lundi 16 octobre 2023

suite roman 3/8 d'aventure ( Direction Banquise Groenland )

mirage au dessus des nuages sages n 3

Les romans sont de la fiction












suite 3/8 direction banquise Groenland 

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Je n'ai pas envie de parler beaucoup, cette voix 
venue d'ailleurs devint une habitude. Je suis sur le 
chemin par lequel j'arriverai à persuader cette tribu 
d'induits.je pars manger, la faim devint une besoin. 
les trois compagnons sont partie.
19 heures, ma messe commence, comme d'habitude
personne, je suis seul. Ce soir -là je regarde la 
statue du phoque sculpté dans la roche et m'endors 
sur le banc de l'église. Le sommeil devint maître de 
mon bien être, ainsi que de mes pensées.

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Je me réveille en sursaut et regarde l'heure, il est 8 
heures passé. Comment est-ce possible ? Je sorte de 
l'église en courant. Un vent glacial m'oblige à 
retourner sur mes pas. La vérité est là, cet homme 
eut raison. Je retourne a la plage, plus de bois, les 
vagues ne caressent plus les rochers de la plage. Le 
bien-être de l'été sens est allé.
dans cette région le froid en est propriétaire car du 
jour au lendemain le vent domine. Dans la remise de 
l'église il reste encore beaucoup de place pour du bois
de chauffage. Je questionne mon imagination, puis 
calcule la consommation éventuelle pour passer les 7
mois de froid. Mon stock ne suffira que 3 mois. 
Que vais-je faire par la suite ? Attendons, restons 
philosophe sur mon avenir.
Cette première journée de froid étonne mon 
comportement car je reste confiné dans l'église. 
De temps a autre je met mon nez à l'extérieure et ne 
rencontre que du gris; le vide absolu, la désolation, 
le bruit du sifflement du vent et aussi un ciel nacre. 

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Je pris le courage de me traîner vers le rivage pour 
admirer cette étendu mouvementé, que le vent fait 
danser. Sa puissance traverse mes vêtements, je 
quitte cet endroit et retrouve mon seul lieu de 
consolation .
17 heures le moment des retrouvailles avec mon 
interlocuteur me réconfortera. Hélas , pas de bruit 
quelconque, certainement que la puissance de ce vent
en est la raison. La tombé de la nuit fut rapide. Ma 
lanterne m'éclaire depuis un bon moment ma table où
je mange après la messe. Je réfléchi un moment et me
plonge dans la lecture de la bible mon seul repaire
pour l'isolement. Il faut dormir Sylvain me souffle mes
pensées
Cela fait 5 jours que la situation reste stable, pas de 
correspondant, cela m'effraie énormément. Au 6 ème
jours je découvre un silence réconfortant. Le vent a 
terminée sont sifflement, la mer c'est calmé mais un 
tapie blanc recouvre l'entourage. lorsque l'on marche
le sol craque comme du verre, je pense que le grand 

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hiver est là. Dans ma promenade matinal je rencontre 
le tailleur de pierre qui martèle son outil. Je me dirige
vers lui et le regarde travailler. Mon arrivé ne 
l'impressionne pas.
-  Bonjour Moyaki
-   Bonjour Sylvain
-    Où es-tu passé ces jours si ?
-   Mika et moi ont a préparé la venue de notre tribut.
-   Ils arrivent quand ?
-   Ce soir.
-   Mais qu'as tu préparé ?
-   Il fallut ranger le poisson séché et reconstruire la
    grotte de réserve qui servira à garder la viande
     pour l'hiver.
-    Que fais tu là dans cette grosse pierre et que 
      représente cette figure qui prend forme ?
-     Elle représente le visage du bonheur le corps de la
       réussite.
-     c'est pour l'offrir au Dieu de la mer pour que notre
       avenir soit fructueux.

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Je me tu car moi il n'y a qu'un Dieu. Évitons la défaite 
je m'abstiens de le questionner et de donner une réponse.
-   Le vent a fini de souffler, il était temps Moaki.
-    Le vent a fait son devoir sans lui il n'y a pas de 
     changement il faut connaître son comportement 
     alors tu connaîtras la suite des événements.
-    Quelle sont les suites des événements ?
-     Il n'y a que les chasseurs et pêcheurs qui ont le 
      droit de connaître les réponses, toi, tu n'es pas 
      un chasseur.
Ma curiosité a été coupé net, serai-je sur le point de le
provoquer ? De quoi pourrais-je parler ? Je me baisse
 pour admirer cette figure qui ressemble à un visage
futuriste. Ses proposions sont irrégulière ce qui donne
a cette masse des valeurs surréaliste. L'habileté 
artisanal signe du plus grand sculpteur réaliste. Il faut
savoir qu'avec cet outillage de fortune peu de gens
pourrait en faire autant.
-   C'est magnifique Moyaki.
-  Ce n'est pas beau du tout, cela représente un

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    visage défiguré pour faire comprendre au Dieu de la
     mer qu'il ne mérite pas plus.
Cette réponse demande une question, j'hésite car ma 
curiosité est ombrageuse, je risque de l'importuner à
nouveau. Je me lève de mon emplacement et m'apprête
à partir,
-   Où vas-tu Sylvain, veux-tu me quitter ?
-    Je n'ai pas l'intention de t'importuner tu risques de
     manquer d'inspiration.
-    Tu m'as demandé une main et un doigt de question,
      tu me dois une main et un doigt.
Si j'ai compris il faut que je lui redonne la politesse en
répondant au même nombre de question qu'il va me 
poser. 
-  Toi Sylvain qu'as-tu fait pendant ces jours de vent ?
-   J'ai fait des calcules pour savoir combien de temps
     la réserve de bois va tenir, ensuite j'ai réparé la corde
     de la cloche.
-     C'est pour cette raison que tu as compté le bois ?
-     Je veux savoir s'il me suffira pour passer l'hiver.

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-      Tu n'as pas fait grand-chose, tu me dois encore 
       deux doigts de réponse avant que tu pars.
Me voilà forcé à attendre que cet homme veut me 
poser des questions. Je garde mon calme et le regarde
faire. La précision de ses gestes sont remarquable.
Cela fait dix minutes qu'aucune voix ne s'échange. Je
reste planté là par obligation. Le regard de Moyaki reste
fixé sur la pierre qu'il taille.
-   Bientôt ma tribu sera de retour.
-   J'espère qu'ils ont fait une bonne pêche et chasse 
    Moaki.
-    Je l'espère aussi.
Le silence se fait à nouveau, cinq minutes passent.
-     Tu es patient Sylvain, tu seras un bon chasseur.
-      Merci Moyaki.
-       Tu as froid ?
-       Non .
-       tu veux retourner dans l'église ?
-       Pas tout de suite.
-        Tu peux si tu veux.

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ce petit malin est en train de tester mes réactions et mon
intelligence.
Le reste prêt de lui une bonne dizaine de minutes.
-    Tu sais Moyaki, t'ont travail est d'une finesse
      particulière, il faut que je te quitte, merci pour
      m'avoir écouté.
-     Tu es libre et tu peux partir quand tu le désire.
Je le quitte avec plaisir car mes pieds sont gelées et le
restant du corps aussi. Comment cet homme peut-il 
résister au froid en restant assis sur un rocher ? Je ne 
trouve de réponse mais garde au fond de moi une 
leçon à laquelle je dois a l'avenir faire attention de 
ne poser que des questions utile.
Pendant le retour vers l'église j'ai fait travailler mes 
doutes et récolte des suppositions que j'ai retenu. Je
me dis que c'est une mise à l'épreuve pour connaître
mon endurance physique . Il voulu me faire 
comprendre que ma curiosité ne porte des fruits,
ils se peut qu'il désire faire de moi un futur chasseur.
Il est 16 heures, la tribut arrive dans le village.

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Les aboiements des chiens de traîneaux résonnent. Leur
venu chasse la nostalgie, ma satisfaction est profonde.
Le suis prêt à convaincre cette foule de voyageur.
La fierté d'admirer leur arrivé me donne un esprit de 
dominateur. Les visages marquent la fatigue, les 
chiens écument d'épuisement et les enfants sont resté 
vaillant. A peine ont-il posé leur pieds au village que 
leur enthousiasme actif, fait courir les enfants dans 
tous les sens. Le froid ne leur fait pas peur, je regarde
sur la montre, il est 17 heures. Je retrouve la radio 
émetteur.
-   Ici station Sylvain vous me recevez, ici station 
     Sylvain vous me recevez ?
Plusieurs tentatives sont nécessaires, au bout de la 
dixième j'obtiens la station Alizé.
-   Ici station Alizé, ici station Alizé je vous capte 5
     sur 5.
-    Ici station Sylvain, ici station Sylvain je vous 
     reçois 5 sur 5.
-    Les Inuit sont-ils de retour station Sylvain ?

