rien de temps
et juste quelques mouvements il rejoint l'avion. De ma position
je peux les observer et reconnais les couleurs des habiles de
la police du Groenland. C'est une patrouille qui vient nous
rendre visite. Trois personnes rejoignent le bord. Je les
accueille avec les respects d'usage, puis nous retrouvons
l'église. Un attroupement se forme car l'ensemble du village
est là. Ce n'est pas souvent qu'un tel événement se produit. Les
paroles de bien venu sont partagé. Je leur propose de manger
sans me rendre compte que je ne possède de quoi allumer un
72
feu. La joie de rencontrer des personnes étrangères à monentourage provoque en moi une satisfaction. Mon hospitalité
est apprécier par tous, je leur demande du feu pour mettre en
route le fourneau et chauffer de l'eau pour le thé. L'un des
policiers me questionne,
- Votre Station Père Sylvain ne fonctionne plus ?
- Non, une panne du à l'humidité en est la raison.
- Justement c'est pour cette raison que nous avons reçu
l'ordre de prendre de vos nouvelles, le ferry voulu vous
contacter pour vous faire une livraison, comme il n'y eut
de correspondance radiophonique il nous a alerté ainsi que
la station Alizé qui nous eut fait part de votre absence.
- Je vous remercie messieurs, que notre vie a de l'importance.
l'homme se place devant la table d'écoute, puis fait plusieurs
manipulations avec les boutons de la radio émetteur. Le jeune
Moki se trouve à mes cotées, il regarde d'un air intéressé la
manière de faire de cet homme pour tenter de résoudre les
problèmes et de remettre en marche la station. Entre temps
je me dirige vers la cuisine, il me vient à l'idée que je manque
de quoi faire du feu.
73
- Messieurs, pouvez- vous me donnez du feu ?Une personne me tend un briquet, j'allume le fourneau
puis met en marche les trois lampes de pétroles. C'est alors
sans le vouloir que je lâche cette phrase-là,
- Que c'est bon d'avoir du feu et un peu de chaleur.
- Vous n'en avez plus Père Sylvain ?
- Oui cela fait dix jours.
- Comment avez-vous fais jusqu'à maintenant ?
- J'ai trempé les biscottes dans de l'eau froide et les boites
de conserve je les eus réchauffé avec les rayons du soleil
un miroir et une loupe. Quant il n'y avais pas de soleil
je consommais des poissons ou de la viande séché.
Durant le questionnaire le jeune Moki reste a côté du dépanneur
de radio émetteur. Le fourneau partage une agréable chaleur. Un
des policier rejoint l'hydravion, il emmène le jeune Moki enchanté
par cette proposition. Un des policier me demande,
- Père Sylvain avez vous des problèmes avec cette famille
d'Inuits ?
- Non, ils sont un peut renfermé mais avec le temps on arrive
a sympathiser.
74
- Que vous ont ils dit au sujet de celui qui vous a précédé lePère Léon ?
- Je ne sais rien du Père Léon et ils m'ont rien raconté.
- Je fais part de sa disparition avec une bonne partie de la
tribut ainsi que le radio émetteur. Une nouvelle tribut a
complété cet endroit car il ne restât plus qu'une seule
famille et un vétéran d'une famille, il est sculpteur.
- Je me souviens de lui, c'est celui qui fait des offrandes a la
mer avec ses créations..
- Nous enquêtons sur la disparition de tout ce groupe, votre
aide sera bien venu. Leur silence effacera la vérité au fil
des années ce qui n'est pas une référence pour un pays de
paix. Je vous fait part de mon adresse radiophonique
au cas ou vous pouvez nous orienter. tenez nous au
courant des vas et vient de la tribut d'Inuits sur la station
émetteur police Groenland.
- Je ferai de mon mieux et vous contacte.
la panne est trouvé, un fusible qu'ils fallu changer. Nous
mangeons notre repas accompagné d'une bonne bouteille
de vin que les policiers ont apporté. De nombreux provisions
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sont déchargé de l'hydravion, toutes emballé dans descaisses en bois. Nous le regardons décoller ce volume
de métal brillant qui disparaît dans le ciel. Je me pose alors
la question, ( quelle importance m'accorde les Inuits ? ) Je
suis certain que ceux qui viennent en cours me respecte.
17 heures je tente de capter la station Alizé, je ne suis pas
seul car le jeune Moki se trouve a mes cotés. Les
retrouvailles avec la station Alizé ma tarde.
- Station Alizé, vous me recevez ? station Alizé vous me
recevez ?
- La station Alizé vous reçois cinq sur cinq, la station Alizé
vous reçois cinq sur cinq station Sylvain.
- Ça fait du bien de vous entendre Station Alizé après une
panne de radio émetteur.
- Station Sylvain une peur nous eut inquiété sur votre sort.