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-     Oui cela fait une bonne heure, oui cela fait une 
      bonne heure.
-   Sont-ils au complet, sont-ils au complet ?
-   Je ne sais pas, je ne sais pas, leur nombre m'est 
     inconnu.
-     La météo annonce de la neige abondante pour 
      ce soir, la venue de l'hiver. La tempête vous a-t-elle 
       posé des problèmes ? 
-       Un peu de nostalgie, je n'ai pas l'habitude de me 
         retrouver presque seul.
-       Station Sylvain avez -vous assez de victuailles et de
         bois pour vous chauffer ?
-     Les victuailles me suffisent pour deux mois et les
       réserves de bois pour trois mois. 
-      J'envisage de vous livrer avec le prochain ferry des
        réserves. Y a-t-il autre chose ?
-      j'aimerais des montres pour leur apprendre l'heure
       et des lunettes de soleil, la neige réverbère de trots les 
       rayons. Merci station Alizé.
-      A bientôt station Sylvain.

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le vide laisse la place à des bruits étrange qui résonnent 
dans mes oreilles. Je coupe l'appareil et retrouve les 
habitants du village. Je remarque que les habitants
déchargent et rangent des poissons et des morceaux de
phoques dans leurs réserves. Leur instinct est prédicateur, 
ils savent quand commence la venue de la neige.
A l'heure de la messe l'Église reste vide, comme les autres 
fois, je me garde d'y prêter attention. Je me rapproche de 
mon compagnon qui me retrouve la nuit, le rat. Je me dis 
que j'ai plus de chance avec les animaux qu'avec les 
humains et regarde la statue du phoque.
La profondeur d'une nuit silencieuse plonge les humains
dans une déconnections total, un besoin qui remet a 
l'heure l'actuelle et une journée de labeur.
Au petit matin, une épaisse couche de neige s'est rajouté.
Je m'enfonce jusqu'aux genoux. Les chiens dorment dans 
la neige, certains se regroupent enroulé l'un contre l'autre.
Aucun être vivant n'est visible. Pas une fumée se sort des 
cheminées. Le seul bruit qui m'entoure est l'aboiement 
des chiens qui résonne. Je retourne dans l'église pour 

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tenter de trouver un ustensile qui me permet de dégager
 un chemin devant ma porte. C'est avec ma planche a 
manche que je fais temps bien que mal un passage.
le labeur a duré plus d'une heure. Le crie des enfants
résonne, la vie active reprit. Les enfants me regardent
faire et m'observe silencieusement. Je découvre une 
manière d'attribuer leur attention. A la fin de mon 
travaille je leur forme de grosse boules de neige que
j'empile pour en faire des bonshommes. En un rien de
temps ils m'imitent. Je les laisse faire et les observe à 
mon tour. Avec des boules de neige  ils en font un igloo.
Je suis émerveillé par cet abri. le temps passa vite je 
regarde sur ma montre, midi passé. Je dois me faire à 
manger. Je quitte les enfants et remarque que leurs 
parents préparent des attelages de chiens.
certainement qu'ils partent à la chasse ou a la pêche.
Je leur attribue un salut mais aucun retour ne vient. 
Je ne prêtre une attention et fait comme si ce fut 
normal. Le vas et vient de cette tribut d'Inuits 
transforme la paisibilité des jours passé. Avec une 

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telle ambiance je dois certainement trouver des 
volontaires pour la messe du soir ?
Après mon repos de midi je sors et remarque que la 
vie active n'a pas cessés malgré le froid et la neige qui
nous domine. Devant les habitations les femmes ont
étalé de nombreuses peaux
petit grain de sel. Devant une autre habitation rouge,
ce sont des poissons que l'on transperce avec une lance 
en bois pour les suspendre pour qu'ils sèchent aux 
rayons du soleil. Devant la maison verte une autre 
femme s'occupe de raccommoder des vêtements en peaux.
Je ne vois aucun homme qui leur donne un coup de 
main. Je me garde de poser des questions et entreprend 
à mon tour des réparations de l'église.
Les rayons du soleil font naître une chaleur 
réconfortante mes yeux en sont ébloui. Ce que je suis
en train de faire leur paru curieux. La corvée est 
réservé aux femmes, c'est pour cette raison que 
j'attire leur attention. celles qui me rendent visite je 
les accueille avec le sourire et une amitié sincère. Je

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persiste de les attirer sans prononcer de parole,
 simplement par des actes.
Le temps passe et l'heure de contacter la station Alizé
m'oblige à quitter mes occupations.
le résumé de notre entretien donne les directives 
suivantes, dans les 48 heures un réchauffement se fera.
Je retrouve ma chaise devant l'église, plus aucune 
personne. Je suis déçu, une petite défaite me culpabilise,
qu'elle intention pourrait faire que je puisse les retenir ?
Il me vient une idée, et si je déplace les éléments 
radiophonique vers l'entrée de l'église, tout le monde 
pourrait écouter et communiquer avec la station Alizé.
Je remercie Dieu de me guider sur une bonne voie. 
Rapidement je déplace la radiophonie vers 
l'emplacement indiqué.
A la nuit dans mon lit je dormis seul, le rat ne vient pas.
Le lendemain matin un vent doux se ressentit. Les 
prévisions de la station Alizé correspondent. Un 
réchauffement est en cour et la mer rapporte du bois.
Sur les plages, les grondements de mes pas sur les

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dernières trace de neige gelé résonnent a la ronde. De
peur de réveiller du monde je retourne sur mon point 
de départ. Les chiens attentif m'ont entendu et leur
aboiement réveille le village entier.Comme par
enchantement et d'une rapidité remarquable des 
hommes armés de lances et de fusils, pour peu d'entre
eux, se tiennent prêt à l'affût devant leur habitation.
Ils sont peu d'habiller, ce qui laisse entrevoir une 
musculation digne de lutteurs. Leur rapidité est 
étonnante, je me retiens de leur exprimer un mot et fit
un signe de main pour les saluer. Les aboiements des
chiens se turent et le silence revenait. C'est en
 commettant des fautes que l'on rectifie le tir pour les
éviter. Je revins sur mes pas et patiente.
C'est en entendant les cris des enfants que je pris le 
courage de les retrouver. Mes idées me donnent une 
solution qui attire leur attention. Je sortie un tableau
noir, une craie blanche et une éponge. Je me 
transforme en instituteur persuadé d'arriver à les 
convaincre de suivre mes cours.

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Je pris la craie et dessine des nuages, un soleil, des 
arbres, des animaux et des montagnes. Ma réaction 
les hypnotise et reste étonné. J'appelle l'un d'entre eux
pour qu'il tente de suivre mes mouvements avec un 
autre morceau de craie sur le tableau.
Il hésite à me suivre puis se lance comme par
habitude. Son regard est étonné, je le persuade qu'il
n'y a pas de danger et lui montre comment tenir la
craie. Un silence attentif devient maître de cette
instruction. Je lui bouge la main pour que la craie
marque un toit de maison puis les murs. L'étonnement
de tous les enfants les rend intelligent. Je pousse mes 
écrits par la lettre en majuscule de A et le prononce.
Je demande aux enfants de répéter ensemble le même
son. L'illettrisme n'est pas un handicape il suffit
d'accorder une importance a un dessin et y rajouter le
son correspondant. Mon instruction a duré plusieurs 
heures, avec la volonté de tous ceux qui se sont
rassemblé autour de moi. Les parents ont remarqué
que l'arrivée à intéresser les enfants qui se trouvent

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avec moi. Certaine femmes viennent suivre mes 
cours par curiosité. Personne ne trouve à 
contredire mes intentions je continue de partager
mon savoir. A partir de là je sens que ma présence est
indispensable pour que la réussite suive cette tributs
d'Inuits. Le temps passa très vite, 17 heures, je dois
contacter la station Alizé. Comme tout mon attirail
est prêt de l'entre c'est en publique que je les contacte.
-   Station Alizé vous me recevez ?
     Station Alizé vous me recevez ?
-    Station Alizé vous reçois cinq sur cinq.
     Station Alizé vous reçois cinq sur cinq.
-    La situation tourne à merveille, les Inuits aiment
     s'instruire, il me faut plus de matérielle d'école.
Je donne une liste complète de tous ce qui est 
nécessaire pour les instructions, puis je le quitte avec
un rendez-vous pour une prochaine communication. Je 
me retour,ne et me rend compte que tous les enfants 
sont resté avec moi.
Le sommeille d'appel car mes paupières sont devenu 

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lourde j'ai du mal à les contrôler. Je prends place dans
mon lit et quitte la réalité de la vie pour un monde de
rêves et de réussite. La joie trotte dans mon coeur.
La lourdeur de ma fatigue ma emporté bien au-delà 
de l'heure habituelle de mon réveille. Je n'ai pas 
entendu le ruissellement de la fonte de la neige du toit
de l'église. Je n'ai pas pris gars aux bruits des enfants
qui jouent à l'extérieur. Bref, la profondeur de mes 
pensées se trouve vidé de tous repères. Ma surprise
est grande a la vue de l'eau qui inonde le planché de
l'église, mais que vient-il de se passer ? Mais oui, 
c'est le redoux qui provoque ce changement. je récure
le sol tant bien que mal avec les moyens de bord. Je 
suis les infiltrations et marque l'endroit. Je repère la 
distance pour pouvoir vérifier sur le toit par où
provient cette infiltration. L'épaisseur de la neige
restante m'oblige d'en enlever. Ma tentative provoque
un glissement sur l'ensemble du toit. Le soleil rayonne
si chaudement que le carton bitumé laisse s'élever une
vapeur qui assèche les surfaces du toit. Je remarque

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que plusieurs accrocs sont responsables de l'infiltration.
Je me hâte d'entreprendre cette réparation.
La vue est impressionnante du toit de l'église, je domine 
le village et mes écoliers qui observent mon comportement.
-  Père Sylvain que fais tu là ?
-  Je répare le toit.
suite à mes mots il rejoint ses camarades. J'entends
vaguement leur discussion puis, plus rien. cette 
jeunesse disparaît au fur et a mesure en un rien de 
temps plus personne. Avec hâte je continue les travaux.
Après la réparation du toit il me reste l'eau à éponger,
quelle corvée. Il m'a fallu toute la journée pour y 
arriver. 
17 heures, je m'approche de la radio et tente de rejoindre
la station Alizé. Plusieurs tentatives me déboutent. Je ne
suis pas seul devant la radio émetteur, quelques enfants 
suivent mes tentatives. Dans le groupe le jeune garçon 
Mika me demande,
-   La station Alizé ne répond pas ? 
-   Je ne sais pas ce qui se passe, je ne suis pas fort en 

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     technique.
-    Ça ne dois pas être compliqué, Père Sylvain je 
     l'apprendrais plus tard pour toi et les autres.
-    Tu as une bonne intention, je ferais part à la station
      Alizé pour qu'elle me fait parvenir des livres techniques.
Au soir je récolte que des surprises car en voulant faire
du feu pour chauffer mon premier repas de la journée, je
remarque que l'humidité a mouillé toutes mes réserves 
d'allumettes. Je me contente de conserves froides. J'ai beau
implorer Dieu rien ni fait, je retrouve mon lit. J'ai froid ce 
soir-là, je n'enlève pas mes habilles et m'engouffre sous les
peaux qui me servent de couverture. Le rat est revenu, il 
se promène sur mes pieds.
Au matin je ne sus me faire un thé chaud et me suis
contenté d'eau froide dans laquelle je trempe les 
biscuits sec. Mes vêtements sentent la sueur que j'ai
accumulé la nuit. Mon odorat se remarque, j'ai une 
sensation de malpropreté, une odeur de fauve. Dois-je
changer de vêtement ? Oui mais comment vais-je laver
les autres sans eau chaude ? Je décide de garder les habilles

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 ainsi que le parfum de ma sueur.
Durant 10 jours je me contente de donner des cours
d'écritures aux écoliers. Je continu cette vie dans le 
froid avec repas, des poissons séché, des lentilles , du pâté
en boite, et des fruits séché. Plus possible de contacter la 
station Alizé, sois c'est mon poste radio émetteur qui est
défectueux sois c'est ? Me voilà perdu dans le grand nord,
oublié, à la merci de je ne sais qui ?

suite au 4/8 direction banquise Groenland.

Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur

le roman est en construction, certain mots peuvent changer. 

A ce jour, 18 09 2019, 29 614 lecteurs.
A ce jour, 11 12 2021, plus de 204 000 lecteurs sur les trois blogs.
A ce jour,  16 10 2023 , 32 079 lecteurs.

roman d'aventure 2/8 ( Direction banquise Groenland )

mirage au dessus des nuages sages n 3










Les romans sont des fictions

DIRECTION BANQUISE GROENLAND) 2/8

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L'ÉGLISE
J'empoigne une des deux clés rouillé accroché en 
dessus d'une statuette de phoque qui par son 
regarde, m'observe. Je les décroche pour 
connaître l'utilité. Je l'introduit dans la fente de 
la porte de mon logement, la serrure produit un 
déclic mécanique. L'ouverture demande une 
force au-dessus de la normal, je me tourne vers 
Martin et lui demande,
-  Cela fait longtemps que cette porte est resté fermé?
    IL faut que je graisse le mécanisme. Où peut on 
    trouvé de la graisse ?
Une bande d'enfants de tout âge forme un demi-cercle
autour de moi sans porter de chaussure. leur curiosité
les guide. Je force un peu sur cette porte qui se mit a 
grincer. Une bouffé d'air, sentant le renfermé, 
transforme l'odorat. Cette odeur se repend dans 
l'église et la clarté du jour pénètre dans cette pièce. Je
refais un signe de croix et me met à genou. Martin
m'a suivi avec des valises qu'il pause, puis il recule de

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plusieurs pas. Une minute de silence me plonge dans
une méditation profonde.
-  Père Sylvain, je pose les valises où ?
-  Ils sont bien là, un grand merci Martin.
En me relevant je constate une auréole humide 
sur mon pantalon. Elle a dû venir du toit car 
en levant mes yeux, je découvre la provenance 
des gouttelettes d'eau. Cette petite infiltration
 ne doit pas être bien grave, je m'en occuperais 
plus tard. Je visite l'église accompagné des
enfants qui me suivent machinalement. Par 
endroit je dois me baisser car un long tubage,
qui sert à l'évacuation de la fumée, traverse 
l'église depuis le fourneau en fonte laqué blanc.
Ce tuyau est retenu par du fils de fer attaché 
au plafond. Ce grand fourneau en fonte émaillé
de blanc est orné de nombreux personnages 
travaillant les champs. A coté se trouve 
quelques morceaux de bois difforme prêt à 
être utiliser. Mon observation entraîne ma 

26

curiosité vers ce qui me servira de lit. Je me 
laisse surprendre par le matelas enroulé 
autour de planches courbé et ficelé de petite
cordelette. Je continue ma découverte et me
dirige vers la cuisine qui occupe une petite 
partie de l'église. Je regarde vers le tabernacle
et remercie cette croix de bois accroché contre
 le mur, à haute voix.
-   Merci mon Dieu pour ce que tu m'as donné.
Je me suis dit qu'a partir de là , tous ce qui se 
trouve autour représente le bonheur que je 
chérirai toute ma vie. Martin et les enfants sont
restés au centre de l'église pendant tout le 
temps de ma découverte. Une voix résonne,
-  Père Sylvain, ci cette endroit ne vous convient
     pas, vous pouvez revenir sur votre 
     engagement, le commandant du navire ma
     fait passé ce message il vous ramène s'il le 
     faut.
-    Merci Martin, ce n'est pas la peine je 

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      n'abandonne pas mes engagements, j'ai à
      mes cotées la bénédiction de Dieu.
-    Bien Père Sylvain je ferais savoir au 
     commandant que la place vous convient et
     qu'il fait parvenir les objets manquant à
     votre inventaire.
Je continu la visite et mon ambition prend forme
pour la suite de ma vocation. Je repère la corde 
qui me permettra d'appeler mes fidèles pour les
différents prêche. Mon coeur est en émois quelle
 joie. Je place un sceau sous la fuite du toit pour
récupérer cette eau. Il doit être 17 heures, qu'un
marin du navire vient me trouver.
-  Père Sylvain, nous venons de recevoir un
    appel de détresse du Cap Farval. Notre 
    départ est avancé. Le commandant de 
    bord a fait parvenir la suite des bagages
    que la radio émetteur. Tout l'équipage 
    vous souhaite une bonne continuation.
    Nous revenons dans un mois si la banquise

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    le permet.
-  De rien , faite votre travail je prie pour que
    votre devoir permet de sauver les personnes
    en détresse.
Je raccompagne les compagnons marins à leur
embarcation. Me voilà livré à moi -même avec
en prime une église et ses fidèles.
Je retourne vers l'église et, comme par habitude
je ne rencontre de pierres dangereuses c'est
devenu une démarche d'habitué.
A l'horizon le soleil rejoint la mer, il a l'air de si
noyer pour s'éteindre. Sa couleur rosâtre est de 
toute beauté. L'oublie le froid qui enlace mes
pieds et mes oreilles. Sur le chemin un habitant
sur une grosse pierre sculpte, avec l'aide d'une
hachette une statuette représentant un phoque.
Je le regarde travailler et reste étonné, quel 
savoir faire, je suis émerveillé de cet artisanat.
IL faut que je rentre pour ranger mon attirail
avant ma première messe du soir. Ma montre