Pour cette raison nous avons fait venir la police par avion.
- Station Alizé, tout le village vous en remercions pour cette
attention. La police a dépanné la radio émetteur et ma donné
de quoi faire du feu.
A la fin du dialogue le jeune Moki me dit d'une manière étonné,
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- Pour quelle raison ne m'as-tu pas demandé du feu, je t'enaurai donné.
- Tu sais Moki je ne voulais pas vous importuner.
- Le chef de cette tribut est mon père, il ne t'aurait pas
refusé car demander l'étincelle de la chaleur c'est accepter
de partager le soleil en hiver. Personne sur terre n'a le
droit de le garder rien que pour lui.
- La flamme de la vie pas le feu Moki, c'est une chose qui
occupe le profond de toi-même, c'est une force, une
intelligence qui gère ta santé et ton endurance. Cette force
invisible est ce que Dieu ta donnée, la vie celle qui
t'appartient.
- Mais Dieu c'est qui Père Sylvain ?
- Dieu c'est le créateur de tous ce que tu vois et que tu touches.
- Et qui a crée Dieu ?
- Dieu a toujours existé, personne ne l'a crée.
Cette réponse donne au garçon un long moment de réflexion.
Son questionnaire vient d'être bousculé par des paroles étranges
à son imagination. Ne trouvant plus de quoi me questionner et
se sentant choqué, il me dit d'un air embarrassé,
77
- Père Sylvain je dois te quitter.J'aurais aimé continuer mon dialogue sur mes croyances mais
je me contente de ce dernier pas comme le début d'une grande
victoire. Son brusque départ ne m'a pas offensé au contraire je
comprends cela et le laisse poursuivre ses pas.
Comme tous les soirs la messe est faite seul, mais avec la
présence d'une autre personne qui pense a moi. La nuit me
traîne dans un sommeil envers lequel nulle notion ne mesura le
temps.
Au petit matin je déballe toutes les caisses en bois et remarque
que ma commande a été respectée. Je possède de quoi écrire
pour toute ma lasse. Il y a même des crayons de couleurs,
quelle chance. Je tacherai d'en faire bon usage par le partage
de mes connaissances.
A la distribution de ce matérielle, la joie des enfants rayonne
de bonheur. Avoir du papier et de quoi s'exprimer c'est détenir
un bien qui nous mènera loin.
Dans la semaine qui suivi je reçois un message sur le poste de
la radio émetteur qu'un ferry vient nous apporter les grandes
commande encombrante. Perdu au bout du monde nous voilà
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relié en permanence par des navettes de ferry qui nousservirons pour faire du troc.
L'évolution du savoir de toute cette ribambelle d'enfants de
tout âges mais aussi des parents fait passer les semaines
rapidement. La confiance devient notre atout. Le grand froid
approche à grand pas, moins 35 degrés et la chaleur de
l'église réchauffe tous les coeurs. L'église devient école et
toutes mes intentions ne rencontrent de contradictions. Tout
le monde suit mes cours, a l'étonnement de moi-même je
remarque l'évolution rapide de leur instruction. Le savoir
est pour eux non pas une obligation mais une découverte
digne de sagesses. En comparaison avec le monde civilisé
leur adaptation intellectuelle est une réussite. C'est avec
une facilité remarquable que toutes mes indications sont
enregistrées. Je lui distribue les montres que le ferry nous
a livrées ainsi que le bois de chauffage et toutes les
réserves de victuailles.
Le froid a formé un épais manteaux, le bruit est
atténué et ma vois résonne dans l'église lorsque je leur
raconte des histoires de la bible. J'attire un nombre
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grandissant de personnes de tous âges. Cela meréconforte énormément, a partir de maintenant je sais
que ma mission sera une réussite.
Au poste radio émetteur les échanges divers se fond, telle
que des peaux de phoque, des peaux d'ourse blanc, de
poisson séché. Un petit commerce se fait à chaque
passage de ferry. En contrepartie des armes de chasse et
des munitions arrivent. la couronne Danoise est l'argent
qui nous sert de devise.
J'ai fait en sorte que l'église devient école. Aucune de mes
intentions ne trouve de refus. Tout le monde contribue
d'envoyer les enfants à l'école ainsi que certaine personnes
qui ont envie d'apprendre. Leur évolution rapide
m'impressionne. Le savoir pour eux n'est pas une
obligation mais une découverte remplie de sagesse. Je
remarque essentiellement des femmes font partie des
élèves et les hommes préfère la pêche ou la chasse.
A l'extérieur la neige forme une épaisse ouate sur les
toitures et même sur certains mur exposés aux vents de
neige. Ma voix est atténué sous ce manteau d'hiver elle
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résonne sourdement. Les histoires de la bible sont le ferde lance qui attirent le plus d'écouteur. Cela me
réconforte, je sais maintenant que ma mission sera une
réussite.