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indique une heure avancé, je ne dispose plus
de temps pour manger avant ma première messe
du soir.
De ma main droite je tire sur la corde pour faire
sonner la cloche, je l'actionne par quatre fois.
Personne ne vint, j'attends cinq minutes, et 
recommence mes quatre coups de cloches. Je
tente de tirer un peu plus fort sur la corde, celle-ci
casse et tombe a mes pieds. Une personne 
m'interpelle, Martin,
-  Père Sylvain que signifie cette alerte ?
-  C'est pour la messe du soir que j'ai l'intention
    de donner.
Martin ne répond pas, il se retourne et ferme la 
porte brutalement. Cette intervention transforme
mes intentions, j'eus pris peur et m'abstenais de le
montrer. Je sors de l'église pour tenter de 
rencontrer une ou plusieurs fidèles. Personnes, 
plus une âme ne se déplace seul l'aboiement des 
chiens résonne aux alentour. Sur les toits 

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montent des vapeurs bleutées qui entourent les 
maisons. Pas un brin de vent ne les déstabilise.
Je patiente quelques minutes, puis j'abandonne
mon espoir. Je commence la messe seul devant
Dieu. 
Le lendemain une nouvelle journée se présente
à moi, quelle joie. La brume couvre tous les toits
les monts et les chemins. Le silence est roi. Où
sont passé les enfants ? Personne ne donne signe 
de vie. Je retourne dans l'église et me suis racé.
Je ressors de l'église et j'aperçois un vieillard 
accompagné d'un jeune enfant venir dans ma 
direction. Notre rencontre se consolide par une
formule de politesse de ma part,
-  Bonjour monsieur, il fait une belle journée.
-  C'est l'été par ici Père Sylvain.
-   Où sont les autres personnes, dorment elles ?
-   Non ils sont à la pêche depuis ce matin de 
     bonheur.
-    Les enfants les ont accompagnés ?

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-    Ils sont en classe.
-    Les chiens sont-ils parti avec ?
-     Oui Père Sylvain pour tirer les traîneaux.
-     Ce n'est pas aujourd'hui qu'ils reviennent ni
       demain, tout dépend de la chasse qu'ils fond.
-    Merci mon brave et que Dieu les protège.
Je me tu et reprit la direction de l'église. Le 
personnage me dit,
-  Arrête ton feu, il fait asses chaud c'est l'été.
-  Je suis tes conseilles, je te remercie.
-   Plus tard on récupérera du bois en bord de
    mer car en hiver les courants changent et il
    n'y aura plus de possibilité d'en trouver. Il 
    faut faire des réserves.
Il n'a pas tort, son raisonnement est constructif.
Je termine mes engagements pour prier puis je
le rejoins pour faire un ramassage de bois que 
la mer a viré sur la plage de galets.
C'est vers les 13 heures que nous revenons de la
plage avec sur nos traîneaux du bois. Je tente de

32

refaire du feu pour me faire a manger, des fumées
montent de l'église. Le vieille homme vient me 
rejoindre avec l'enfant et me fait comprendre,
-  On est en été, pas besoin de faire du feu on
    peut manger froid.
Il me donne un morceau de poisson séché avec
des l'écumes sec. Ils se placent à mes coté puis 
nous les dégustons sur un banc de l'église. 
Après avoir avalé ce repas, je me sers du mode
d'emploi du poste émetteur en ma possession et
l'installe selon les indications.

Le soleil est au zénith et sa chaleur réconfortante
fait monter les degrés a 18, c'est un bien être.
Le village est vide, je me sent seul, j'entendis des
coups de hachettes provenant de l'entrée du 
village. Je me dirige dans cette direction et 
retrouve le personnage en train de tailler son gros
caillou. Ma venue le choqua momentanément, je
constate que ma présence lui fait plaisir, il me

33

demande,
-   As tu suivi les conseils de Moaki ( Martin)?
-   Oui j'ai fait comme il m'a dit.
-   Il faut suivre ses conseils car c'est lui qui 
     résonne pour tout le village.
-    je les suivrais
-   Père Sylvain si tu veux des conseils tu dois lui
    demander son avis, ne jamais instaurer ta 
    propre directive.
-   Je suis de ton avis, mais, qui a tiré sur la corde
     de la cloche l'autre soir avec un fusil ?
-    Moaki dit qu'il ne faut jamais faire du bruit
      inutile sur cette terre cela effraye les animaux
      et éloigne les phoques, la pêche risque d'être
      mauvaise.
-     Pour quelle raison ne pêchent ils pas ici ?
-     Les poissons aiment la tranquillité, vivre 
       auprès des hommes c'est bon pour leur 
       multiplication.
Cet homme signe la sagesse et ce petit dialogue

34

me nourrit de compréhension logique.
-  Quel est ton nom ?
-   Moi c'est Moyaki et toi ?
-   Père Sylvain, Sylvain est suffisant.
A ce moment je consulte ma montre et remarque
l'heure où je dois donner de mes nouvelles sur le
poste émetteur, 17 heures précise. Je m'excuse de
cette interruption et quitte Moyaki. En prenant la 
direction de l'église je remarque que cet individu
me suit. Je fin de le voir et continue ma route. Le
poste est branché et l'aiguille définie la longueur
d'onde. L'écouteur sur les oreilles j'écoute le 
brouillage pour parvenir à obtenir une réponse
aux messages que je transmets.
-  Ici Père Sylvain vous me recevez, ici Père 
   Sylvain vous me recevez ?
-  Ici Alizé, m'entendez vous, ici Alizé m'entendez
   vous ?
-  Je vous reçois 10 sur 10 ici le temps est au beau 
    fixe et chez vous Père Sylvain ?

35

-   Nous avons le même temps avec 10 degrés le 
    village est vide, c'est la saison de pêche.
-   le habitants vous ont acceptez Père Sylvain ?
-   Je l’espéré, Alizé, comme il n'y a pas grand 
     monde je ne peux le certifier, et au sujet de
     l'alerte de détresse y a il eut des victimes ?
- Non c'est un début d'incendie sur un navire 
   qui fut matricé sans faire de victimes Père 
    Sylvain.
-   Bonne continuation Alizé
Cet appel venu de loin me donne un réconfort,
un soulagement. Je sors de l'église pour retrouver
mon personnage. Plus personne à vue, je suis
seul. où peut-il bien se trouver ? Toutes ces 
maisons vide son a porté de main. Je peux mis 
hasarder comme bon me semble. Un curiosité est
un péché, je ne tente aucune intention de les 
visiter et reste devant mon église. La fraîcheur
 du soir se fait ressentir, je laisse mon 
observatoire et entre dans la demeure de Dieu.

36

je suis seul à faire la messe du soir, avec une 
bougie, car il fait noir.
Une nostalgie vient me narguer. Je retrouve 
mon lit de peau de phoque. Seule la croyance 
peut me venir en aide, je me mis à prier pour 
que tous les habitants reviennent. Cette 
seconde nuit me donna le cafard, je n'arrive 
à fermer les yeux. Je sens sous mes pieds une
petite chose qui se promène de gauche a droite.
J'empoigne ma lampe de poche qui se trouve 
sous mon oreiller et décide de donner vie à 
cette lumière artificiel. Je suis le mouvement
de cet animal et tombe sur un rats gris qui se 
balade sur mes pieds sans en avoir peur ? J'en
suis étonné mais me garde de le chasser. Le 
rats n'en est pas surprit et nos regards 
se croisent sans une peur. Je ne bouge pas et 
attends que se rats suive un autre parcours.
Je me laisse séduire par ses yeux noir 
brillant qui me dévisage sans gêne et attends

37

que cette bestiole me quitte. Il le fit comme si
rien n'était.
Au petit matin un bruis étrange me fit sauter 
du lit que je quitte sans explication. Je me 
dirige vers la porte de l'église et suivi mes 
intuitions qui me guident vers la mer. Une 
grosse boue noir fait des saperlipopette pour
se faire remarquer. Elle émet des sons doux 
qui se répercutent aux alentours. Une baleine
là, devant moi je n'en reviens pas et le cri à 
haute voix. Une joie énorme gonfle mon cœur
 et je m'imagine Jonasse qui eut séjourné dans
les entrailles de ce poisson plusieurs jours et
en ressortie vivant. En pensants a cette histoire
je prie Dieu de m'avoir récompensé.
- Sylvain ceci est un bon présage.
Je me retourne et aperçois Moyaki et l'enfant
montrant la baleine.
-  Quel message indique ce poisson ?
-  Ci la baleine vient nous trouver, bientôt d'autres

38

    poissons et phoques passeront la débâcle avec 
    nous.
-   Pour quelle raison ouvre-t-il la venue de l'hiver?
-    On ne sais pas mais sa venue indiquera le 
      bonheur et la richesse.
-    Si beaucoup de poissons passeront l'hiver avec
      nous sera-t-il plus froid ?
-    L'hiver est toujours froid, pour cela mon devoir
     est de récupérer du bois sur la berge.
Cet homme n'a pas tord, je continue de ramasser du
bois de  toute sorte. Les heures passèrent vite, mais
 notre devoir est accompli.
-  Moyaki accompagne moi a l'église je t'invite toi et
    l'enfant pour manger avec moi.
-   Ton hospitalisation est grande nous te suivons.
Enfin des personnes m'accompagnent à l'église j'en
suis flatté. Je fais l'inventaire de mes possibilités de
placer sur la table de quoi manger et commence par
du saucisson sec, comme entée, des lentilles comme
légume du jambon fumée, ou alors des pâtes bref 

39

le chemin est long je peux en inventer des possibilités.
Moyaki me suit ainsi que l'enfant qui porte aussi des
petits morceaux de bois. Ce parcours répété à 
plusieurs reprises fatigue mes jambes. La solution 
serais d'avoir une brouette, la facilitée de transport
permettra de rapporter plus de bois Nous arrivons
devant la maison de Dieu, je transporte avec moi pas
seulement du bois mais aussi la certitude que mes 
prières de la veille ont rapporté leurs fruits. 
J'ouvre la porte grandement et invite mes semblables
à pénétrer en premier. Leur hésitation surprend, 
pourtant ils étaient avec moi l'autre jour quant ils
m'ont invité à manger ? Arrivé au milieu de l'église
je fais mon signe de croix, puis je me dirige vers les
 caisses en bois empilé. J'en sors deux boites de 
conserve que je place sur le fourneau, que j'ai 
allumé, j'ouvre les boites avec l'aide de mon 
couteau Suisse. Je prends du saucisson sec que je
coupe en rondelle, quelques galette que je répartie
entre nous. Je place une marmite d'eau sur le 

40

fourneau pour chauffer les boites de conserve dans 
un bain marie .On prit place autour d'une table où
j'ai placé les couverts d'argent que mes parents mon
offert. Mes invités sortent de leur fourreau un 
couteau tranchant, même l'enfant d'environ  ans en 
dispose.
A la fin de notre repas je leur propose du café, là leur
étonnement tente de refuser, ils ne connaissaient pas 
le café, puis acceptaient mon offre Durant cette pose
je tente d'apprendre plus sur le village
-   Moyaki quant fut construit ce village ?
-   Cela fait 15 ans que je suis ici depuis que j'ai quitté
     la toundra et le village existait déjà 
-    De quelle tribu viens-tu, as tu délaissé les tiens ?
-    Je suis venu avec ma tribu tous ceux qui sont ici 
     font partie de ma famille.
-    Tout le monde est venu en même temps ?
-    Oui je suis le responsable de l'obtention des droits
      d'occupation du village, c'est pour cette raison
       que je reste ici quant les autres vont pêcher

41

-     Je ne comprends pas bien que tu as reçu le droit
       de vivre ici ?
-      Il y a bien longtemps que la police de Danemark
       nous a conseillé de quitter nos igloos en hiver et
       en tente à la saison d'été quand on se déplaçaient
       dans la tondra Ils nous proposaient ces maisons 
       en bois. Notre tribut diminuait rapidement leur 
       aide fut bien venu elle nous a sauvé. Quand on est
       arrivé, de nombreuses caisses nous étaient mises
       a disposition elles étaient remplies de victuailles,
       d'habits et d'ustensile. Des navettes en bateau nous
       approvisionnent deux fois par mois.
La discutions prit fin, nous continuons à chercher du 
bois. Le soleil frôle l'horizon pour se noyer dans la mer.
Il est 17 heures, je retrouve le poste émetteur.
-   Allô station Alizé m'entendez -vous, allô station Alizé 
     m'entendez-vous ?
-   Ici station Alizé je vous reçois, ici station Alizé je 
     vous reçois cinq sur cinq.
-   Les habitants du village ne sont pas rentrées.

42

-   Cela n'est pas grave Père Sylvain, c'est leurs
     habitudes.
-    Je vous quitte station Alizé et merci pour votre 
     réception.
-    Père Sylvain il faut trouver un non a votre station.
-    Que dite vous de station Sylvain, que dite vous de
      station Sylvain ?
-     d'accord, ce sera station Sylvain, ce sera station
       Sylvain.
-     A demain station Alizé
Cette discutions avec d'autres réajuste mes pensées
c'est bon de dialoguer pour se sentir accompagné. Je 
quitte l'église pour retrouver les trois habitants. Il n'y
a plus personne, je retourne sur mes pas et fait la 
messe comme d'habitude, seul. Je consomme le repas 
du soir puis me couche dans mon lit. Le même 
contacte animal que la nuit passé se fit sentir. Le rat
revient sur mes jambes. Je n'allume pas ma torche 
mais je garde mes pensées éveillé. Ma confiance naît
avec cette petite bête inoffensive.

43

Au lever du jour je place mes pieds devant l'église, je
ne rencontre personne. Il fait a peine jour, je regarde
sur ma montre, 5 heures 30. Je suis certainement la 
première personne réveillé ? Je m'avance sur la place
et remarque que mes compagnons ont commencé
leur travail de fourmi, je n'en reviens pas et me garde
de les questionner. De nombreux tas de bois sont 
empilé sur les traîneaux qu'ils tirent. Je les salue
amicalement puis sans tarder entreprend la même 
besogne.
Ce matin là notre acharnement ne nous permis de
discuter. Avec l'aide de traîneaux nous remontons 
le bois. Je suis étonné qu'ils glissent sur des pierres ?
Cette réaction silencieuse doit cacher quelque chose.
Je ne cherche la raison et active mon travail. Vers
midi je les contacts pour les inviter à manger ensemble.
Ils me dissent,
-   On n'a pas faim, c'est le soir qu'on mangera, il faut
     se dépêcher car le vent va tourner et il n'y aura 
     plus de bois pour plusieurs jours voir même des

44

     semaines. Nos stocks ne sont pas suffisant car la
      neige est proche.
En entendant ces phrases je n'en reviens pas, dire que
nous somme au début de septembre, mais à quelle 
date commence l'hiver ici ? Ma curiosité me demande,
comment sait'il que la neige est proche ? 
Notre acharnement me fatigue, je dois faire une pause
car mon estomac rumine un vide. 15 heures a passé et
depuis 5 heures 30 ça en fait des heures de travail.
L'endurance de ces hommes dépasse mes possibilités.
Il me reste une solution, abandonner. Mes pensées
ralentissent cette action, je prie Dieu pour qu'il me
donne une force supplémentaire celle de tenir car en
abandonnant ces hommes, ils remarqueront ma 
faiblesse. Je mords sur mes dents et fait comme eux.
La volonté dépasse les qualités d'une personne mais
aujourd'hui, c'est Dieu qui m'a envoyé cette force. Je
continu de travailler, il est 16 heures sur ma montre.
Cette action de regarder sur la montre attire les 
villageois. Ils se rapprochent de moi et regarde mes 

45

gestes.
-   Ceci est une montre.
l'attention ouvre leurs petits yeux noir comme ceux du
rat de l'autre soir. Cet objet devient une découverte.
-   A quoi sert cette chose-là Sylvain ?
-   Pour savoir l'heure Moaki.
-   C'est quoi l'heure ?
Cette question demande une réflexion de ma part, je 
deviens songeur.
-   L'heure est une mesure de temps, avec elle on sait
    exactement quand commence le jour et à quel 
    moment vient la nuit.
-   Mais le temps c'est quoi au juste Sylvain ?
-   Le temps c'est la longueur d'une journée, d'une année,
    d'une vie.
-   Nous on compte par hiver pour l'âge pas besoin d'un
    ustensile pareil et compliqué.
-   Je suis prêt à vous apprendre l'heure c'est pas 
      compliqué. Il suffit de suivre la position de la 
      petite aiguille qui indique les heures et repérer le 

46

      chiffre sur lequel elle se trouve, il arrive que cette
       aiguille est entre deux chiffres alors c'est une demie
       heure de plus que le chiffre inférieur, une demie 
       heure c'est 30 minutes. Quant la grande aiguille,
       qui tourne plus vite que la petite, se trouve sur un 
       chiffre c'est les minutes. Si les deux aiguilles 
       stationnent au même endroit c'est 12 heures le jour
       et minuit la nuit. Je vous prouve la précision , quant 
       la petite aiguille se trouve sur 5 et que la grande 
        sur 12 je reçois un appel radio de la station Alizé.
Mes explication instruisent et intéressent mes 
compagnons. Ils écoutent avec une attention qui 
coupe cour au travail entamé.
-   Nous disposons d'une heure pour réceptionner
    l'appel de la station Alizé, on peut travailler encore
    un peu Moaki.
Ce que nous entreprenons mais, le jeune garçon est
intriqué par ce qu'il vient d'apprendre, souvent il
s'approcha de moi et me demanda de voir l'heure. Il
a compris le fonctionnement je crois même qu'il en est