La station Alizé nous donne des indications sur la météo
et nous avertit qu'une vague de froid dépassera les moins
40 degrés et cela pendant plusieurs jours. Il faut prendre
des directives pour nous protéger. La corpulence des
Inuits résiste a tous me font ils comprendre. Je leur
explique que nous devons prendre pour nos réserves.
Moyaki me propose une partie de pêche. Cette proposition
demande une réflexion, la peur de prendre froid est pour
quelques raisons. Je ne lui fait pas part de cette attention
et accepte ses intentions. Moyaki me tend une vessie
remplie d'une boisson qu'il me rend en ajoutant,
- Tu bois cela d'une gorgé, c'est ma mère qui me la
préparé.
- Merci Moyaki, mais il ne fallait pas.
Ce petit homme trapu ne me laisse pas terminer ma
phrase,
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- Ce n'est pas un remède de sorcier, c'est un breuvagefait pour résister au grand froid. Bois le tu ne
tomberas pas malade comme celui que tu remplaces,
le Père Léon.
Cette remarque me guide sur une question, mais qu'a
fait le Père Léon pour que je le remplace ? Je bois ce
liquide d'une couleur bizarre et qui sent l'huile de foie
de phoque, puis, suit une sensation qui réchauffe mes
entrailles et mes muscles. Cette masse rougeâtre
provoque des remontés. Dans mes pensées plusieurs
raisons font bourdonner des suppositions , si je
n'accepte ce breuvage je ne serais pas de leur tribu,
alors je suis son invitation malgré que je sais que
dans les prochaines heures on aura des moins 40
degrés.
l'équipe qui nous accompagne sont fière de mes
engagements pour une partie de pêche, se lit sur
leur visage. La violence du vent refroidit l'air et
pénètre partout . Les narines et les lèvres se sont
collé et mes muscles sont tétanisé. Mon sang
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bouillonne. Je ressent un picotement d'aiguille sur lapartie non protégé de mon visage. Moyaki n'a pas
l'intention de faire marche arrière, il est trop fier de
son engagement. Après avoir parcouru une bonne
partie sur la place, un arrêt est pris. C'est avec
rapidité qu'une tente en peau de phoque est montée.
Nous voilà abrités du vent glacé. Les chiens de
traîneaux se regroupent en cercle pour se réchauffer.
Avec un long couteau Moyaki fait un trou dans la glace
et retire le glaçon qu'il place comme siège, celui-ci
à une surface de 40 cm sur 40 cm et une hauteur
équivaux a celui de la glace, 60 cm. L'eau est trouble
trouble aucun poisson n'est visible. Moyaki sort de son
vêtement une ficelle sur la quelle plusieurs hameçons
sont reparti. J'observe ses mouvements, je ne suis
pas convaincu que nous réussissons sans rentrer
bredouille. Soudains il tire sur la ficelle en donnant
un coup sec, puis il la laisse filer jusqu'à une
mesure indiqué sur la ficelle puis il la retiré avec
ardeur. Il l'enroule autour du morceau de glacé .
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Au fur et a mesure qu'il retiré la ficelle desmaquereaux sortent de l'eau. Avec le manche de
son couteau il leur assimile le coup de grâce a peine
sortie de l'eau. Une bonne douzaine de maquereaux
de bonne taille sont sortie. Moaki me donne un
morceau de poisson coupé.
- IL faut manger du poisson frais pour rester en
bonne santé.
Ce sont les seuls mots prononcés durant toute la
partie de pêche, le silence dut rester roi. Avant de
démonter la tente le socle découpé est placé dans
son emplacement puis la tente est démonté. Moyaki
distribue les entrailles des poissons qu'il eut vider .
Sans tarder nous repartons.
L'arrivée est triomphale, mais le temps eut passé
je ne peux m'attarder car l'heure du rendez vous
avec ma radio émetteur m'appelle. La ponctualité
est une marche de savoir vivre et de responsabilité.
L'église est chauffé par une ribambelle d'ados. Le
tableau noir leur a permis d'exprimer des scènes de
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chasse. Je me place devant le pupitre de l'émetteurradio.
- Station Alizé m'entendez vous, Station Alizé
m'entendez vous, ici Station Sylvain.
- Ici station Alizé on vous reçois cinq sur cinq.
- Que prévois la météo station Alizé ?
- Aucune amélioration n'est prévu, il s'aggrave
station Sylvain.
- Nos prévisions de bois sont au plus bas station
Alizé et les victuailles aussi.
- Nous allons programmer un largage en avion
quant la tempête de vent a finie Station Sylvain.
- Je vous remercie pour votre attention, station
Alizé. A plus .
- Reçu station Sylvain a plus.
le combustible a diminue dans toutes les maisons. Ce
soir là, Moaki m'invite pour manger dans sa maison.