47

hypnotisé.
Je les invite de me suivre, car le moment attendu est là.
A l'entrée de l'église je fait mon signe de croix, puis je
me dirige vers le poste émetteur radio. Je regarde sur 
ma montre et met le poste en marche. Je manipule les
manettes et passe les écouteurs sur mes oreilles. Un 
griffonnement de différents sons ondulent dans les 
écouteurs. L'enfant m'observe d'un air questionneur.
Je ne cherche le pourquoi de ce grisonnement et 
,j'augmente les sons pour que mon entourage l'entende.
Puis je parle dans le micro,
-   Ici Station Sylvain m'entendez vous, ici Station 
     Sylvain m'entendez vous ?
-   Ici station Alizé je vous reçois cinq sur cinq, ici 
     station Alizé je vous reçois cinq sur cinq.
A cet instant le visage de l'enfant se transforme, son 
regard se promène de gauche à droite comme pour
chercher la personne qui nous parle.
-    Tout ce passe bien, Sylvain ? 
-    Par ici tout est en ordre Alizé, bonne continuation.
- Merci de même Sylvain, a plus.



Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur

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suite au 48 sur 3/8 














s

roman d'aventure 1/8 ( Direction banquise GROENLAND )

mirage au dessus des nuages sages n 3









1







Les romans sont de la fiction, 

 1/8

Direction banquise Groenland


La volonté de convaincre
Si tu possèdes une idée
Est, de l'exprimer.


ETRE POUR PARAÎTRE.

 C'est en s'acquittant d'une dette,

 que l'endette redevient un homme 

libre car il n'est plus esclave des 

crédits entamé. A partir de là que

 le missionnaire termine de payer 

la  dette envers Dieu.

2

    Quelle merveille que de retrouver le printemps après
un hiver rigoureux. Nous somme privilégier cette année
car d'habitude la fonte des neiges se passe bien plus 
tard que mois de mars. Les anciens prétendent que 
ce phénomène reste inconnu dans leur mémoire. Jamais
il n'eut arrivé que le printemps ce manifeste si 
prématurément. Certaines paroles prétendent que cela 
prédit un message de sainteté. Le ciel est avec nous, le 
beau temps aussi, nous devons remercier Dieu, d'une 
manière ou d'une autre

    Père Sylvain voyait dans ce message tout un univers
de sagesse car se dit-il avec un soleil aussi radieux la vie
sur terre prend un avant-goût de ce que sera le paradis.
    Pour apprécier cette clarté réchauffant, notre prêtre
se dirige vers le centre du grand parc où, des plantes et
d'arbres de toutes sortes prennent racine. Ce lieu 
renferme un petit coin de méditation où se retrouvent
de nombreux écureuils et oiseaux. La raison de ce 
rassemblement provient des actions que le Père Sylvain

3

eut entreprit par la création de petites maisonnettes et
abris fait en bois. Ces abris sont répartie dans les basses
branches de sapins dorés et des bouleaux farineux. Sa 
satisfaction de pouvoir approvisionner les râteliers de
nourriture le comble de bonheurs.
Par temps froid, les oiseaux remercient cette attention
avec des sifflements en guise de remerciement. Cette 
bonté la, lui donne le droit d'approcher les petites
créatures du bon-Dieu aussi près qu'il parvient à leur
chanter de douce louange. Pour lui, dialoguer de cette
sorte c'est remercier celui qui eut crée toutes ces 
natures vivantes remplit de sagesse et de beauté. Il sait
que son langage leur est étranger, dialoguer avec eux
c'est parler a une puissance créatrice, Dieu. Il raisonne
ainsi pour faire pardonner les impuretés du monde
humain et tous les crimes qu'ils engendrent.
    Il arrive qu'un animal manqua a l'appelle, là, ces
pensées lui incombent des responsabilités reprochant.
Aurait-il mal conçu ses abris pour qu'un animal ait 
prit froid ? Hélas, d'autres facteurs sont mis en jeu, ceux

4

de la cruauté humaine. Cette défaite ce comble par la
venue d'un nouvel habitant. Parfois c'est un chat qui se 
sert des oiseaux.
  Ce jour-là il attend impatiemment la venue de
l'écureuil (Nicolas). Il l'appelle, ses paroles résonnent
entre les branches des épineux et des chênes
centenaire, en passant par les bouleaux . Il se dirige vers
une autre maisonnette. Il siffle quelques notes, puis 
lance un appel ( Nicolas).Rien, toujours pas de signes.
   Le soleil réveil une influence sur la fonte du restant de
neige. Les derniers tas, conservé par l'ombre des grands
arbres diminuent a vue d’œil. De petit ruisselets se 
recoupements en flaques d'eau pour disparaître sois sous la
terre, sois en s'évaporant. Une envie présente entraîne
le Père Sylvain vers un énorme chêne bicentenaire où
est amassé un volumineux monticule de neige. Le Père
déboulonne sa soutane, puis, urine.
  Sur cette masse blanche souillé par les cendres qui l'on
éparpille dans les allées quant c'est verglaçant.
  Pendant son acte, il regarde vers le sommet de ce haut

5

chêne enlacé par d'immenses branches. Le soleil a du 
mal pour traverser cet enchevêtrement de bois, a peine
quelques rayons timides parviennent à marquer leur 
présence sur cette partie ombrageuse.
   Son besoin terminé, il referme sa soutane bleuté puis
regarde la marque que vient de sculpter son urine
jaunâtre sur ce tas de neige. Cette intention lui fait
découvrir quelques poiles brin gris.
-  Mais, c'est ?
 D'une main leste, il augmente l'ouverture façonné
par son urine et découvre (Nicolas)
  Sa curiosité sur sa mort se comble de vérité car en
soulèvent ce cadavre il découvre les traces d'un
impacte de petit calibre. Il trouve dans cet acte le savoir
de la civilisation civilisée. Pour quelle raison les humains
sont-ils si cruelle ? Pour quel motif tuent-ils ? Pour leur
plaisir ou leur incompréhensions.
  Il eut beau questionner le seigneur, il ne recevra pas 
de réponse. Il remarque une comparaison , celle que
son instinct le guidera vers une juste raison.

6

  Père Sylvain emporte le petit cadavre vers la cabane
des jardiniers. Il y prit une bêche , puis se dirigea vers
une souche d'arbre en décomposition. Avec peine il 
creusa un trou car la terre resta gelée par endroit. A la 
suite il ramasse cette mince traîne de poils brin gris.
Il tient l'animal par la queue pour le laisser choir dans 
ce trou. 
  Dans les pensées du Père un requin pour le repos 
de cette pauvre bête domine une partie de ses soucies.
Il cherche par trouver les mots de pardon. Dans son
répertoire il exprime un miracle, une sorte de 
raisonnement pour que cette personne retrouve la
juste raison, le bon sens en somme.
      Il referma ce trou, tassa bien la terre, puis fit 
un signe de croix après un moment de silence et de 
recueillement. Il range l'outil dans la cabane du bois 
des jardiniers, puis reprend la direction du centre du 
parc. Ce n'est pas le premier acte de ce tir mortel, cela 
fait la huitième fois.
   Dans sa promenade la présence des arbres et de 

7

arbustes représentent, pour lui, le trace d'un plan
marquant le souvenir d'une merveilleuse vie, la sienne.
Son regard s'oriente dans toutes les directions pour 
trouver la moindre transformation naturelle de 
l'évolution que forment ces plantes de toutes sortes.
Chaque maladie est répertoriée dans sa mémoire
comme dans les lois de la pesanteur entre le bien et
celui du mal. Pour aboutir à leur guérison, il cherche 
les remèdes énergiques existant. La passion qu'il  
complote avec eux, ce résume pas une observation 
minutieuse et lente qui guide le rythme de la vie 
  Père Sylvain remarque une pousse se former sur un 
arbuste, il sort de sa poche un morceau de craie grasse
rouge, puis marque la coupe a réaliser; il se déplace
a une dizaine de mètres pour contempler la forme
actuelle. Puis se déplace vers la gauche , fait quelques
pas , puis se baisse et dit d'un air artistique,
-   Qui avec cette nouvelle pousse, l'arbuste équilibre 
    sa forme.
  Son parcours le guide jusqu'à la petite forêt de 

8

peupliers. Des souvenirs renaissent, il revoit le
moment où il les eut plantés. Ils n'étaient pas plus
hauts que la hauteur d'un homme et leur tronc
ressemblait à un manche de pioche. Leur faiblesse
demanda des tuteurs et maintenant, au bout de cinq
années, ils ont triplé de hauteur. Que c'est beau la 
nature que Dieu nous a crées. Son temps de 
contemplation le plonge momentanément dans un
vide. Une abstraction s'emparât de son attention
-   Père Sylvain, Père Sylvain, il n'y a une lettre
     importante pour vous.
Le Père Sylvain ne capta le moindre son, cette voix
fut lointaine. Il resta accroché dans un silence de 
méditation remplit d'un énorme vide. La personne
venu à sa rencontre l'eut remarqué. Elle se 
rapproche  de lui pour toucher son épaule.
-   Père Sylvain, Père Sylvain, j'ai une lettre 
     importante pour vous.
Il se retourne, et d'un air sérieux et autoritaire
 répondit.

9

-  Je sais qu'elle doit me parvenir aujourd'hui je
    vous remercie Frère Lucien.
-  Comment arrivez vous à le savoir Père Sylvain ?
-   Je peux préciser que cette lettre provient de 
     l'archevêché de Strasbourg.
-   Vous avez raison, c'est bien le cachet de l’Évêque
    de Strasbourg.
Le diacre Lucien lui tendit l'enveloppe et Père Sylvain
le prend de la main gauche puis l'ouvre avec l'aide de
son couteau de poche. A haute voix il la lit,
-  L'archevêque de Strasbourg a l'honneur 
    d'accepter votre demande de mutation. Pour cela
     une rencontre est à programmer.
-   Père Sylvain c'est comme si c'est dans la poche
    votre mutation. Je crois que c'est un grand
    honneur de pouvoir partir dans un pays lointains
    et prêcher le christianisme.
-   J'ai hâte d'y arriver frère Lucien, depuis le temps 
    que je désire cela.
-   Là où vous allez, y-a-t-il toujours du soleil, fait il

10

    continuellement beau ?
-   Frère Lucien, l'hiver est un passage aussi beau 
    que toutes les autres saisons, je crois même que 
    c'est la plus belle car dans le pays où je conte
    mi rendre , cette saison-là prend plus de la moitié
    de l'année.
-   Donc vous allez dans le Pôle Nord
-    Vous avez devinez juste, Frère Lucien.

Le grand départ

   Devenir missionnaire c'est une vraie gloire que de
pouvoir exprimer ses passions sur sa religion. Nul 
n'est prophète en son pays, autre part sa valeur 
devient gloire.Pour le Père Sylvain ce n'est pas une 
gloire mais une véritable victoire que de pouvoir 
distribuer sa croyance.
  le jour de son départ il effectue une dernière visite
dans le parc de l'abbaye, il n'est pas seul le diacre
Lucien prend en note les instructions à suivre

11

sur les lieux et les animaux qui s'y trouvent.
Ce n'est pas la première leçon concernant le parc, le
Père Sylvain a une nostalgie sur le coeur. Le Frère 
Lucien accepte cette répétition comme une louange.
Il connait sa leçon par coeur et sais impérativement 
qu'il doit s'occuper des petites maisonnettes pour
être accepté des animaux du voisinage. Il devra 
s'armer d'une grande patience pour parvenir à ce 
que les oiseaux viennent picorer les graines dans 
ses mains comme chez le Père Sylvain.

 Dans l'après midi, ils retrouvent la gare de Colmar.
Le Père Sylvain ne porte plus son costume d'église 
mais des vêtements d'hiver qui se composent d'un 
épais pantalon de laine verdâtre, de haute et grosse
chaussures de marche qui alourdissent ses pas. Cette
concordance, par cette chaleur d'été, ne le gratifie
au contraire, il transpire. De nombreuses personnes 
l'observent par curiosité.
  Une bonne demi-heure reste jusqu’à l'arrivé du 

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train, cela permit d'ingurgiter une bonne limonade
bien fraîche. Ils se dirigent vers le café de la gare
pas loin du hall de départ.
  Le père Sylvain caractérise une bondée digne de ce
solide gaillard bien en chair. Il frôle la trentaine 
d'année et impose une grandeur d'un mètre quatre 
vingt-dix. Une petite barbe châtain, prend sa racine
sur un visage brunit par les rayons de soleil. Ses 
yeux, d'un bleu convoitant le ciel bleu traverse cet
ensemble satiné que surmonte un béret plat de laine
chocolaté. Son visage intègre une sympathie attirante.
En regardant cette homme, qui porte ses vêtements
 hors saison l'on se demande c'il n'y a pas de bals 
masqué dans les environs.  Sur son front  des 
gouttelettes de sueur se perdent sur sa barbichette
qui luit par endroit.
  Le Père Sylvain retrousse ses manches a plusieurs
 reprises, pour laisser découvrir ses avant bras. Son 
impatience le fait retourné à plusieurs reprises pour
regarder l’horloge murale, de la gare qui semble a 

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arrête.
  Le train prit la direction de paris, le Père Sylvain
occupe une banquette seul et en face de lui une 
maman et son enfant, un garçon très attentif sur
le paysage. le déroulement des pâturages fertile 
et des forets le fascine. Chaque recoin d'ombre et 
chaque colline laissent découvrir des lacs et 
rivières de toute grandeur. Le Père Sylvain se
laisse emporter par cette beauté, pour lui c'est 
un au revoir. Une grande étendu d'eau intrigue
le petit garçon qui s'écrit à haute voix,
-  Maman, c'est la mer que l'on voie là-bas ?
Une main féminine lui fait signe que nous. Ce
petit garçon ne cessa d'observer les alentours.
Je fais travailler mes pensées sans arriver à trouver un
sel signe banal. Je ma dis que le vide d'expression dans
ce compartiment qui me linguistes. Une personne doit
faire la premier pas, je ne tarde pas et questionne ce 
petit garçon d'un air soulagé,
-  Dis-moi quel âge as-tu ?

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Cette phrase ne persuada ce dernier à répondre. Son
structuralisme fait briller ses yeux que je fixe
vaillamment. Son visage se transforme pour faire
naître un sourie amical. Ce mode de correspondance
associe nos deux mondes dans une onde amicale. Voila
un contrasse qui navigue entre deux eaux. Cette 
alternance ne provoque la moindre parole, je garde 
que le souvenir de ce garçon du voyage vers Paris.
  Un taxi m'a emmené à l'aéroport vers le soir avec
mes bagages. Je me place sur un banc, pour y 
passer la nuit. 
   C' est au matin, je percevoir les ordres à suivre et 
toutes les précisions venant du Canada.
Dans ce hall la température est supportable, je 
plonge dans une sieste mérité. Au réveille de 
nombreuses personnes sont présente pour 
embarquer vers la même destination. cette présence
me soulage, je confis mes valises à la compagnie qui
s'occupe de la destination. Mon impatience me 
nargue, ce n'est qu'a 19 heures 50 que l'avion

15

décolle. C'est mon premier envole, la peur de faire
 un faux pas m'oblige à demander protection a Dieu.

Le vol
 Me voilà au-dessus des nuages, dans un habitacle
pas trop grand, et vibrant. Un hublot me permet 
d'apercevoir une immense étendu d'eau . De 
temps à autre un minuscule navire trace une
route bien droite. Des trous d'air, nombreux, 
font vibrer l'avion qui subitement se laisse 
tomber de quelques mètres. Cette dévaluation rapide
me fait remonter le coeur qu'enlace des petits 
malaises pas très réconfortants surtout quant je vois 
les ailes se déformer; j'ai l'impression que les ailes
sont sur le point de céder a chaque trou d'air. Ma
peur rendit ce vol interminable par mon angoisse.
Enfin je me laisse entraîner dans un sommeil 
profond.
  Mon aventure dans les airs se termine sur le 
grand aéroport de la ville de Quebec. Ouf, je sens 

16

un renouveau de liberté qui signe à merveille ma 
vocation.
  Comme convenu, l'on m’accueille par une 
coordination parfaite. Je poursuis mon cycle 
avec l'aide d'un Frère qui me guide pour les 
démarches à entreprendre. On retrouve un port
où un navire me prit en charge. Je remonte le 
Fleuve Saint Laurent pour rejoindre l'Océan 
Atlantique Nord en direction du Groenland pour
retrouver Narsarmijit. Le déroulement de mon 
aventure commence.
  Par le pont supérieur, je vois s'éloigner la terre
ferme. A partir de ce moment là, le gout de mes
engagements éveilla mes pensées. J'ai 
l'impression que je suis a la poursuite d'un trésor.
   Avec l'équipage c'est agréable de naviguer et
d'échanger mes propos, religieux qu'ils acceptent
avec honneur durant les repas.
  Cette navigation dure plusieurs journée, ce qui
cultive ma curiosité et mes connaissances des