Cette invitation est une attention de mérite car je l'ai
accompagné a l'école de pêche. Je leur fais part de
ma venu qu'après avoir fais la messe du soir et
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remercié notre Dieu. Par cette réponse j'intrigueMoaki qui étonné me questionne,
- Pour quelle raison remercies-tu ton Dieu ?
- Mais c'est pour tous ce qu'il nous a donné
aujourd'hui et dans le passé ?
- As- tu aussi prie les autres jours Père Sylvain ?
- Je prie tous les jours, pour quelle raison ne
viens- tu pas prier avec moi ?
- Je ne sais pas prier Père Sylvain.
- Cela ne fait rien, je t'apprends si tu veux me
tenir compagnie pendant la messe de
remerciement là tu comprendras ce que je
suis entrain de faire n'a rien de difficile.
Je me suis pris sans réfléchir pour arriver à ce
résultat. Peut-être cela la choqué ? On verra bien
par la suite. Il faut que je continue dans cette
élancé.
- Si tu n'as pas le courage tu peux emmener toute
ta famille Moaki elle sera la bien venu.
- Je n'ai peur de rien Père Sylvain.
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Son regard en est choqué, je devine cela par laposition de son front qui se gonfle. J'ai osé
l'affronter, se brave chasseur et chef de toute cette
tribut d'Inuits.
- Je veux dire pat là que toutes les personnes sont
acceptées à l'église.
- Je t'ai compris et je suis fière de connaître la base
sur laquelle repose ton savoir. Je me présenterai seul
à ta messe.
Je me suis certainement trompé dans une des explications,
bon, je commence avec une personne c'est un bon début.
Ce soir-là, à 19 heures, je ne suis plus seul à faire ma
messe. Moyaki est présent dans l'allée centrale, fière
comme une personne digne de son rang. En croisant
son regard je me garde d'ignorer sa présence mais je
continu la messe. Je tien en moi une certitude riche de
croyance.
La messe terminée je me dirige vers ce futur fidèle qui
garde toujours le même emplacement. Son envoûtement
et son attention se dispersera dans les pensées de tous les
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habitants de ce village.- Je t’accompagne dans ta demeure Moyaki.
- C'est bien de prier Père Sylvain pour remercier Dieu.
- De la manière que tu as écouté Moyaki c'est une
reconnaissance envers Dieu, donc tu sais prier sans le
savoir. Je te remercie au nom de Dieu de m'avoir suivi.
En poussant la porte un vent glacial m'oblige à presser
mon pas. La neige tourbillonne autour de chaque élément
qu'elle rencontre, un froid vif engourdie nos muscles. la
météo n'est pas encourageante. Je retourne sur mes pas
pour remplir le fourneau et diminuer le tirage, puis
j'augmente l'épaisseur de mes vêtements.
C'est la première fois que je visite une habitation depuis
mon arrivé. Mon odorat découvre un parfum inconnu à
ma personne. Autour des lampes d'huile, une fumée danse
autour de la clarté. Des femmes et des hommes sont assis
en cercle sur des peaux à même le parquet de bois. Les
enfants se regroupent dans un coin. Les hommes
s'amusent à lancer des ocellés vers le plafond puis les
rattrapent d'une manière précise et définies par les
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réglés du jeu. Les rires se mélangent aux histoires quej'ai de la peine a comprendre. Ma venue est remarqué
par l'ensemble qui se tu. Le silence est un hommage que
l'on m'accorde.
Mes cordes vocales sont emmêlés, j'ai des difficultés
pour prononcer une seul parole. Parmi les enfants une
voix s'élève et me demande,
- Père Sylvain raconte nous une histoire.
Avec peine je reconnais ce garçon bien que toutes les
personnes me sont familières. Un respect retient ma
volonté de vouloir m'exprimer ou peut-être le fait de
se trouver en famille ? Je ne demande qu'un peu de
courage a mon Dieu, rien de plus le trac me fragilise.
Ma pensées questionne ma croyance je dois pouvoir
répondre a cette foule de fidèles, une force me pousse
à dire,
- Oui Mika, mais quelle histoire désires tu ?
- Je sais que tu en possèdes beaucoup, raconte nous
celle que tu préfères.
Je tire la bible de ma poche et au hasard je commence
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une histoire. Nous ne formons plus qu'un grand cercleautour de moi. Le silence est interrompu par les pleurs
d'un enfant de bas âge qui cherche le sein de sa maman.
Je patient e sens couper se besoin d'exister et attend que se
bébé reçoit sa tété. J'entreprends ma lecture.
LA MULTIPLICATION DU POISSON ET DU PAIN.
SUITE AU 5/8
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Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur
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1 commentaire:
bonne fin de semaine a toutes et a tous et bonne lecture.
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