17 

coutumes et des lieux. Je ne tarde à récolter une
multitude d'informations précieuses. Je conjugue
plusieurs versions par les marins qui résument
leur impressions selon des critères communs.
Les capitaines ont d'autres expressions, 
croiseraient ils des personnes plus éduqué ?
  Ce panache de réflexions m’entraîne vers des
attentions d'incertitudes . Sur certaine descriptions
les croyance Chrétienne laissent à désirer. Il y a
du travail pour tout remettre en place. 
  Je compte sur Dieu pour qu'il me guide dans 
mes prêches et mes sermons.
  Le navire mouille son ancre à trois cent mètres
de la terre ferme. Le ciel est bleu et la journée 
à 1 degrés. C'est la fin de l'été, déjà un vent frais
d'hiver caresse nos oreilles. De gros classons 
cognent a la coque du navire, lequel transmet des
craquements. Une myriade de poissons se déplace
autour de notre amarrage, feraient t'ils une fête 
pour mon arrivé ? Une petite embarcation est 

18

descendu du navire pour décharger les paquets
destinées aux habitants de Narsarmijit. 
J'accompagne le premier déchargement et trouve
le ponton de débarquement. En accostant de 
nombreuses personnes viennent à notre rencontre
Je prête attention à cet attroupement et me  dis
que ma venue est honorée. 
  Ce fut un personnage de petites tailles, habillées 
de vêtements en peau, qui me recevoir. Les autres 
personnes attendent impatiemment leur colis sur
le quai de rocher. La barque heurte puis tangue 
dangereusement. Une main ferme m'est tendue, je
l’agrippe pour atténuer le balancement. Je remercie
cet aimable personnage par un sourie et un grand,
-   Merci.
Le visage de cette personne n'a pas de signe amical,
il me regarde d'un air étonné. Ses mains ainsi que 
son visage sont dorée par les rayons du soleil. Cette
couleur donne un air particulier car ses yeux 
paraissent petits avec ses gros sourcilles. Ses 

19

cheveux, brin foncée, ne sont pas coiffés, éparpillé
en bataille ils ont l'air sale bien qu'ils brillent. Une 
odeur d'huile de phoque laisse a pensées que les 
cheveux en sont imbibé. Ses dents jaunâtres semblent
entartrées.
  Je tente de sortir de la barque et la fait tanguer 
dangereusement. Cette homme trapu plus petit que
moi me rattrape et me guide pour que je puisse 
toucher la terre ferme. Me voilà à terre, je retrouve
mon équilibre.
  Mes bagages me suivent sur cette rive caillouteuses.
Je salue les personnes qui se trouvent autour de moi
une après l'autre, je suis la personne qui m'eut tendu
la main.
  Nous parcourront un chemin entouré de rocher sans
apercevoir d'habitation, je questionne mon guide,
-   Pardon mon fils, je suis Père Sylvain, où sont les 
    habitations ?
  Son visage se tourne vers moi, aucun ton ne tranche
le bruit de mes pas. Je tente de deviner une ombre 

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dans mes pensées sur la forme des maisons ? Une 
voix profonde et orgueilleuse dit,
-   Je ne suis pas ton fils, je suis Moaki, Martin pour 
    les Européens, ce n'est pas ta barbichette qui te 
    donne le droits de m'appeler mon fils.  
Suite a cette réponse je me rendis compte que je dois
interpréter mes questions d'une autre manière. Sa 
réponse demande que mon interprétation lui donne
l'avantage.
-  Je te donne un âge plus jeune que le mien.
-  Là tu te trompes, je suis plus vieux que toi.
Zut, je viens de commettre une seconde mal 
interprétation. Certainement que le plus âgé d'entre
eux répond pour tout le village. Je manque de savoir
vivre, je lui répond,
-  Je reconnais mon erreur mais tu parais plus jeune
    que moi.
-   C'est gentil de ta part, mais toi tu n'a pas de mérite
    de porter un poil de renard grisâtre cela ne te vas 
     pas.

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Voilà qu'une partie de moi-même devient encombrant,
je pense même un obstacle pour une éventuelle 
poursuite de contact avec ces gens.
-  Je reconnais mon erreur mais tu parais plus jeune 
   que moi.
-  C'est gentil de ta part mais toi tu n'as pas de mérite
    de porter un poil de renard grisâtre cela ne te vas
    pas.
Voilà qu'une partie de moi-même devient encombrant.
Je pense même un obstacle pour une éventuelle 
poursuite de contact avec ces gens.
-  Je suis prêt a enlever cette barbichette pour me 
    mettre en confiance.
-   Je préfère car personne ici ne porte une barbichette.
     Retiens cela et tout le monde te respectera.
Notre parcoure est instable car de grosses pierres 
coupante nous déstabilisent. Une longue file de 
personnes se forme, ce sont tout ceux qui venu  à
l'accostage du bateau, portant les sacs et paquets de 
ravitaillement et de matérielles.

22

Quelques maisons de bois de couleur vive apparaissent
dans un alignement militaire. Le village est placé dans
une cuvette a l’abri des intempéries. Je crois comprendre
leurs intentions de retrouver parmi les couleurs la joie
qui valorise leur habitation. Je me mets à compter les
habitations et arrive à 20 maisons conçue de même
grandeur mais de couleurs différente plus une église
qui laisse son cloché dépasser du centre du village.
Notre entrée est accueillie par une ribambelle d'enfants
courant par ci et là. Des chiens de traîneau attaché 
a une chaîne, courent autour de leur tuteur, un morceau
de bois planté en pleine terre. Avec cette attroupement 
un véritable tintamarre nous entoure. Une odeur de 
poisson séché vient effleurer mon odorat. Notre 
démarche est sécurisé car cette rue empierré de petit 
galets ressemble a une avenu, chique.
Je ressens une immense joie, telle un conquérant au
moment de sa victoire. Mon avenir se trouve sur une
bonne voie.
Je poursuis ma découverte en suivant Martin comme

23

une petit chien. Je ne lui pose de question de peur de
l'importuner.
Nous arrivons devant la grande porte de l'église, et 
me garde de parler. Martin dit,
-  C'est l'église Père Sylvain, celle qui vous revient.
Mon soulagement d'être arrivé me redonna du 
courage et de l'ambition. Je fis un signe de croix et
une prière devant cette acquisition pour remercier
Dieu, puis,
-  Merci Martin je suis maintenant chez moi prés du
    Seigneur.
Martin entra et se dirigea vers la corde du cloché
qu'il actionna pour que tout le monde puisse 
connaître mon arrivé. Je visite cette demeure et me
rend compte que tous est intacte et bien entretenue.
Je me place devant la croix et refait une prière 
dans la maison de Dieu.

SUITE 2/8


ÊTRE POUR PARAÎTRE

le roman est en cour de construction des 

modifications peuvent suivre ou changer 

merci de votre compréhensions. J'écrit 

pour le plaisir de partager, si un

éditeur veut éditer mes écrits je n 'ai 

rien contre mais a compte d’éditeur 

pas a ma charge .

Écrit le 09 10 2017 mis a jour le 28 02 2019
Toutes personnes pouvant donner des
ides sont les bien venu. Merci
JEAN JACQUES MUTZ.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
A ce jour, 18 09 2019, 29 614 lecteurs.
A ce jour, 02 11 2020, 30 250 lecteurs.
A ce jour, 19 07 2021, 30 933 lecteurs.
A ce jour, 11 12 2021, plus de 204 000 lecteurs sur les 3 blogs.
A ce jour, 16 10 2023, 32 079 lecteurs.

lundi 3 juillet 2023

Opposée a la paix , jeux de mots( 43 langues )

mirage au dessus des nuages sages n 3








                                                                        Français 1

                                      Chaque personne opposée à la paix est un terroriste.
                                                                        JJM

                                                                         Anglais 2


Allemand 3


Arabe 4


Bosniaque 5


Bulgare 6


Catalan 7


Chinois 8


Chinois Taiwan 9


Coréen 10


Croate 11


Danois 12


Espagne 13


Estonien 14


Finnois 15 


Gallois 16 


Grec 17


Hébreu 18


Hindi 19 


Hongrois 20


Indonésien 21


Italien 22


Japonnais 23


Letton 24


Lituanien 25 


Malaisie 26 


Maltais 27


Néerlandais 28


Norvégien 29


Perse 30


Polonais 31


Portugais 32


Roumain 33


Russe 34


Serbe 35


Slovaque 36


Slovénie 37


Suédois 38


Tchèque 39 


Thaï 40


Turc 41


Ukrainien 42


Vietnamien 43